Rêve ilien

Emmène-moi sur ton radeau,
Sur l’île où les fleurs sont géantes
Et où les amours insolentes
Sont saluées par les oiseaux.

À l’ombre nous nous coucherions
Sous les pétales d’un pavot.
Sur sa tige nous graverions
Des cœurs, des flèches et des mots.

Nous accrocherions aux épines
De la rose nos oripeaux.
Nous y pendrions nos chapeaux
Pour attendre la nuit divine.

Sur le chèvrefeuille géant
Des oiseaux, en mer colorée,
Se poseraient. Cet océan
Nous bercerait, mon adorée.

Tu boirais aux spathes un grand bol
D’eau que l’arum te garderait ;
Tendrement je te veillerais,
Perché sur un grand tournesol.

La marguerite, grande et sage
Nous murmurerait seulement,
En nous gardant son blanc message
Double : Beaucoup, passionnément !

Puis, dans la corolle du lys,
Nous ferions une couche royale ;
Notre drap serait son pétale
Et son pistil, notre doux lit.

Elle viendrait la fin du jour
Et pour notre corps fatigué,
Rythmeraient nos heures d’amour
Les clochettes du blanc .

Emmène-moi sur ton radeau,
Sur l’île où tout le jour l’on rêve
De la nuit bleue et, sur la grève,
Notre hymen sera un cadeau.

Où se trouve cet endroit Gepetto?
Tu en es le gardien?

Très , à lire et à relire sans modération, j'applaudis sans craintes de me faire entendre, bien au contraire...venez contempler ce paysage romantique, venez.....

superbe cette poésie quelle inspiration
amitiés raymonde

gepetto a écrit:Emmène-moi sur ton radeau,
Sur l’île où les fleurs sont géantes
Et où les amours insolentes
Sont saluées par les oiseaux.

À l’ombre nous nous coucherions
Sous les pétales d’un pavot.
Sur sa tige nous graverions
Des cœurs, des flèches et des mots.

Nous accrocherions aux épines
De la rose nos oripeaux.
Nous y pendrions nos chapeaux
Pour attendre la nuit divine.

Sur le chèvrefeuille géant
Des oiseaux, en mer colorée,
Se poseraient. Cet océan
Nous bercerait, mon adorée.

Tu boirais aux spathes un grand bol
D’eau que l’arum te garderait ;
Tendrement je te veillerais,
Perché sur un grand tournesol.

La marguerite, grande et sage
Nous murmurerait seulement,
En nous gardant son blanc message
Double : Beaucoup, passionnément !

Puis, dans la corolle du lys,
Nous ferions une couche royale ;
Notre drap serait son pétale
Et son pistil, notre doux lit.

Elle viendrait la fin du jour
Et pour notre corps fatigué,
Rythmeraient nos heures d’amour
Les clochettes du blanc .

Emmène-moi sur ton radeau,
Sur l’île où tout le jour l’on rêve
De la nuit bleue et, sur la grève,
Notre hymen sera un cadeau.

Rêver écrire comme toi: c'est impossible, me reste la joie du partage celle de te lire sans modération comme a dit jélas.

Jardin secrét ? soit doit être beau par là.
au plaisir

gepetto a écrit:Emmène-moi sur ton radeau,
Sur l’île où les fleurs sont géantes
Et où les amours insolentes
Sont saluées par les oiseaux.

À l’ombre nous nous coucherions
Sous les pétales d’un pavot.
Sur sa tige nous graverions
Des cœurs, des flèches et des mots.

Nous accrocherions aux épines
De la rose nos oripeaux.
Nous y pendrions nos chapeaux
Pour attendre la nuit divine.

Sur le chèvrefeuille géant
Des oiseaux, en mer colorée,
Se poseraient. Cet océan
Nous bercerait, mon adorée.

Tu boirais aux spathes un grand bol
D’eau que l’arum te garderait ;
Tendrement je te veillerais,
Perché sur un grand tournesol.

La marguerite, grande et sage
Nous murmurerait seulement,
En nous gardant son blanc message
Double : Beaucoup, passionnément !

Puis, dans la corolle du lys,
Nous ferions une couche royale ;
Notre drap serait son pétale
Et son pistil, notre doux lit.

Elle viendrait la fin du jour
Et pour notre corps fatigué,
Rythmeraient nos heures d’amour
Les clochettes du blanc .

Emmène-moi sur ton radeau,
Sur l’île où tout le jour l’on rêve
De la nuit bleue et, sur la grève,
Notre hymen sera un cadeau.

...ça c'est du rêve.....au plaisir

rêve ou promesse?
c'est beau en tous cas