Assis tous deux à ce bureau.

Quand au lever du jour folle pensée bourdonne
Et que comme l’insecte elle vient me tracasser,
Je me lève en sueur afin de la chasser
Et me prends à rêver qu’enfin je lui pardonne.

Trop fragile est mon cœur il faut que j’abandonne
J'ai trop accompagné cet amour fracassé
Le lien est vraiment mort car de doutes lassé
Il y a trop longtemps que sans prendre je donne.

Assis à ce bureau nous parlons d’avenir :
De celui qui détruit ce qui s’est vu bénir
Un de ces jours d’automne en cette humble chapelle.

Le juge est devant nous écoutant la rancœur
Du naufrage des ans et elle nous rappelle
Que ne subsistera, ni perdant ni vainqueur


demain
je passe devant le notaire après la non-conciliation....partage avant
le grand naufrage.! Mais après tout cela ne me fait plus peur car mon
corps et mon esprit aspirent à la paix des jours qui vont venir où je
ne devrais penser qu'à moi . Il est des combats plus importants que ces
circonstances que nous sommes des milliers à vivre.

Et puis.....c'est cela aussi la liberté !

Si en cette situation,tu vois ton chemin de liberté,
Saches qu'il faut t'accepter en cette"cruelle"vérité,
Ainsi donc,sur le choix de l'antonyme tu t'es trompée,
Honneur à ta personne,tu ne t'es point agrippée,
Le Un se divise de son contraire pour devenir deux,
Temps est venu,du codicille,de faire un avoir en adieu,
A défaut,au bas du parchemin,de signer en forme passion,
Tu as,du Marquis,ses salutations et toute sa compassion.

ma chère amie de l'autre rive je rehoins mon cousin dans sa pensée
comme tu ne t'es pas agrippée alors tu as toutes les chances de ton côté !

Un gros câlin du Québec !

La pensée cet insecte indomptable vous pique au fond, l’avantage c’est quelle fait sortir du 'sang vers' de votre plume pour notre plaisir, ainsi on devient, nous, l’insecte qui se nourrit du sang de votre plume.
Pour être plus sérieux : je crois que vos plaies autopsiées par votre conscience, deviennent plus légeres à supporter. Et que vous faite face à vos chagrins avec courage.
De toute façon , merci pour ce partage douloureux qui nous rappel que le destin « ou le quotidien »est cruel, que son venin touche à tout même au lien sacré ou à l’amour qu’on croit eternel.

J’ai une tristesse au cœur,en lisant ce texte. je ne suis pas pour le divorce, bien que je sais qu’il est seul remède quand ça va trop mal dans le couple.
Merci pour ce partage beau et douloureux à la fois.