La nuit

CELUI QUI SAIT a écrit:Cela se nomme être un étranger en la création,serais-tu un marginal comme moi?.

Philippe a écrit:

CELUI QUI SAIT a écrit:Cela se nomme être un étranger en la création,serais-tu un marginal comme moi?.

Etre à la fois étranger et indissociable c'est la vocation d'un trait d'union.
Je suis La et En la création, donc fatalement autochtone!
Ma marginalité ne réside qu'en l'orgueil démesuré qui me conduit à penser que la création n'existe que parce que Je Suis.
Etre où ne pas être comme dirait l'autre!!! j'ai choisi d'être.

Amicalement Philippe

CELUI QUI SAIT a écrit:
Alors tu en viendras un jour ou l'autre à l'aberration même de la vie.....Toute une philosophie.Le démiurge(autant qu'il puisse exister) doit avoir la même réflexion.

Philippe a écrit:La nuit

Le soleil n'est encore
qu'une frêle illusion,
la promesse qui dort
à l'invisible horizon.
Et les étoiles percent
de songes mes draps noirs
d'où partout se déverse
tant la peur que l'espoir.

En contrebas le fleuve,
essaime les rives
de lumières qui s'abreuvent
d'âmes à la dérive.
des lanternes serpentent,
jusqu'au pont qui soupir
dessous la lune absente
mes derniers souvenirs

Dans le vent endormi
s'est lové le silence
rien ne s'entend hormis
une intime cadence
comme aux pas d'un tambour
qui s'approprie l'espace
puis d'un battement sourd
doucement tout efface.

Et sentir comme une onde
en mon âme indiscrète
le murmure du monde
sa vibration secrète.
l'infini communion
de la terre et du ciel
n'être qu'un trait d'union
le lien providentiel.


Cannes 2009

Philippe a écrit:

La nuit

Le soleil n'est encore
qu'une frêle illusion,
la promesse qui dort
à l'invisible horizon.
Et les étoiles percent
de songes mes draps noirs
d'où partout se déverse
tant la peur que l'espoir.

En contrebas le fleuve,
essaime les rives
de lumières qui s'abreuvent
d'âmes à la dérive.
des lanternes serpentent,
jusqu'au pont qui soupir
dessous la lune absente
mes derniers souvenirs

Dans le vent endormi
s'est lové le silence
rien ne s'entend hormis
une intime cadence
comme aux pas d'un tambour
qui s'approprie l'espace
puis d'un battement sourd
doucement tout efface.

Et sentir comme une onde
en mon âme indiscrète
le murmure du monde
sa vibration secrète.
l'infini communion
de la terre et du ciel
n'être qu'un trait d'union
le lien providentiel.

Cannes 2009

Philippe a écrit:

La nuit

Le soleil n'est encore
qu'une frêle illusion,
la promesse qui dort
à l'invisible horizon.
Et les étoiles percent
de songes mes draps noirs
d'où partout se déverse
tant la peur que l'espoir.

En contrebas le fleuve,
essaime les rives
de lumières qui s'abreuvent
d'âmes à la dérive.
des lanternes serpentent,
jusqu'au pont qui soupir
dessous la lune absente
mes derniers souvenirs

Dans le vent endormi
s'est lové le silence
rien ne s'entend hormis
une intime cadence
comme aux pas d'un tambour
qui s'approprie l'espace
puis d'un battement sourd
doucement tout efface.

Et sentir comme une onde
en mon âme indiscrète
le murmure du monde
sa vibration secrète.
l'infini communion
de la terre et du ciel
n'être qu'un trait d'union
le lien providentiel.

Cannes 2009

Philippe a écrit:

La nuit

Le soleil n'est encore
qu'une frêle illusion,
la promesse qui dort
à l'invisible horizon.
Et les étoiles percent
de songes mes draps noirs
d'où partout se déverse
tant la peur que l'espoir.

En contrebas le fleuve,
essaime les rives
de lumières qui s'abreuvent
d'âmes à la dérive.
des lanternes serpentent,
jusqu'au pont qui soupir
dessous la lune absente
mes derniers souvenirs

Dans le vent endormi
s'est lové le silence
rien ne s'entend hormis
une intime cadence
comme aux pas d'un tambour
qui s'approprie l'espace
puis d'un battement sourd
doucement tout efface.

Et sentir comme une onde
en mon âme indiscrète
le murmure du monde
sa vibration secrète.
l'infini communion
de la terre et du ciel
n'être qu'un trait d'union
le lien providentiel.

Cannes 2009