Souffrance

firdaws a écrit:

Je voudrais changer ma souffrance
Contre une autre plus douce.
Je voudrais la quitter
Elle est trop dense.
Toutes mes blessures cicatrisées
Ne m’ont fait oublier la douleur
Tamisée entre mes yeux.
Mon cœur crédule me dit :
La souffrance est fidèle amie !
J’en conviens, elle est toujours là
Dans ma voix,
Qui ne cache ses pleurs
Qui se livre comme l’horizon à la pluie,
Qui s’ouvre en fine raillerie devant mes rêves.
Je voudrais échanger l’épine de mon âme
Contre le parfum séché de mes larmes
Contre les mots étouffés en moi,
Les mots qui pleurent en silence
Sur la joue de mes souffrances.
Je voudrais, que l’abîme
Dans mon cœur
S’écœure, s’abîme
Peut-être qu’une étoile
Naîtra sur le littoral
De mes yeux, prendra les voiles
Vers l’océan du soleil.
Je voudrais une étoile
Qui fera abstraction au noir
Qui me noie.

mohamed kojok a écrit:
le soleil ne tarderait pas à briller et effaçer l'obscurité

tres beau texte,ravi de te lire

yefimia a écrit:(sic)"Il y à plus d'héroîsme à souffrir longtemps qu'à mourir vite".

Diatre, quel poème touchant.
Merci pour le partage.

Yefi

sarah a écrit:La souffrance ou être sous soufre
Pour échapper à la souffrance il faut enjamber les collines du soufre
Qui s’étendent sans l’esprit, le cœur et le corps, se mettre face à face avec les causes
Les connaitre, les analyser, pour les dénouer. Reste que dire et plus probable que faire

nisrine nacer a écrit:Qui connaît sa douleur la décime. Mais qui connaît sa joie la décuple: Jean Prieur

atouthasard a écrit:La douleur est un mot qui pleur
La douleur est un maux qui l'heure
La douleur est l’horloge du cœur
La douleur c’est le maux d’un an-vers

Soir…
devoir plume
Au chevet d’un miroir….

Réal

firdaws a écrit:

Je voudrais changer ma souffrance
Contre une autre plus douce.
Je voudrais la quitter
Elle est trop dense.
Toutes mes blessures cicatrisées
Ne m’ont fait oublier la douleur
Tamisée entre mes yeux.
Mon cœur crédule me dit :
La souffrance est fidèle amie !
J’en conviens, elle est toujours là
Dans ma voix,
Qui ne cache ses pleurs
Qui se livre comme l’horizon à la pluie,
Qui s’ouvre en fine raillerie devant mes rêves.
Je voudrais échanger l’épine de mon âme
Contre le parfum séché de mes larmes
Contre les mots étouffés en moi,
Les mots qui pleurent en silence
Sur la joue de mes souffrances.
Je voudrais, que l’abîme
Dans mon cœur
S’écœure, s’abîme
Peut-être qu’une étoile
Naîtra sur le littoral
De mes yeux, prendra les voiles
Vers l’océan du soleil.
Je voudrais une étoile
Qui fera abstraction au noir
Qui me noie.

Ménestrelle a écrit:

C'est ce que j'aime avec la poésie, c'est de transmettre le vivant, le ressenti. Toutes les émotions qu'elles quelles soient, colère, douceur, tendresse, amertume, ivresse, sensation, souffrance, délivrance, amour, amitié, etc.
C'est ce que j'aime chez un poète, ce qu'il égrène.
Ça me parle fort ton poème, oui, la souffrance, on la rencontre un jour, peu importe sa durée et sa densité, ça fait toujours mal, c'est notre lot de vie. Mais quand elle est écrite, on dirait une étincelle de paix. Et c'est magique...

firdaws a écrit:

Je voudrais changer ma souffrance
Contre une autre plus douce.
Je voudrais la quitter
Elle est trop dense.
Toutes mes blessures cicatrisées
Ne m’ont fait oublier la douleur
Tamisée entre mes yeux.
Mon cœur crédule me dit :
La souffrance est fidèle amie !
J’en conviens, elle est toujours là
Dans ma voix,
Qui ne cache ses pleurs
Qui se livre comme l’horizon à la pluie,
Qui s’ouvre en fine raillerie devant mes rêves.
Je voudrais échanger l’épine de mon âme
Contre le parfum séché de mes larmes
Contre les mots étouffés en moi,
Les mots qui pleurent en silence
Sur la joue de mes souffrances.
Je voudrais, que l’abîme
Dans mon cœur
S’écœure, s’abîme
Peut-être qu’une étoile
Naîtra sur le littoral
De mes yeux, prendra les voiles
Vers l’océan du soleil.
Je voudrais une étoile
Qui fera abstraction au noir
Qui me noie.