tessons
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tessons
MOTS VOLES, VERS VOILES
Un roi regardait ses sujets et ses combats
perdus,
comme moi
coude appuyé contre la table
je regardais les feuilles blanches poèmes à naître
*
La route qui m’a
mené à ta rencontre
A fait naître tous les prodiges
Le monde nous attend pour boire ensemble
Au cœur profond de la terre
*
la pénombre te faisait-elle un autre visage
invisible pour moi
parce que je t’ai vue
tu ne disparaîtras pas
*
on danse aux quatre vents
avec des filles d’aventures
et d’années lumière
dont les yeux assombrissent
*
La mémoire se dépouille
et ne garde de la terre natale
que le paysage intérieur
*
je sais qu’il y a des mots qui couchent
dehors
pour les avoir frelatés les avoir bus
et en être tombé malade
*
Et je sais, avec une absolue précision,
Que le plus triste de la mort
est l’absence de musique
*
Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau
je veux être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence
*
Je vis avec la femme que j’aime
sa passion dépasse en épaisseur les vagues.
Et sa tendresse tend diaphanes et profonds les jours.
Nourriture des dieux sont ses lèvres
*
La nuit m’entoure comme autrefois ma mère
Un pin veille sur le jardin
Mes frères, cette nuit, je voudrais vous parler
*
depuis mon enfance je n’ai pas de visage
je porte seulement la lumière
au lieu du lieu envisagé
*
Il y a des livres où j’aime marcher.
D’autres où j’aimerais mourir.
Un roi regardait ses sujets et ses combats
perdus,
comme moi
coude appuyé contre la table
je regardais les feuilles blanches poèmes à naître
*
La route qui m’a
mené à ta rencontre
A fait naître tous les prodiges
Le monde nous attend pour boire ensemble
Au cœur profond de la terre
*
la pénombre te faisait-elle un autre visage
invisible pour moi
parce que je t’ai vue
tu ne disparaîtras pas
*
on danse aux quatre vents
avec des filles d’aventures
et d’années lumière
dont les yeux assombrissent
*
La mémoire se dépouille
et ne garde de la terre natale
que le paysage intérieur
*
je sais qu’il y a des mots qui couchent
dehors
pour les avoir frelatés les avoir bus
et en être tombé malade
*
Et je sais, avec une absolue précision,
Que le plus triste de la mort
est l’absence de musique
*
Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau
je veux être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence
*
Je vis avec la femme que j’aime
sa passion dépasse en épaisseur les vagues.
Et sa tendresse tend diaphanes et profonds les jours.
Nourriture des dieux sont ses lèvres
*
La nuit m’entoure comme autrefois ma mère
Un pin veille sur le jardin
Mes frères, cette nuit, je voudrais vous parler
*
depuis mon enfance je n’ai pas de visage
je porte seulement la lumière
au lieu du lieu envisagé
*
Il y a des livres où j’aime marcher.
D’autres où j’aimerais mourir.
Re: tessons
Il y a des livres où j’aime marcher.
D’autres où j’aimerais mourir.
Bel écrit
J'aime beaucoup ce que tu fais
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: tessons
Ce poème est une ébauche afin de le reconstruire
quelque peut autre
mais ce distique lui ne changera pas
merci de tes encouragements
YV
quelque peut autre
mais ce distique lui ne changera pas
merci de tes encouragements
YV
Re: tessons
"Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau
je veux être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence"
j'ai relu enroce une fois ce beau texte,
j'y trouves des mots qui me touchent...
je veux être ce que je suis
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur
si nous nageons notre peau est plongée dans le silence"
j'ai relu enroce une fois ce beau texte,
j'y trouves des mots qui me touchent...
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