8 Mars au Maroc
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8 Mars au Maroc
...L'évolution socio-économique du Maroc a rendu nécessaire l'amélioration du statut de la femme, le Royaume ayant fait de la promotion de la condition féminine un objectif stratégique pour la consolidation de l'Etat de droit.
Dorénavant, grâce à la haute sollicitude Royale, aux efforts de la société civile et à l'attachement de toutes les composantes de la nation à la reconnaissance du rôle de la femme et de sa citoyenneté pleine et entière comme condition de succès du projet sociétal, la femme marocaine est au centre du processus de développement.
Aujourd'hui, la société civile a compris que le retard de la femme peut être une cause majeure du retard de toute une société, et qu'aucun pays ne saurait aller de l'avant alors que le génie féminin est tenu à l'écart.
Les réformes introduites au niveau du code de la famille sont venues concrétiser le rêve que les femmes marocaines ont toujours nourri et pour la réalisation duquel elles ont lutté sans relâche afin de jouir des conditions d'une vie décente et de voir traduits dans les faits leurs droits tant aux niveaux, politique, socio-économique que culturel.
Elles ont également placé toutes les composantes de la société marocaine devant leurs responsabilités, pour la réalisation de ce nouvel acquis qui a mis le Maroc sur le chemin de l'édification d'une société moderne et prospère, avec comme cellule de base une famille harmonieuse et forte par la réhabilitation de la femme.
Grâce aux efforts déployés par les différentes composantes de la société, et à la volonté exprimée au plus haut niveau pour promouvoir la condition de la femme, 33 pc des femmes marocaines sont actives, dont 25 pc sont chefs de famille et elles sont de plus en plus nombreuses à accéder aux postes de responsabilité et de décision. Le Gouvernement marocain compte ainsi deux femmes ministres, et les femmes sont présentes à une large échelle dans l'enseignement, dans la médecine (24 pc), dans la profession d'avocat et de dentiste (30 pc) alors que 6.000 femmes sont chefs d'entreprise et un tiers des fonctionnaires de l'Etat sont de sexe féminin.
D'autre part, et dans la perspective des prochaines élections législatives, les listes se multiplient et quelque 35 femmes ont exprimé leur intention de se présenter à ce scrutin, sachant que les partis ont d'ores et déjà convenu que 30 femmes seront parlementaires (sur 250) au lieu de trois actuellement, quels que soient donc les résultats de ces élections.
Nul doute que les nouveautés apportées par le projet du code de la famille ont répondu à plusieurs interrogations et attentes pour l'amélioration des conditions contraignantes que vit la femme et qui se manifestent à travers plusieurs comportements iniques.
Toutefois, si ces réformes ne sont pas accompagnées d'un effort massif d'éducation, notamment en matière de scolarisation des filles, et de programmes véhiculant les nouveaux principes, le droit à lui seul ne saurait impulser la dynamique égalitaire que le nouveau statut de la femme s'attache à apporter.
Bouchra FADEL
Source : MAP
Dorénavant, grâce à la haute sollicitude Royale, aux efforts de la société civile et à l'attachement de toutes les composantes de la nation à la reconnaissance du rôle de la femme et de sa citoyenneté pleine et entière comme condition de succès du projet sociétal, la femme marocaine est au centre du processus de développement.
Aujourd'hui, la société civile a compris que le retard de la femme peut être une cause majeure du retard de toute une société, et qu'aucun pays ne saurait aller de l'avant alors que le génie féminin est tenu à l'écart.
Les réformes introduites au niveau du code de la famille sont venues concrétiser le rêve que les femmes marocaines ont toujours nourri et pour la réalisation duquel elles ont lutté sans relâche afin de jouir des conditions d'une vie décente et de voir traduits dans les faits leurs droits tant aux niveaux, politique, socio-économique que culturel.
