Elle peignait debout.
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Elle peignait debout.
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A travers les volets Marie, ce jour d’hiver,
Regardait se brouiller le paysage sale.
Poussée doucement par un vent de travers
La pluie noyait de gris toute la Capitale.
Paris sentait la suie et la nuit grésillait
Autour des poternes de blafarde lumière,
Animant de reflets la rue qui scintillait
Dans un léger brouillard, pareil à la poussière.
Le double rang des quais, en perles lumineuses,
Soulignait le dessin du fleuve aux noires eaux.
Les berges de la seine et ses strates brumeuses
Abritaient des clochards affublés d’oripeaux.
Marie en frissonnant regagna cette toile
Où elle avait déjà esquissé le portrait
D’une femme perdue en un immense voile
Et dardant son regard sur elle s’attardait
La ligne de ce corps ressemblait à Marie
Et elle le peignait en ligne de tendresse,
Effleurant au pastel, sans que ne se tarie
La finesse des traits sur un sein qui se dresse.
Marie Laurencin dans les nuits aventureuses
Ira, les soirs très tard, rire au bateau-lavoir
Avec tous ses amis et leurs amoureuses
Pour parler du talent qu’ils espèrent avoir
:orage:
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A travers les volets Marie, ce jour d’hiver,
Regardait se brouiller le paysage sale.
Poussée doucement par un vent de travers
La pluie noyait de gris toute la Capitale.
Paris sentait la suie et la nuit grésillait
Autour des poternes de blafarde lumière,
Animant de reflets la rue qui scintillait
Dans un léger brouillard, pareil à la poussière.
Le double rang des quais, en perles lumineuses,
Soulignait le dessin du fleuve aux noires eaux.
Les berges de la seine et ses strates brumeuses
Abritaient des clochards affublés d’oripeaux.
Marie en frissonnant regagna cette toile
Où elle avait déjà esquissé le portrait
D’une femme perdue en un immense voile
Et dardant son regard sur elle s’attardait
La ligne de ce corps ressemblait à Marie
Et elle le peignait en ligne de tendresse,
Effleurant au pastel, sans que ne se tarie
La finesse des traits sur un sein qui se dresse.
Marie Laurencin dans les nuits aventureuses
Ira, les soirs très tard, rire au bateau-lavoir
Avec tous ses amis et leurs amoureuses
Pour parler du talent qu’ils espèrent avoir
:orage:
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Elle peignait debout.
Son style est un emploi de couleurs fluides et suaves,simplification croissante de la composition, prédilection pour certaines formes féminines allongées et gracieuses...
Marie Laurencin belle et grande peintre que j'aime bien.
Marie Laurencin belle et grande peintre que j'aime bien.
:jdv:
Re: Elle peignait debout.
voilà un magnifique portrait poétique !
douceur- Nombre de messages : 954
loisirs : poésie, lecture, camping
Humeur : sourire permanent
Date d'inscription : 17/02/2008
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