Parfum de cannelle

C’était au mois de mai… Habillée de jonquilles,
Une ville du nord où paresse grand fleuve
S’était offerte aux dieux pour qu’ils s’entichent d’elle
De ses rues macadam, ses coquettes ruelles
Ses boutiques antiques aux façades si neuves
Qu’on l’eut dit fiancée aux parvis de Séville

Je revois son sourire et le goût de cannelle
Qu’une pomme jalouse avait laissé flâner
Sur ses lèvres de soie plus fraîches qu’un matin
Que j’ai goûtées un jour sachant trop que demain
Sur la rue du Trésor où elle avait posé
D’elle ne resterait qu’une simple aquarelle

Ses yeux battant sur le tambour de mes vingt ans
J’ai refait la Terrasse et les pas du Château
Où j'espérais la voir venir au rendez-vous…
Je n’ai trouvé qu’un vieux canon au garde-à-vous
Quelques passants, un amuseur et des badauds
Un soir d’été comme on en voit dans les romans

C’était au mois de mai, maquillée grande dame,
Qu’une ville du nord où paresse un grand fleuve
Un jour m’avait offert avec impertinence
Pour le prix d’un baiser le fruit de l’innocence.
Et je fais aujourd’hui mon espérance veuve
D’un parfum de cannelle à des lèvres de femme.

Cornbelt

cornbelt a écrit:C’était au mois de mai… Habillée de jonquilles,
Une ville du nord où paresse grand fleuve
S’était offerte aux dieux pour qu’ils s’entichent d’elle
De ses rues macadam, ses coquettes ruelles
Ses boutiques antiques aux façades si neuves
Qu’on l’eut dit fiancée aux parvis de Séville

Je revois son sourire et le goût de cannelle
Qu’une pomme jalouse avait laissé flâner
Sur ses lèvres de soie plus fraîches qu’un matin
Que j’ai goûtées un jour sachant trop que demain
Sur la rue du Trésor où elle avait posé
D’elle ne resterait qu’une simple aquarelle

Ses yeux battant sur le tambour de mes vingt ans
J’ai refait la Terrasse et les pas du Château
Où j'espérais la voir venir au rendez-vous…
Je n’ai trouvé qu’un vieux canon au garde-à-vous
Quelques passants, un amuseur et des badauds
Un soir d’été comme on en voit dans les romans

C’était au mois de mai, maquillée grande dame,
Qu’une ville du nord où paresse un grand fleuve
Un jour m’avait offert avec impertinence
Pour le prix d’un baiser le fruit de l’innocence.
Et je fais aujourd’hui mon espérance veuve
D’un parfum de cannelle à des lèvres de femme.

Cornbelt

Bien venue avec nous plume-cannelle !

cornbelt a écrit:C’était au mois de mai… Habillée de jonquilles,
Une ville du nord où paresse grand fleuve
S’était offerte aux dieux pour qu’ils s’entichent d’elle
De ses rues macadam, ses coquettes ruelles
Ses boutiques antiques aux façades si neuves
Qu’on l’eut dit fiancée aux parvis de Séville

Je revois son sourire et le goût de cannelle
Qu’une pomme jalouse avait laissé flâner
Sur ses lèvres de soie plus fraîches qu’un matin
Que j’ai goûtées un jour sachant trop que demain
Sur la rue du Trésor où elle avait posé
D’elle ne resterait qu’une simple aquarelle

Ses yeux battant sur le tambour de mes vingt ans
J’ai refait la Terrasse et les pas du Château
Où j'espérais la voir venir au rendez-vous…
Je n’ai trouvé qu’un vieux canon au garde-à-vous
Quelques passants, un amuseur et des badauds
Un soir d’été comme on en voit dans les romans

C’était au mois de mai, maquillée grande dame,
Qu’une ville du nord où paresse un grand fleuve
Un jour m’avait offert avec impertinence
Pour le prix d’un baiser le fruit de l’innocence.
Et je fais aujourd’hui mon espérance veuve
D’un parfum de cannelle à des lèvres de femme.

Cornbelt

N'est-ce point au mois de mai que féminité fait ce qu'il lui plait?
Au souvenir de ce parfum qu'elle t'accorda en saveur canelle,
Il reste que peu de chose de ce jour où tu connus cette belle,
Que d'amers regrets dont le temps ne cicatrisera point la plaie.

très joli poème épicé, j'aime bcp le rythme des rimes

Voilà un gout relevé de vers aux cannelles.J’aime bien.

cornbelt a écrit:C’était au mois de mai… Habillée de jonquilles,
Une ville du nord où paresse grand fleuve
S’était offerte aux dieux pour qu’ils s’entichent d’elle
De ses rues macadam, ses coquettes ruelles
Ses boutiques antiques aux façades si neuves
Qu’on l’eut dit fiancée aux parvis de Séville

Je revois son sourire et le goût de cannelle
Qu’une pomme jalouse avait laissé flâner
Sur ses lèvres de soie plus fraîches qu’un matin
Que j’ai goûtées un jour sachant trop que demain
Sur la rue du Trésor où elle avait posé
D’elle ne resterait qu’une simple aquarelle

Ses yeux battant sur le tambour de mes vingt ans
J’ai refait la Terrasse et les pas du Château
Où j'espérais la voir venir au rendez-vous…
Je n’ai trouvé qu’un vieux canon au garde-à-vous
Quelques passants, un amuseur et des badauds
Un soir d’été comme on en voit dans les romans

C’était au mois de mai, maquillée grande dame,
Qu’une ville du nord où paresse un grand fleuve
Un jour m’avait offert avec impertinence
Pour le prix d’un baiser le fruit de l’innocence.
Et je fais aujourd’hui mon espérance veuve
D’un parfum de cannelle à des lèvres de femme.

Cornbelt

Il est des mois de mai où... ; là, je savoure...
poème !

Le Château, la Terrasse, le vieux canon
Le moi de mai, le fleuve à l'anse au foulon
Et la rue d'un trésor d'aquarelle façon
Dans le haut de la ville il y avait un garçon

Une plume d'art si fit rendez-vous
Dans la page d'or où se vit l'été
Écrire un baiser a jonquille au doux
Joli moi de vous quand il est en mai

Très beau


La mi Ré

Douce saveur à te lire.
Merci pour ce moment épicé.

je savoure ce

Très bien parfumé l'encre qui coule dans ces vers