Elles ont également placé toutes les composantes de la société marocaine devant leurs responsabilités, pour la réalisation de ce nouvel acquis qui a mis le Maroc sur le chemin de l'édification d'une société moderne et prospère, avec comme cellule de base une famille harmonieuse et forte par la réhabilitation de la femme.
Grâce aux efforts déployés par les différentes composantes de la société, et à la volonté exprimée au plus haut niveau pour promouvoir la condition de la femme, 33 pc des femmes marocaines sont actives, dont 25 pc sont chefs de famille et elles sont de plus en plus nombreuses à accéder aux postes de responsabilité et de décision. Le Gouvernement marocain compte ainsi deux femmes ministres, et les femmes sont présentes à une large échelle dans l'enseignement, dans la médecine (24 pc), dans la profession d'avocat et de dentiste (30 pc) alors que 6.000 femmes sont chefs d'entreprise et un tiers des fonctionnaires de l'Etat sont de sexe féminin.
D'autre part, et dans la perspective des prochaines élections législatives, les listes se multiplient et quelque 35 femmes ont exprimé leur intention de se présenter à ce scrutin, sachant que les partis ont d'ores et déjà convenu que 30 femmes seront parlementaires (sur 250) au lieu de trois actuellement, quels que soient donc les résultats de ces élections.
Nul doute que les nouveautés apportées par le projet du code de la famille ont répondu à plusieurs interrogations et attentes pour l'amélioration des conditions contraignantes que vit la femme et qui se manifestent à travers plusieurs comportements iniques.
Toutefois, si ces réformes ne sont pas accompagnées d'un effort massif d'éducation, notamment en matière de scolarisation des filles, et de programmes véhiculant les nouveaux principes, le droit à lui seul ne saurait impulser la dynamique égalitaire que le nouveau statut de la femme s'attache à apporter.
Bouchra FADEL
Source : MAP
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: 8 Mars au Maroc
Pour quoi un seul jour pour la femme? N’a-t-elle pas le droit à l’hommage pour toute la vie ?
Au Kenya, il y'a un village du nom de Umoja, qui jouxte le parc national de Samburu, là, il n’y a que des femmes. Fuyant les mutilations sexuelles, les mariages forcés et la violence conjugale, elles ont trouvé refuge dans ce havre de paix fondé en 1990. Solidaires, les habitantes d’Umoja se sont créé une nouvelle vie et exercent des activités traditionnellement masculines, comme l’élevage ou l’abattage. Une véritable provocation pour la société patriarcale kényane.
Qui peut dire à ces femmes que le 8 mars est leur fête !
Que les hommes ne sont pas leurs ennemis.
Au Kenya, il y'a un village du nom de Umoja, qui jouxte le parc national de Samburu, là, il n’y a que des femmes. Fuyant les mutilations sexuelles, les mariages forcés et la violence conjugale, elles ont trouvé refuge dans ce havre de paix fondé en 1990. Solidaires, les habitantes d’Umoja se sont créé une nouvelle vie et exercent des activités traditionnellement masculines, comme l’élevage ou l’abattage. Une véritable provocation pour la société patriarcale kényane.
Qui peut dire à ces femmes que le 8 mars est leur fête !
Que les hommes ne sont pas leurs ennemis.
Yonlihinza Amadou- Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 26/06/2008
Re: 8 Mars au Maroc
Tous les ans, c'est le même débat qui revient sur les médias : Pourquoi une Journée de la femme?
Avons-nous encore besoin de rappeler « L'égalité entre les sexes »...
Le temps a passé depuis la naissance de l'idée qui a été lancée en 1910 par une journaliste allemande, Clara Zetkin, alors que des femmes socialistes de tous pays sont réunies à Copenhague pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote...
Le temps à passé depuis 1917 pour fixer la date du 8 mars, en référence à la journée de grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg (le 23 février dans le calendrier julien), qui donne le signal de la Révolution russe cette même année...
Le temps a passé, après 1945, la Journée internationale de la femme devient une tradition dans le monde entier. Mais il faudra attendre 1977 pour qu'elle soit reconnue par les Nations Unies...
