Hommage
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davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
lounesse matoub
Mise en page belle même si elle n'est pas prémédite
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Hommage
NON, c'est une Histoire de mise en pages qui s'est mal passée... Tu peux corriger ce texte pour le présenter mieux. Merci par avance... Yann
Re: Hommage
beau cri, Yann
Les retours à la ligne sont-ils voulus ?
Les retours à la ligne sont-ils voulus ?
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Hommage
Territoires
libérés
désancrés
illettrés
balancez
vous comme des îles
sur
un océan bleu d’argile
où
seul
un
poisson a gravé
son
inutile
nostalgie.
****
Larmes
de Kabylie.
À
LOUNES MATOUB
Lounès
de la douleur Matoub est mort,
Lounès
de la colère Matoub n’est plus.
Qui
porte sa douleur aujourd’hui ou demain ?
Qui
porte sa colère emportée par les balles ?
Le
bras du G.I.A frappe comme on crotale.
Toi
chanteur musicien poète en Berbérie
et
en toute maison ; ton corps écartelé
sur
l’Algérie entière recouvre l’océan
qui
mugit jusqu’à nous - les petits conquérants
de
jadis aux pieds secs, les mous de la cocarde
enivrés
par l’exode ; les tendres cannibales
imposant
leur loi - fiel : celle du pieux colon
qui
ravale l’Histoire à coups de République.
Le
Kabyle est sans voix, privé même de langue.
Qui
meurt au bout du compte, le poète, l’assassin ?
Lounès
Matoub est mort et la main passe en vain...
Il
n’y a plus d’Histoire au - delà de demain.
libérés
désancrés
illettrés
balancez
vous comme des îles
sur
un océan bleu d’argile
où
seul
un
poisson a gravé
son
inutile
nostalgie.
****
Larmes
de Kabylie.
À
LOUNES MATOUB
Lounès
de la douleur Matoub est mort,
Lounès
de la colère Matoub n’est plus.
Qui
porte sa douleur aujourd’hui ou demain ?
Qui
porte sa colère emportée par les balles ?
Le
bras du G.I.A frappe comme on crotale.
Toi
chanteur musicien poète en Berbérie
et
en toute maison ; ton corps écartelé
sur
l’Algérie entière recouvre l’océan
qui
mugit jusqu’à nous - les petits conquérants
de
jadis aux pieds secs, les mous de la cocarde
enivrés
par l’exode ; les tendres cannibales
imposant
leur loi - fiel : celle du pieux colon
qui
ravale l’Histoire à coups de République.
Le
Kabyle est sans voix, privé même de langue.
Qui
meurt au bout du compte, le poète, l’assassin ?
Lounès
Matoub est mort et la main passe en vain...
Il
n’y a plus d’Histoire au - delà de demain.
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