Plaisirs inassouvis
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Plaisirs inassouvis
Femmes filles, dames demoiselles,
elles passent légères sous nos fenêtres,
caressant notre regard de leurs ailes,
elles laissent leur parfum dans nos têtes.
Du coin de l'oeil, discrets, on les observe,
prêts pour un moment, à partager leurs rêves.
On voudrait les suivre jusqu'au bout du monde,
on reste planté là, nos rêves vagabondent.
Il suffirait qu'une fois elles nous sourient,
que leurs regards s'attardent, un instant, attendris,
nous nous verrions plus beaux et plus grands,
même si ce n'est que pour un instant.
Pour un visage, le bruit d'un pas ou un parfum,
nous courrons exaltés, comme si c'était la fin.
Elles ont la délicatesse des pétales de rose,
elles sont le fruit défendu, pour lequel je n'ose.
Elles sont l'espoir des lendemains qui chantent
elles sont celles avec qui, c'est tous les jours Dimanche.
Et pourtant quelquefois, elles nous font souffrir,
et pourtant pour elles, on est prêt à mourir.
Et plus les années passent, plus on perd leurs traces,
nous obligeant chaque jour, à nous voir bien en face.
Vivrai je mille siècles pour toutes les aimer?
Elles ont toute leur vie pour vivre en liberté.
Je vois par la fenêtre pointer, l'automne de ma vie,
elle fut ornementée de plaisirs inassouvis.
elles passent légères sous nos fenêtres,
caressant notre regard de leurs ailes,
elles laissent leur parfum dans nos têtes.
Du coin de l'oeil, discrets, on les observe,
prêts pour un moment, à partager leurs rêves.
On voudrait les suivre jusqu'au bout du monde,
on reste planté là, nos rêves vagabondent.
Il suffirait qu'une fois elles nous sourient,
que leurs regards s'attardent, un instant, attendris,
nous nous verrions plus beaux et plus grands,
même si ce n'est que pour un instant.
Pour un visage, le bruit d'un pas ou un parfum,
nous courrons exaltés, comme si c'était la fin.
Elles ont la délicatesse des pétales de rose,
elles sont le fruit défendu, pour lequel je n'ose.
Elles sont l'espoir des lendemains qui chantent
elles sont celles avec qui, c'est tous les jours Dimanche.
Et pourtant quelquefois, elles nous font souffrir,
et pourtant pour elles, on est prêt à mourir.
Et plus les années passent, plus on perd leurs traces,
nous obligeant chaque jour, à nous voir bien en face.
Vivrai je mille siècles pour toutes les aimer?
Elles ont toute leur vie pour vivre en liberté.
Je vois par la fenêtre pointer, l'automne de ma vie,
elle fut ornementée de plaisirs inassouvis.
jeanmarc- Nombre de messages : 38
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Plaisirs inassouvis
jeanmarc a écrit:Femmes filles, dames demoiselles,
elles passent légères sous nos fenêtres,
caressant notre regard de leurs ailes,
elles laissent leur parfum dans nos têtes.
Du coin de l'oeil, discrets, on les observe,
prêts pour un moment, à partager leurs rêves.
On voudrait les suivre jusqu'au bout du monde,
on reste planté là, nos rêves vagabondent.
Il suffirait qu'une fois elles nous sourient,
que leurs regards s'attardent, un instant, attendris,
nous nous verrions plus beaux et plus grands,
même si ce n'est que pour un instant.
Pour un visage, le bruit d'un pas ou un parfum,
nous courrons exaltés, comme si c'était la fin.
Elles ont la délicatesse des pétales de rose,
elles sont le fruit défendu, pour lequel je n'ose.
Elles sont l'espoir des lendemains qui chantent
elles sont celles avec qui, c'est tous les jours Dimanche.
Et pourtant quelquefois, elles nous font souffrir,
et pourtant pour elles, on est prêt à mourir.
Et plus les années passent, plus on perd leurs traces,
nous obligeant chaque jour, à nous voir bien en face.
Vivrai je mille siècles pour toutes les aimer?
Elles ont toute leur vie pour vivre en liberté.
Je vois par la fenêtre pointer, l'automne de ma vie,
elle fut ornementée de plaisirs inassouvis.
me voici,admirant ton texte,specialite femme,mohamed
mohamed kojok- Nombre de messages : 281
loisirs : lecture et sport
Humeur : calme
Date d'inscription : 11/01/2008
Re: Plaisirs inassouvis
merci de cette admiration mohamed
jeanmarc- Nombre de messages : 38
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Plaisirs inassouvis
Aux regards des belles dames d'aujourd'hui,que de rêves restent inassouvis,
D'une beauté féminine née d'une éternelle résurrection naissent d'autres envies,
L'Amour se porterait-il sur le renouveau,donné au temps présent,plus jeune,
Pour oublier dans ce temps qui est encore mien que de la passion je jeûne.
D'une beauté féminine née d'une éternelle résurrection naissent d'autres envies,
L'Amour se porterait-il sur le renouveau,donné au temps présent,plus jeune,
Pour oublier dans ce temps qui est encore mien que de la passion je jeûne.
Invité- Invité
Re: Plaisirs inassouvis
bravo pour cette jolie suite et merci
jeanmarc- Nombre de messages : 38
Date d'inscription : 22/12/2008
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Plaisirs inassouvis
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Antoine Pol
né à Douai le 23 août 1888 et est mort à Seine Port le 21 juin 1971
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Antoine Pol
né à Douai le 23 août 1888 et est mort à Seine Port le 21 juin 1971
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Plaisirs inassouvis
Texte et coms sublimes
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
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