Malgré son universalité, la Journée de la femme reste controversée. Un siècle après sa création, cet évènement a-t-il toujours du sens? En a-t-il jamais eu un puisque la femme n'est pas une espèce en voie de disparition...
Avons-nous encore besoin de rappeler « L'égalité entre les sexes »...
Le temps a passé depuis la naissance de l'idée qui a été lancée en 1910 par une journaliste allemande, Clara Zetkin, alors que des femmes socialistes de tous pays sont réunies à Copenhague pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote...
Le temps à passé depuis 1917 pour fixer la date du 8 mars, en référence à la journée de grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg (le 23 février dans le calendrier julien), qui donne le signal de la Révolution russe cette même année...
Le temps a passé, après 1945, la Journée internationale de la femme devient une tradition dans le monde entier. Mais il faudra attendre 1977 pour qu'elle soit reconnue par les Nations Unies...
Malgré son universalité, la Journée de la femme reste controversée. Un siècle après sa création, cet évènement a-t-il toujours du sens? En a-t-il jamais eu un puisque la femme n'est pas une espèce en voie de disparition...
Re: 8 Mars au Maroc
pour momor, loubay, sarah et pour nous tous :
1857 : le mythe des origines ?
La légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857... événement qui n’a en réalité jamais eu lieu !
Par contre l’origine de cette journée s’ancre bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.
Et après ?
La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan.
1857 : le mythe des origines ?
La légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857... événement qui n’a en réalité jamais eu lieu !
Par contre l’origine de cette journée s’ancre bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.
Et après ?
La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan.
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Re: 8 Mars au Maroc
Je crois que la fête de 8 Mars doit continuer d'exister et d'être fêtée.
Le combat des femmes pour leurs droits est loin d'être fini. Partout dans le monde,
la discrimination envers la femme existe sous différents visages.
Pourquoi en France même, les femmes sont-elles sous payées par rapport aux hommes
pour le même travail. Combien y a t-il des femmes politiques ou chefs d'entreprises
dans les pays comme Chine, Inde, Russie, pays de l'Est ou l'Afrique?
Non, ce n'est pas fini.
Et puis, ça nous fait plaisir à nous les homms de vous offrir les fleurs et les baisers
au moins une fois dans l'année (LOL)
Femme je vous aime.....
Le combat des femmes pour leurs droits est loin d'être fini. Partout dans le monde,
la discrimination envers la femme existe sous différents visages.
Pourquoi en France même, les femmes sont-elles sous payées par rapport aux hommes
pour le même travail. Combien y a t-il des femmes politiques ou chefs d'entreprises
dans les pays comme Chine, Inde, Russie, pays de l'Est ou l'Afrique?
Non, ce n'est pas fini.
Et puis, ça nous fait plaisir à nous les homms de vous offrir les fleurs et les baisers
au moins une fois dans l'année (LOL)
Femme je vous aime.....
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: 8 Mars au Maroc
Bientôt la journée de la femme que fera-t-on pour elle?
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: 8 Mars au Maroc
des femmes qui méritent d'être saluées:
*Myriem Chadid est une Marocaine, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur et enseignante à l'Université
Sophia Antipoles de Nice. Elle est la première astronome femme partie en expédition au Pôle Sud pour valider si l'antarctique peut être un observatoire pouvant permettre d'étudier le futur et les étoiles. Un accueil triomphal lui a été réservé lors de la rencontre nationale sur la recherche scientifique qui s'est déroulée les 3 et 4 mars à Skhirat-Maroc
*Myriem Chadid est une Marocaine, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur et enseignante à l'Université
Sophia Antipoles de Nice. Elle est la première astronome femme partie en expédition au Pôle Sud pour valider si l'antarctique peut être un observatoire pouvant permettre d'étudier le futur et les étoiles. Un accueil triomphal lui a été réservé lors de la rencontre nationale sur la recherche scientifique qui s'est déroulée les 3 et 4 mars à Skhirat-Maroc
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
La Femme au Mali
La Femme au Mali [11-2000] |
Le Mali fait partie des pays subsahariens qui côtoient quotidiennement la pauvreté, les carences sanitaires, la ruralité extrême dans son système social et ses coutumes. Depuis que le président Konaré est au pouvoir, son dernier mandat arrivant à terme en 2002, la vie des maliens et des maliennes a changé : état des lieux.
