Ultimus domus…
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Re: Ultimus domus…
Pas de commentaire, juste un grand bravo à ton encre. Bien à vous grand gepettogepetto a écrit:D’aucun diront que cela ne l’est pas...
C’est pourtant là qu'on l’accompagne. Il pleut.
Même le ciel a mis sa tenue de deuil.
La foule recueillie ouvre ses parapluies,
dérisoire toit aux faîtes multiples...
Le fourgon noir la fend.
Parapluie oublié
dans la précipitation du changement de costume.
Instinctif refus du fatal irrémédiable ?
Le cortège avance pesamment,
silencieux.
Les cols se relèvent,
les cheveux volent
dans le silence.
Il pleut. Il vente.
Il n’aurait pas aimé.
Il préférait le soleil...
Et la vie.
Injuste maladie !
Mots prononcés
jetés en fleurs de pleurs
Hommage.
Les gens communiant alentour
empêchent de voir.
De voir ?
Et quoi ?
On l’imagine. Il plaisante, on rit, il vit...
Il faudra passer devant le trou béant.
Obligé.
Recueillement. Jet de fleur, pour l’éternité.
Adieu.
Mâchoires serrées par l’irrémédiable injustice,
direction le registre gris.
Pour ceux qui restent.
"Au-delà de cette limite la vie reprend ses droits"
dit le lourd portail noir”...
Son cours plutôt, long, tranquille ou sinueux.
La fosse sera comblée à jamais.
Les fleurs d’un jour,
rassemblées sur le tertre, faneront.
D’autres, celles du souvenir, les remplaceront.
In pace requiescas...
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
Re: Ultimus domus…
des mots pour commenter , je n'en ai pas , pour l'instant , mais j'ai aimé ma lecture.
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: Ultimus domus…
pas de commentaire; le texte est touchant.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Ultimus domus…
Dans la mesure du possible, nous évitons de penser à la mort, d’en parler ou de l’envisager. Mais les événements de la vie se chargent de nous la rappeler. La mort imprévue d'un proche ou d’un voisin, un accident, une maladie, un fait dans l’environnement viennent nous rappeler que la vie n’est que passage, non pas éternité, heureusement que le deuil est là pour aider l’esprit à surmonter la crise, à faire face à la tragédie.
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Ultimus domus…
D’aucun diront que cela ne l’est pas...
C’est pourtant là qu'on l’accompagne. Il pleut.
Même le ciel a mis sa tenue de deuil.
La foule recueillie ouvre ses parapluies,
dérisoire toit aux faîtes multiples...
Le fourgon noir la fend.
Parapluie oublié
dans la précipitation du changement de costume.
Instinctif refus du fatal irrémédiable ?
Le cortège avance pesamment,
silencieux.
Les cols se relèvent,
les cheveux volent
dans le silence.
Il pleut. Il vente.
Il n’aurait pas aimé.
Il préférait le soleil...
Et la vie.
Injuste maladie !
Mots prononcés
jetés en fleurs de pleurs
Hommage.
Les gens communiant alentour
empêchent de voir.
De voir ?
Et quoi ?
On l’imagine. Il plaisante, on rit, il vit...
Il faudra passer devant le trou béant.
Obligé.
Recueillement. Jet de fleur, pour l’éternité.
Adieu.
Mâchoires serrées par l’irrémédiable injustice,
direction le registre gris.
Pour ceux qui restent.
"Au-delà de cette limite la vie reprend ses droits"
dit le lourd portail noir”...
Son cours plutôt, long, tranquille ou sinueux.
La fosse sera comblée à jamais.
Les fleurs d’un jour,
rassemblées sur le tertre, faneront.
D’autres, celles du souvenir, les remplaceront.
In pace requiescas...
C’est pourtant là qu'on l’accompagne. Il pleut.
Même le ciel a mis sa tenue de deuil.
La foule recueillie ouvre ses parapluies,
dérisoire toit aux faîtes multiples...
Le fourgon noir la fend.
Parapluie oublié
dans la précipitation du changement de costume.
Instinctif refus du fatal irrémédiable ?
Le cortège avance pesamment,
silencieux.
Les cols se relèvent,
les cheveux volent
dans le silence.
Il pleut. Il vente.
Il n’aurait pas aimé.
Il préférait le soleil...
Et la vie.
Injuste maladie !
Mots prononcés
jetés en fleurs de pleurs
Hommage.
Les gens communiant alentour
empêchent de voir.
De voir ?
Et quoi ?
On l’imagine. Il plaisante, on rit, il vit...
Il faudra passer devant le trou béant.
Obligé.
Recueillement. Jet de fleur, pour l’éternité.
Adieu.
Mâchoires serrées par l’irrémédiable injustice,
direction le registre gris.
Pour ceux qui restent.
"Au-delà de cette limite la vie reprend ses droits"
dit le lourd portail noir”...
Son cours plutôt, long, tranquille ou sinueux.
La fosse sera comblée à jamais.
Les fleurs d’un jour,
rassemblées sur le tertre, faneront.
D’autres, celles du souvenir, les remplaceront.
In pace requiescas...
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
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