Descente... Libre
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Descente... Libre
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Descente... Libre
... J'étouffe la dernière flamme
De l'ultime cierge
Et la lumière se suspend
Derrière le vague regard
Et la nuit plonge dans la nuit
Et la nuit prolonge son règne
Rien que des soupirs... !
Le vent décide de jouer son rôle
Il monte en spirale, descend ...
Module le timbre de sa voix
Accentue la fréquence des gémissements
Je n'entends que de flous crépitements
Qui me parviennent de l'extérieur
Et puis tout se démarque
Le silence vit de blafardes
Il est traversé par de notes aiguës
D'un violon aux cordes raides
J'essaie d'allumer l'âtre de la vie
Pour voir danser les ombres
Et les esprits de ma demeure... !
Pour secouer un corps léthargique
Dans l'embrasement du bois sec des écrits
Rien qu'une frivole étincelle
Rien qu'un fugitif espoir ...
De loin les couleurs naissent
Mues par des mains invisibles
Et le feu qui semble transi
Recouvre la mémoire des années
Il s'étend doucement, éclaire
Le labyrinthe d'une mansarde esseulée
Je suis dans les bras du temps
Une simple feuille qui dévale les saisons
Ramassant sur son passage toutes les rides
Nulle aspérité pour arrêter la chute
Et suspendre à jamais cette descente
Du fond de l'abîme je m'absente
Les crues continuent les crues
Et les eaux tumultueuses annoncent le vertige
Rien qu'un autre délire... !
Une plume qui ricoche le vide
Et sort des crispations de mes... errances
kacem loubay
Lundi 18 Octobre 2004
Khénifra / Maroc
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Le poète de l'autre rive
Descente... Libre
... J'étouffe la dernière flamme
De l'ultime cierge
Et la lumière se suspend
Derrière le vague regard
Et la nuit plonge dans la nuit
Et la nuit prolonge son règne
Rien que des soupirs... !
Le vent décide de jouer son rôle
Il monte en spirale, descend ...
Module le timbre de sa voix
Accentue la fréquence des gémissements
Je n'entends que de flous crépitements
Qui me parviennent de l'extérieur
Et puis tout se démarque
Le silence vit de blafardes
Il est traversé par de notes aiguës
D'un violon aux cordes raides
J'essaie d'allumer l'âtre de la vie
Pour voir danser les ombres
Et les esprits de ma demeure... !
Pour secouer un corps léthargique
Dans l'embrasement du bois sec des écrits
Rien qu'une frivole étincelle
Rien qu'un fugitif espoir ...
De loin les couleurs naissent
Mues par des mains invisibles
Et le feu qui semble transi
Recouvre la mémoire des années
Il s'étend doucement, éclaire
Le labyrinthe d'une mansarde esseulée
Je suis dans les bras du temps
Une simple feuille qui dévale les saisons
Ramassant sur son passage toutes les rides
Nulle aspérité pour arrêter la chute
Et suspendre à jamais cette descente
Du fond de l'abîme je m'absente
Les crues continuent les crues
Et les eaux tumultueuses annoncent le vertige
Rien qu'un autre délire... !
Une plume qui ricoche le vide
Et sort des crispations de mes... errances
kacem loubay
Lundi 18 Octobre 2004
Khénifra / Maroc
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Le poète de l'autre rive
Re: Descente... Libre
Gémissement emporté par le vent du temps
Tout en laissant les traces de son passage
Ridées sur le fond de la mémoire
Tout en laissant les traces de son passage
Ridées sur le fond de la mémoire
Re: Descente... Libre
Bel écrit kacem comme toujours............ (tu rentre quand de ta Omra?)kacem_loubay a écrit:
Descente... Libre
... J'étouffe la dernière flamme
De l'ultime cierge
Et la lumière se suspend
Derrière le vague regard
Et la nuit plonge dans la nuit
Et la nuit prolonge son règne
Rien que des soupirs... !
Le vent décide de jouer son rôle
Il monte en spirale, descend ...
Module le timbre de sa voix
Accentue la fréquence des gémissements
Je n'entends que de flous crépitements
Qui me parviennent de l'extérieur
Et puis tout se démarque
Le silence vit de blafardes
Il est traversé par de notes aiguës
D'un violon aux cordes raides
J'essaie d'allumer l'âtre de la vie
Pour voir danser les ombres
Et les esprits de ma demeure... !
Pour secouer un corps léthargique
Dans l'embrasement du bois sec des écrits
Rien qu'une frivole étincelle
Rien qu'un fugitif espoir ...
De loin les couleurs naissent
Mues par des mains invisibles
Et le feu qui semble transi
Recouvre la mémoire des années
Il s'étend doucement, éclaire
Le labyrinthe d'une mansarde esseulée
Je suis dans les bras du temps
Une simple feuille qui dévale les saisons
Ramassant sur son passage toutes les rides
Nulle aspérité pour arrêter la chute
Et suspendre à jamais cette descente
Du fond de l'abîme je m'absente
Les crues continuent les crues
Et les eaux tumultueuses annoncent le vertige
Rien qu'un autre délire... !
Une plume qui ricoche le vide
Et sort des crispations de mes... errances
kacem loubay
Lundi 18 Octobre 2004
Khénifra / Maroc
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Le poète de l'autre rive
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
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