Cet inconnu

Toute la journée je m'étais plainte,
De mon chômage, et de vie sociale restreinte
Du manque de chance que j'avais!
Alors avec un bon chocolat chaud je regardais
Une émission dite "de variété".
Après une heure à écouter du n'importe quoi
J'appelai une amie pour ce faire un cinéma.

Après un détour pour me réapprovisionner en gloss;
On se promena, riant bêtement comme des gosses,
Soudain il s'approcha de nous souriant,
S'excusant de nous importuner, il me réclama de l'argent.
Mon amie sorti de sa poche une de ces pièces que l'on déteste
Les cuivrés qui ne peuvent même pas nous acheter des miettes.

Il resta immobile malgré le froid,
Et compta combien, aujourd'hui, il amassa.
J'aurais tant voulu moi aussi lui donner,
Quelques pièces, oui, j'ai eu pitié
Cependant, quelques instants auparavant,
C'est à l'Oréal que j'avais donner mon argent.

Le surlendemain, dans le journal,
Emmaüs et leur appel incontournable,
Un nouvel SDF s'était éteint,
Mort de froid, d'indifférence et de faim.
Il y avais sa photo : un visage fatigué,
Cela devait être un homme âgé,
Dans l'article je lu qu'il avait mon âge,
En regardant mieux son image,
En bas au coin de la page
Enfin, je le reconnu,
C'était cet inconnu.


Layla

triste est l'histoire des demunis,n'oublions pas l'Afrique riche mais appauvrie.
tout pauvre a sa part arrachee par un riche quelconque,c'est honteux d'etre riche parmi les pauvres.!
je n'ose meme pas regarder les yeux d'un pauvre,ca me rend coupable ou je crains le blesser de mon luxe,mohamed

une journée presque comme les autres,
une vie bouleverser, qui peut frapper chacun de nous
une vie atroce qui ne laisse pas de place pour les faibles
la vie
bravo pour c moment de réalité Layla

Petite cachotière préférant beauté à mendicité,
Pour ces quelques traits fardés sur ton visage,
Tu prives le malheureux de son doux breuvage,
Je suis idem à toi,la rédemption en complicité.

Bien à toi.

Mohamed : Moi aussi, je me sens coupable près d'un mendiant!!
Coupable d'avoir un toit, de quoi manger, ect....
Limite, sans mauvaise fois, si j'ai envie d'échanger ma place avec la leur pour me faire pardonner...

Mais bon, on a la chance de pouvoir vivre décemment, alors il faut en profiter ET PARTAGER!!!


Henry le poète : Merci pour ton commentaire, c'est la loi de la jungle, en ville aussi!!!
C'est vrai sa peut arriver à n'importe qui... c'est pour cela qu'il ne faut jamais oublier l'essentiel, avoir les pieds sur terre...


Celui qui sait :
Si seulement j'avais su... Mais j'aurais changer quoi?? peut être aurait-il eu moins faim se soir là???!!

Le plus important c'es ce que je sait maintenant et ce que je fait, pour aider les mendiants!





Chers amis poètes : Partagez vos richesses, comme vous partagez votre passion pour l'écriture!! SVP!!!


Sincèrement,

LAYLA