Lorsque la vie change, cela n'implique pas forcément une évolution positive. Cependant, la base du changement, c'est le mouvement qui s'exprime à travers des expériences, des prises de conscience, des actions, des erreurs, des remises en question et de la persévérance. A ce titre, le gouvernement malien a mis au point une façon tout à fait originale de faire évoluer le respect des droits humains en son pays et en particulier celui des femmes. Loin de faire l'unanimité, il a le mérite de jouer volontairement la carte de la progression et de la responsabilisation du peuple.
En effet, en 1997, le ministère de la promotion de la femme a créé le comité national contre la violence perpétrée à l'égard des femmes en collaboration avec toutes les ONG présentes sur le terrain. Durant plus d'un an, les ONG ont pu enquêter et constituer un rapport de recommandations qu'elles ont remis au ministère en octobre 1998 et qui concernait Les Mutilations Génitales Féminines en particulier (le Mali faisant parti des pays africains où cette coutume est majoritairement pratiquée).
Le gouvernement a ainsi élaboré deux plans d'action, pour éliminer ce fléau, étalés jusqu'en 2008. La première phase programmée pour la période allant de 1999 à 2004 concentrera son opération sur l'éducation et la propagation de l'information concernant les méfaits de cette pratique au niveau de la santé des femmes mais aussi ceux causés sur la cellule familiale. La deuxième phase se déroulera de 2004 à 2008 et sera consacrée à l'adoption de nouvelles lois en faveur des femmes et de l'élimination de la pratique de l'excision. La démarche est simple : informer, rééduquer les individus, hommes, femmes et enfants afin que les lois, instaurées par la suite, puissent être respectées et utilisées le plus possible. Outre ce programme national, des groupes de femmes, à l'origine d'initiatives locales, revendiquent de plus en plus leurs droits en matière de responsabilités familiales et sociales, notamment en matière d'accès au logement ou à la propriété foncière.
Car il faut bien le dire également, l'émancipation des maliennes, la reconnaissance de leur rôle au sein de la famille et de la société appartiennent à un début de réalité qu'il est indispensable de développer. La femme malienne assume traditionnellement la gestion quotidienne des affaires domestiques et ses compétences sont multiples dans ce domaine : ménagère, paysanne au champ, vendeuse au marché, artisane dans des ateliers de poterie. Des initiatives locales, menées par des associations diverses, tentent de répandre l'idée que la santé de la femme et sa place dans la société sont indispensables à la croissance générale du pays.
Cependant, certaines pratiques coutumières et traditionnelles mettent un frein à d'autres envolées prometteuses. Ainsi, l'une d'entre elles fait que des enfants, issus d'un couple, soient la propriété du mari. Les décisions les concernant sont souvent prises, sans êtres trop discutées, par les frères et sœurs ou les parents du mari. La mère a rarement le droit d'intervenir ! Quant à l'avenir des filles, il est souvent élaboré en dehors de toute scolarité, ce qui limite dramatiquement leur insertion future au sein même de la vie sociale du pays. Les filles naissent pour devenir, dans la plupart des cas, l'une des épouses d'un mari souvent non désiré. La polygamie reste donc également une coutume encore répandue au Mali et fait partie d'une des discriminations toujours perpétrées à l'égard des femmes. En outre, la violence dont elles sont victimes, aussi bien sur le plan général que sur le plan familial, n'est pas reconnue ni condamnée par aucune loi en vigueur. Seul un plan d'action national existe relatif aux droits des femmes maliennes avec des services d'aide qui sont disponibles, surtout dans les grandes villes.
