Mémos qui se givrent
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Mémos qui se givrent
Mémos qui se givrent
(chanson, humble hommage
à Léo que je l’aime beaucoup
à ma façon hein)
Volupteur pour un livre
Est un mot à apprendre
Un mémo qui se givre
Est un mot à tout prendre
Celui qui d’un refrain
Inscrit sous l’incertain
Voir rimer l’épithète
Monaco vu poète
Parabole à la danse
Un plancher, qui dévot
Je m’ennuie de ton dos
Mon Elsa vêtue d’anse
À la une est venue
Une clé défendue
Étant ce mal habile
Dévêtu dans la file
Être au poil tu me dis
Pour avoir sur ta peau
Plus qu’un zoo dans ta nuit
Mon épée à propos
Refrain
Et je me vis poète
Au subjonctif ailleurs
Tout au plus obsolète
Je murmure les fleurs
Si souvent immobile
À écrire au passé
Le passé est subtil
Au présent sous-titré
Le rempart des saisons
Incomplet par le haut
Par le bas aux raisons
Déserté par l’oiseau
La plume qui de noir
Se revêt d’oripeaux
Écrit sur deux appeaux
Ce cri large en dortoir
Le sommeil un détroit
Pour rêver de l’endroit
Une couche en travers
Une laine où la terre
Le mémo qui se givre
Est un mot à tout prendre
Volupteur en ce livre
Amarré à décembre
Et les gens crient poète
Au premier dictateur
Tout au plus une quête
Recueillir tous les pleurs
Se meuble dans l’étal
Un serment tant plié
Il fait seuil pour le pale
Ce repas ensaché
Moindres maux sans logis
L’hémistiche est ravi
Et le vers est devis
Nourrissant les ans-nuits
Et ces mots pour un mal
Et ces maux au total
Font la somme indicible
Plus ou moins divisible
Mais si je m’autorise
Au mot tôt qui me saoule
À deux mains sans méprise
Je vivrai dans la foule
Interdire un trottoir
Puits, mendier vous au temps
Pitance, l’an devoir
La lumière à l’encan
Et les gens lient poète
Au premier détracteur
Tout au plus une bête
Le sang froid est en chœur
Quand l’artère est si veine
De quêter parchemin
Le parvis n’est pas zen
Il sait tout de l’an-faim
Et il y a le Zola
Zone Émile affairée
Germinal est miné
Un mineur fait le pas
Maquillé en devin
Il n’est rien sans le phare
Poète sans papiers
Creusera l’incertain
Mais le vent si modeste
Oublia une feuille
Il a fait par ce geste
Rejaillir un recueil
Quand le mot sans papier
Vole un cœur à l’oral
Il écrit la nuitée
Ce sera en vers-bal
Et les gens sont poètes
Bien plus qu’une lueur
Tout au plus dans leur tête
Quand ils cueillent la fleur
(chanson, humble hommage
à Léo que je l’aime beaucoup
à ma façon hein)
Volupteur pour un livre
Est un mot à apprendre
Un mémo qui se givre
Est un mot à tout prendre
Celui qui d’un refrain
Inscrit sous l’incertain
Voir rimer l’épithète
Monaco vu poète
Parabole à la danse
Un plancher, qui dévot
Je m’ennuie de ton dos
Mon Elsa vêtue d’anse
À la une est venue
Une clé défendue
Étant ce mal habile
Dévêtu dans la file
Être au poil tu me dis
Pour avoir sur ta peau
Plus qu’un zoo dans ta nuit
Mon épée à propos
Refrain
Et je me vis poète
Au subjonctif ailleurs
Tout au plus obsolète
Je murmure les fleurs
Si souvent immobile
À écrire au passé
Le passé est subtil
Au présent sous-titré
Le rempart des saisons
Incomplet par le haut
Par le bas aux raisons
Déserté par l’oiseau
La plume qui de noir
Se revêt d’oripeaux
Écrit sur deux appeaux
Ce cri large en dortoir
Le sommeil un détroit
Pour rêver de l’endroit
Une couche en travers
Une laine où la terre
Le mémo qui se givre
Est un mot à tout prendre
Volupteur en ce livre
Amarré à décembre
Et les gens crient poète
Au premier dictateur
Tout au plus une quête
Recueillir tous les pleurs
Se meuble dans l’étal
Un serment tant plié
Il fait seuil pour le pale
Ce repas ensaché
Moindres maux sans logis
L’hémistiche est ravi
Et le vers est devis
Nourrissant les ans-nuits
Et ces mots pour un mal
Et ces maux au total
Font la somme indicible
Plus ou moins divisible
Mais si je m’autorise
Au mot tôt qui me saoule
À deux mains sans méprise
Je vivrai dans la foule
Interdire un trottoir
Puits, mendier vous au temps
Pitance, l’an devoir
La lumière à l’encan
Et les gens lient poète
Au premier détracteur
Tout au plus une bête
Le sang froid est en chœur
Quand l’artère est si veine
De quêter parchemin
Le parvis n’est pas zen
Il sait tout de l’an-faim
Et il y a le Zola
Zone Émile affairée
Germinal est miné
Un mineur fait le pas
Maquillé en devin
Il n’est rien sans le phare
Poète sans papiers
Creusera l’incertain
Mais le vent si modeste
Oublia une feuille
Il a fait par ce geste
Rejaillir un recueil
Quand le mot sans papier
Vole un cœur à l’oral
Il écrit la nuitée
Ce sera en vers-bal
Et les gens sont poètes
Bien plus qu’une lueur
Tout au plus dans leur tête
Quand ils cueillent la fleur
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Mémos qui se givrent
Etonnant ton style, simple et impossible à copier.
J’aime bien tes textes dynamiques, on dirait qu’ils ont toujours la voix haute.
Qu’ils crient fort leurs pensées, n’hésitent pas sur le choix des mots pour plus de charme.
A te relire.
J’aime bien tes textes dynamiques, on dirait qu’ils ont toujours la voix haute.
Qu’ils crient fort leurs pensées, n’hésitent pas sur le choix des mots pour plus de charme.
A te relire.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
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