Vertiges
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Vertiges
Un roi regardait ses sujets et ses combats
perdus
comme moi
coude appuyé contre la table
regardant les feuilles blanches, poèmes
à venir
La route qui m’a mené à ta rencontre
A fait naître tous les prodiges
Le monde nous attend pour boire ensemble
Au cœur profond de la terre
parce que je t’ai vue
tu ne disparaîtras pas
la pénombre te fait-elle un autre visage
invisible pour moi ?
Je danse aux quatre vents
avec des filles d’aventures
et d’années lumière
dont les yeux assombrissent
ma mémoire qui dépouille
et ne garde de la terre natale
que le paysage intérieur
Je sais qu’il y a des mots qui couchent dehors
pour les avoir frelatés les avoir bus
et en être tombé malade
Et je sais, avec une absolue précision
Que le plus triste de la mort
est l’absence de musique
Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau
être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence
Je vis avec la femme que j’aime
sa passion dépasse en épaisseur les vagues.
Et sa tendresse tend diaphanes et profonds les jours.
Nourriture des dieux sont ses lèvres
La nuit m’entoure comme autrefois ma mère
Un chêne veille sur le jardin
Mes frères, cette nuit, je voudrais vous parler
Depuis mon enfance je n’ai pas de visage
je porte seulement la lumière
au lieu du lieu envisagé
Il y a des livres où j’aime marcher.
D’autres où j’aimerais mourir.
perdus
comme moi
coude appuyé contre la table
regardant les feuilles blanches, poèmes
à venir
La route qui m’a mené à ta rencontre
A fait naître tous les prodiges
Le monde nous attend pour boire ensemble
Au cœur profond de la terre
parce que je t’ai vue
tu ne disparaîtras pas
la pénombre te fait-elle un autre visage
invisible pour moi ?
Je danse aux quatre vents
avec des filles d’aventures
et d’années lumière
dont les yeux assombrissent
ma mémoire qui dépouille
et ne garde de la terre natale
que le paysage intérieur
Je sais qu’il y a des mots qui couchent dehors
pour les avoir frelatés les avoir bus
et en être tombé malade
Et je sais, avec une absolue précision
Que le plus triste de la mort
est l’absence de musique
Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau
être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence
Je vis avec la femme que j’aime
sa passion dépasse en épaisseur les vagues.
Et sa tendresse tend diaphanes et profonds les jours.
Nourriture des dieux sont ses lèvres
La nuit m’entoure comme autrefois ma mère
Un chêne veille sur le jardin
Mes frères, cette nuit, je voudrais vous parler
Depuis mon enfance je n’ai pas de visage
je porte seulement la lumière
au lieu du lieu envisagé
Il y a des livres où j’aime marcher.
D’autres où j’aimerais mourir.
Re: Vertiges
yann Venner a écrit:Un roi regardait ses sujets et ses combats
perdus
comme moi
coude appuyé contre la table
regardant les feuilles blanches, poèmes
à venir
La route qui m’a mené à ta rencontre
A fait naître tous les prodiges
Le monde nous attend pour boire ensemble
Au cœur profond de la terre
parce que je t’ai vue
tu ne disparaîtras pas
la pénombre te fait-elle un autre visage
invisible pour moi ?
Je danse aux quatre vents
avec des filles d’aventures
et d’années lumière
dont les yeux assombrissent
ma mémoire qui dépouille
et ne garde de la terre natale
que le paysage intérieur
Je sais qu’il y a des mots qui couchent dehors
pour les avoir frelatés les avoir bus
et en être tombé malade
Et je sais, avec une absolue précision
Que le plus triste de la mort
est l’absence de musique
Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau
être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence
Je vis avec la femme que j’aime
sa passion dépasse en épaisseur les vagues.
Et sa tendresse tend diaphanes et profonds les jours.
Nourriture des dieux sont ses lèvres
La nuit m’entoure comme autrefois ma mère
Un chêne veille sur le jardin
Mes frères, cette nuit, je voudrais vous parler
Depuis mon enfance je n’ai pas de visage
je porte seulement la lumière
au lieu du lieu envisagé
Il y a des livres où j’aime marcher.
D’autres où j’aimerais mourir.
mr Yann
bienque incapable d'ecrire aussi beau que toi,je sens toute la
beaute de la langue francaise en te lisant,merci,mohamed
mohamed kojok- Nombre de messages : 281
loisirs : lecture et sport
Humeur : calme
Date d'inscription : 11/01/2008
Re: Vertiges
"Vertige d'amour" comme il le disait si bien Bashung.
Ta plume est toujours si juste et plaisante.
Amitié
Yefimia
Ta plume est toujours si juste et plaisante.
Amitié
Yefimia
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
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