Bien que la situation des femmes maliennes ne fasse pas état d'une avancée évidente, celles-ci ont tout de même le droit de se réunir, de parler de leur avenir et des changements qui doivent s'opérer en leur faveur dans la société. Elles ont le droit de se faire entendre dans l'enceinte d'associations créées à cet effet, d'élaborer des projets et des revendications qui remontent parfois jusqu'aux oreilles et aux yeux du gouvernement et du chef de l'état. Mais ici encore, c'est une réconciliation entre hommes et femmes qu'il faut essayer de promouvoir et au-delà, la communication entre eux.
Quoi de plus parlant que la découverte de cette chercheuse, dépêchée au Mali pour mener une enquête concernant la pratique de l'excision, lorsqu'elle a entendu le chef d'un village lui répondre qu'il ignorait l'existence de l'Association des Femmes Maliennes, alors que la présidente de la section locale de cette association n'était autre que… l'une de ses femmes !
| |
Source : ONU, US dept, Amnesty Photo : Entr'aide France Mali |
AMADOU- Invité
Re: 8 Mars au Maroc
Merci Amadou, on a appris beaucoup de choses avec toi.
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: 8 Mars au Maroc
Les dix dernières années ont été décisives dans la vie de la femme marocaine qui a marqué de son empreinte tous les domaines grâce aux libertés accordées notamment par le Code de la Famille, celui de la nationalité, le Fonds d'appui pour la promotion de la représentation des femmes et la levée par le Maroc des réserves sur la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme.
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: 8 Mars au Maroc
points noirs à traiter :
Malgré les grandes avancées enregistrées dans tous les domaine, plusieurs défis sont à soulever tels que la promotion des droits sociaux, économiques et culturels à travers la scolarisation, la lutte contre la pauvreté, la promotion de la culture de l’égalité entre les deux sexes et la lutte contre les stéréotypes qui limitent parfois les capacités de la femme dans la société.
La lutte contre le mariage forcé, qui demeure encore une pratique courante dans qlq pays, la lutte contre la violence à l’égard des femmes, le viol, l’analphabétisme des femmes, l’abandon scolaire, le travail des petites bonnes, l’amélioration des conditions d’accouchement des femmes dans les zones rurales… sont autant de points noirs à traiter.
Article de "Houria Ben Moussa"
Malgré les grandes avancées enregistrées dans tous les domaine, plusieurs défis sont à soulever tels que la promotion des droits sociaux, économiques et culturels à travers la scolarisation, la lutte contre la pauvreté, la promotion de la culture de l’égalité entre les deux sexes et la lutte contre les stéréotypes qui limitent parfois les capacités de la femme dans la société.
La lutte contre le mariage forcé, qui demeure encore une pratique courante dans qlq pays, la lutte contre la violence à l’égard des femmes, le viol, l’analphabétisme des femmes, l’abandon scolaire, le travail des petites bonnes, l’amélioration des conditions d’accouchement des femmes dans les zones rurales… sont autant de points noirs à traiter.
Article de "Houria Ben Moussa"
karim safriwi- Nombre de messages : 615
Date d'inscription : 03/07/2008
Re: 8 Mars au Maroc
En Algérie, le 8 mars est fêté officiellement par ceux là même qui , sous couvert de chariaa ( de laquelle ils font une lécture spécieuse) concoctent et font adopter par des assemblées de béni-oui-oui, où siégent des femmes (si, si !) des lois indignes et un code de la famille indécent.
Ma fille, majeure, bac plus cinq, s'est mariée avec ma bénédiction filiale et mon autorisation administrative ( la loi ! ). Une grosse mésentente avec son macho de mari, et elle divorce ( à l'amiable, s'il vous plait !) : six mois de procédures pendant lesquels son ex-mari, libre comme l'air, a pu reprendre épouse, pendant que ma fille subissait une torture administrative particulièrement longue et cruelle , interminables attentes dans les prétoires, insidieuses questions portant sur sa moralité ( le divorce: un droit pour l'homme, une honte pour la femme) pour aboutir à un premier jugement qui doit être notifié( par ma fille) au procureur et en "mains propres" (sic) à son excellence ,( s'il veut bien l'accepter) et par voie d'huissier puis après un long délai de reflexion, un second jugement que nous avons "accompagné" à la mairie pour transcription sur le registre d'état-civil.
