Homenajes

C'est comme ça... Así está...

Al anochecer,
Son coeur se froisse
Et se serre...
Vision d'angoisse
À la nuit tombante...
Su corazón se arruga
Au désir de son amante
Lejana y sola,
Gorge lointaine et solitaire...
Su alma , al amanecer,
Rejaillit de lumière
Et prospère...
De luz se abre...
Au potron-minet
Son âme ...

rien à dire, sauf que c'est doux à lire .

Tocando la vida...
Vie-arpège...

Entends le cri
de ma guitare,
ô, mon bout, tout petit !
Ses cordes sont ton espérance
des jours de plus tard...

Oye el grito
De mi guitarra,
Ay ! mi chiquitilla !
Cuerdas-esperanzas
De los dias...

Entends le chant
de ma guitare,
Rose fillette, sous tes voiles.
Ses cordes sont les printemps
de tes étoiles...

Oye el canto
De mi guitarra,
Ay ! Mozuela rosa !
Cuerdas-primaveras
De las estrellas...

Entends le rêve
de ma guitare
ô ma dame brune !
Ses cordes sont ta sûreté
d'automnes en étés...

Oye el sueño
De mi guitarra,
Ay ! mi dama negra !
Cuerdas-seguros
De los otoños...

Le souffle entends,
de ma guitare,
ô toi mon aïeule ridée !
Ses cordes sont les idées
des autres temps...

Oye el aliento
De mi guitarra,
Mi vieja arrugada !
Cuerdas-recuerdos
De los tiempos...

Oye la vida
Por mi guitarra,
Amada mia !

Écoute la vie
par ma guitare,
ô, ma mie !

gepetto

au plaisir :flr: :danke:

YEFIMIA

DESPUÉS...

En unos tiempos, la mariposa,
Sobre la flor,
Humará sangre de primavera
En su interior...

APRÈS...

Le papillon dans quelques temps,
Au sang de la fleur
Boira le printemps
Pour nourrir son intérieur...

Después la abeja,
Amarilla y negra
Zumos de flores tomará,
En su verano...

Puis c'est l'abeille jaune et noir
Qui aux sucs des fleurs
Volera l'ardeur
De son estival d'espoir...

Después la hormiga
Ruinas de flores transportará
Por el otoño dorado,
En su secreto...

La fourmi portera ensuite
Des ruines de fleur
En son secret gîte,
Dans l'automne d'or-douceur...

El cuervo negro con su ala
Al fin rozará,
De flores desnudos
Los campos blancos...

Le corbeau noir, avec ses flancs,
Frôlera enfin
Les champs nus et blancs
Sera-ce des fleurs la fin ?

Non ! Peu à peu
tout revivra...

Pero después todo
Vivirá de nuevo...

gepetto

Antes de ir a dormir...

Le matin a pleuré
ses perles de rosée...
La mañana a llorado
sus perlas de rocio...

El mediodía lloraba
sus soles en granos...
Le mi-jour pleurait
ses grains de soleil...

El crepúsculo llora
sus lágrimas de espera...
Le crépuscule pleure
ses larmes d'espérance...

La noche llorará
sus gotas de lluvia...
Et pleurera la nuit
ses gouttes de pluie...

gepetto

Trop tard...

Sobre el camino de nieves
Marchaba el descalzado...
No lo ví la pequeñita
Detrás de su bufanda blanca...

Sur le chemin de neiges
Avançait le va-nu-pieds...
Sans que ne le vit la petite
Derrière son écharpe blanche...

Sobre el camino de arenas
marchaba el desmoronado...
No lo ví la mozuelita
Detrás de su antifaz rojo...

Sur le chemin de sables
Marchait une ruine impensable
Sans que ne le vit Demoiselle
Derrière son masque tout rouge...

Sobre el camin' de hojas secas
Marchaba el desamparado...
No lo ví la Dama Bella
Detrás de sus cejas de perlas...

Sur le chemin de feuilles mortes,
Avançait le sans amour
Sans que ne le vit l'amoureuse
Derrière ses sourcils de perles...

Sobre el camino de lluvia
Murió el viejo desnudo...
Lloraba la vieja arrugada
Detrás de su abanico negro...
Demaciado tarde...

Sur le chemin des vieilles pluies
Mourut le vieux tout nu...
La vieille ridée le pleura
Derrière son éventail noir...
Trop tard...

La abuela...

Guisaba en cocina la vieja.
El bebé sonría en la cuna
Mirándola...

Cantaba en su silla la abuela.
El niño a sus piés soñaba
Escuchándola...

Contaba en su sillón la vieja.
El hombre en su mano lloraba
Tocándola...

Dormía en su cama la abuela.
El viejo a su lado temblaba
Amándola...

Murió sin sufrir un dia...
La vieja. Se llamaba
Esperanza.


L’aïeule

Au fourneau, l'aïeule cuisait.
Le bébé au berceau riait
En la regardant...

Sur sa chaise elle chantonnait.
L'enfant à ses pieds, lui, rêvait
En l'écoutant...

Dans son fauteuil, elle contait.
L'homme dans sa main, lui, pleurait
En la touchant...

La vieille en sa couche dormait.
Le vieux à son côté tremblait
En l'aimant...

Elle a trépassé sans souffrance
L'aïeule. Elle s'appelait
Espérance...

jolie poésie j'aime bien amitiés raymonde

Jamais...

Jamás no estropea
Un beso de pluma!
Siempre a vivir ayuda
Una palabra de poeta,
Una hoja blanca...
Te doy, la mía !

Un baiser de plume
N'abîme jamais !
Un mot de poète rallume,
La vie désormais
D'une blanche feuille.
Voici la mienne, cueille, cueille !