L'ARBRE

Je te reconnais, poème,
dans un des cessez-le-feu
de la guerre de Troie.

Tu t'effrites à nouveau,
pareil à un vieil arbre
après la plui.

En vain pressentes-tu
la mer de Panonnie,
les dorures automnales.

Moi, je disparais,
suivant les traces d'un soldat de plomb,
au son d'une trompette victorieuse.

L’art d’écrire les mots comme si on sculptait du marbre pour donner forme et vie aux images captés dans la mémoire: c'est ce que je pense de tes vers yéfi.
au plaisir

Merci Sarah
ton com me fait beaucoup de plaisir.

yefi

Je n'ai pas plus merveilleux mots que ceux traduits par Sarah !

Je te renvoie ce début de phrase :
"L'art d'écrire les mots comme si on sculptait du marbre"... Afin "d'alchemiser" le tout pour obtenir une forme joliment imagée...

Merci Ménestrelle pour ta sensibilité.
J'aime les mots pour leur beauté, leur vérité, leur sens et puissance.

YEFI