Sur l'extrait d'acte de naissance de ma fille, il y aura la mention "divorcée", pas sur celui de son ex-mari, pendant plus de six mois elle était "inmariable", pas lui. Dans la société moyen-âgeuse, il est le remarié triomphant, elle, la pauvre divorcée...
ALORS, fêter cette journée dans nos pays est une énième insulte à la femme , à ma fille, à ces éternelles mineures victimes de la loi !
Ma fille, majeure, bac plus cinq, s'est mariée avec ma bénédiction filiale et mon autorisation administrative ( la loi ! ). Une grosse mésentente avec son macho de mari, et elle divorce ( à l'amiable, s'il vous plait !) : six mois de procédures pendant lesquels son ex-mari, libre comme l'air, a pu reprendre épouse, pendant que ma fille subissait une torture administrative particulièrement longue et cruelle , interminables attentes dans les prétoires, insidieuses questions portant sur sa moralité ( le divorce: un droit pour l'homme, une honte pour la femme) pour aboutir à un premier jugement qui doit être notifié( par ma fille) au procureur et en "mains propres" (sic) à son excellence ,( s'il veut bien l'accepter) et par voie d'huissier puis après un long délai de reflexion, un second jugement que nous avons "accompagné" à la mairie pour transcription sur le registre d'état-civil.
Sur l'extrait d'acte de naissance de ma fille, il y aura la mention "divorcée", pas sur celui de son ex-mari, pendant plus de six mois elle était "inmariable", pas lui. Dans la société moyen-âgeuse, il est le remarié triomphant, elle, la pauvre divorcée...
ALORS, fêter cette journée dans nos pays est une énième insulte à la femme , à ma fille, à ces éternelles mineures victimes de la loi !
senelbi- Nombre de messages : 89
loisirs : lecture, randonnée
Humeur : égale ?
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: 8 Mars au Maroc
je crois sentir ton mal
le divorce l'insulte, la honte infligée à la femme qui (n'a pas su grader son mari)
le mari, lui, le paon solicité par les autres pour le remarier et lui faire oublier "celle" qui n'a pas su le rendre heureux, lui l'homme!
une société de patriarche égocentrique qui ne voit en la chariâ que son coté benefique pour le masculin quitte à la défirmer.
le divorce l'insulte, la honte infligée à la femme qui (n'a pas su grader son mari)
le mari, lui, le paon solicité par les autres pour le remarier et lui faire oublier "celle" qui n'a pas su le rendre heureux, lui l'homme!
une société de patriarche égocentrique qui ne voit en la chariâ que son coté benefique pour le masculin quitte à la défirmer.
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
Re: 8 Mars au Maroc
Une femme meurt de violences conjugales tous les quatre jours… Non, ce n’est ni dans un pays en guerre ni dans un Etat où la discrimination sexiste est inscrite dans la constitution, c’est en France, pays où l’égalité entre hommes et femmes est officiellement reconnue par la loi. Ce chiffre est le résultat d’une enquête menée sur deux années (2003 et 2004) pour le compte du ministère de la Cohésion sociale et publiée le 23 novembre. Elle se base sur les chiffres de la police et de la gendarmerie collectés dans le cadre de « morts violentes survenues au sein du couple », chiffres qui ne comptabilisent ni les faits non-élucidés, ni les disparitions, ni les suicides de femmes victimes de violences.
D’autres chiffres sont tout aussi alarmants : une femme sur dix en France et une femme sur trois qui se présente aux urgences déclare avoir été victime de violence conjugale. Et si il y a quinze jours, une jeune fille de 18 ans a été arrosée d’essence et brûlée vive à Neuilly-sur-Marne parce qu’elle avait refusé une demande en mariage de la part d’un de ses collègues, la mort de Marie Trintignant lors de l’été 2003 montre bien que même dans les milieux aisés, cultivés et « progressistes », la violence des hommes contre les femmes sévit et assassine.
L’oppression des femmes touche tous les pays et toutes les cultures, elle est encouragée par toutes les religions. En France, d’ailleurs, l’exemple du mépris contre les femmes vient de haut, comme l’ont montré les déclarations machistes de dirigeants tant du PS que de l’UMP face à leurs concurrentes !
Aussi, si en cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous affirmons notre entière solidarité avec celles et ceux qui se battent, partout dans le monde contre ces violences spécifiques faites aux femmes et pour l’égalité, c’est ici même, dans nos entreprises et nos quartiers, quotidiennement que nous devons lutter. Les violences et l’oppression que subissent des êtres humains, uniquement parce qu’elles sont nées femmes, sont tout aussi intolérables que les discriminations et violences que peuvent subir des êtres humains uniquement parce qu’ils sont nés noirs, arabes, juifs ou tziganes.
Le progrès de l’humanité se mesure au degrés de liberté des femmes, et il ne peut exister de société libre tant que 51% de la population mondiale se verra nier le statut d’êtres humains à part entière.
Pour l’égalité réelle dans l’entreprise comme dans tous les aspects de la vie, organisons-nous !
D’autres chiffres sont tout aussi alarmants : une femme sur dix en France et une femme sur trois qui se présente aux urgences déclare avoir été victime de violence conjugale. Et si il y a quinze jours, une jeune fille de 18 ans a été arrosée d’essence et brûlée vive à Neuilly-sur-Marne parce qu’elle avait refusé une demande en mariage de la part d’un de ses collègues, la mort de Marie Trintignant lors de l’été 2003 montre bien que même dans les milieux aisés, cultivés et « progressistes », la violence des hommes contre les femmes sévit et assassine.
L’oppression des femmes touche tous les pays et toutes les cultures, elle est encouragée par toutes les religions. En France, d’ailleurs, l’exemple du mépris contre les femmes vient de haut, comme l’ont montré les déclarations machistes de dirigeants tant du PS que de l’UMP face à leurs concurrentes !
Aussi, si en cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous affirmons notre entière solidarité avec celles et ceux qui se battent, partout dans le monde contre ces violences spécifiques faites aux femmes et pour l’égalité, c’est ici même, dans nos entreprises et nos quartiers, quotidiennement que nous devons lutter. Les violences et l’oppression que subissent des êtres humains, uniquement parce qu’elles sont nées femmes, sont tout aussi intolérables que les discriminations et violences que peuvent subir des êtres humains uniquement parce qu’ils sont nés noirs, arabes, juifs ou tziganes.
Le progrès de l’humanité se mesure au degrés de liberté des femmes, et il ne peut exister de société libre tant que 51% de la population mondiale se verra nier le statut d’êtres humains à part entière.
Pour l’égalité réelle dans l’entreprise comme dans tous les aspects de la vie, organisons-nous !
UL CNT de Besançon
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: 8 Mars au Maroc
Une jeune religieuse morte crucifiée par des soeurs et un prêtre
BUCAREST - Une jeune religieuse roumaine a été crucifiée par un prêtre et quatre autres soeurs qui l'accusaient d'être possédée par le diable, a indiqué la police de Vaslui. Elle est décédée au monastère orthodoxe «Sainte-Trinité» de Tanacu (nord-est). Agée de 23 ans, Maricica Cornici a été retrouvée morte, enchaînée et baillonnée sur une croix, par le service d'ambulance qui avait été alerté par d'autres religieuses. Selon une porte-parole de la police du département de Vaslui, Mihaela Straub, «la victime avait été dans un premier temps séquestrée dans une annexe du monastère, les pieds et les mains liés, sans eau ni nourriture pendant plusieurs jours». «Le pope et les quatre soeurs ont affirmé avoir voulu exorciser cette jeune religieuse, qui, selon eux, était possédée», a-t-elle ajouté. «Nous avons célébré des messes pour la désenvoûter. Donc, d'un point de vue religieux, ce que nous avons fait est très correct», a pour sa part affirmé à l'agence Mediafax le Supérieur du monastère de Tanacu, Mgr Daniel. Contacté par l'AFP, un porte-parole du Patriarcat orthodoxe à Bucarest a estimé qu'il ne pouvait pas juger cet acte, car «je ne sais pas ce que cette fille a fait». |
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: 8 Mars au Maroc
Ankara,
Le parlement turc a approuvé à l’unanimité la proposition de loi visant à combattre la pratique des « crimes d’honneur »,
c’est à dire le meurtre par un membre de la famille d’une femme accusée d’avoir apporté la honte sur la famille. (…)
Selon les chiffres officiels, 43 femmes ont été victimes de crimes d’honneur en 2004,
et ce sujet a provoqué une réprobation publique depuis les récentes émissions télévisées et radiodiffusées sur cette question.
Les militants pour les droits humains affirment que le véritable nombre de ces meurtres est plus élevé que les chiffres officiels, puisque des familles font passer ces meurtres pour des suicides et que d’autres femmes assassinées sont portées disparues.
Malgré les réformes récentes, les militants considèrent que la législation n’offre pas de protection suffisante aux femmes. Selon la nouvelle loi, les municipalités et autorités locales seront obligés d’ouvrir des foyers pour les femmes victimes de violences, mais les moyens pour assurer leur sécurité seraient inadéquats selon les critiques.
Le nouveau code pénal du pays, qui sera adopté en août, cherche à être conforme aux droits des femmes de l’Union Européenne, pour permettre à la Turquie de la rejoindre. Aussi, la « protection de l’honneur de la famille » comme circonstance atténuante en cas de meurtre est abrogée, et ce nouveau code prévoit des peines plus lourdes pour ceux qui commettent des crimes d’honneur.
Mais, parmi les circonstances atténuantes, il reste la « provocation injustifiable », qui, selon les militants, pourra permettre des peines moins sévères pour ceux qui commettent des crimes d’honneur
Le parlement turc a approuvé à l’unanimité la proposition de loi visant à combattre la pratique des « crimes d’honneur »,
c’est à dire le meurtre par un membre de la famille d’une femme accusée d’avoir apporté la honte sur la famille. (…)
Selon les chiffres officiels, 43 femmes ont été victimes de crimes d’honneur en 2004,
et ce sujet a provoqué une réprobation publique depuis les récentes émissions télévisées et radiodiffusées sur cette question.
Les militants pour les droits humains affirment que le véritable nombre de ces meurtres est plus élevé que les chiffres officiels, puisque des familles font passer ces meurtres pour des suicides et que d’autres femmes assassinées sont portées disparues.
Malgré les réformes récentes, les militants considèrent que la législation n’offre pas de protection suffisante aux femmes. Selon la nouvelle loi, les municipalités et autorités locales seront obligés d’ouvrir des foyers pour les femmes victimes de violences, mais les moyens pour assurer leur sécurité seraient inadéquats selon les critiques.
Le nouveau code pénal du pays, qui sera adopté en août, cherche à être conforme aux droits des femmes de l’Union Européenne, pour permettre à la Turquie de la rejoindre. Aussi, la « protection de l’honneur de la famille » comme circonstance atténuante en cas de meurtre est abrogée, et ce nouveau code prévoit des peines plus lourdes pour ceux qui commettent des crimes d’honneur.
Mais, parmi les circonstances atténuantes, il reste la « provocation injustifiable », qui, selon les militants, pourra permettre des peines moins sévères pour ceux qui commettent des crimes d’honneur
Iness- Nombre de messages : 834
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