LES CONSÉQUENCES

Ce que l'on ressent
à travers tous nos sens
n'existe pas,
peu importe la beauté
d'une pensée soudaine
qui mène aux contrées complexes
de l'éternité.

Le travail jusqu'à épuisement
sur ce phénomène
n'est que l'empressement de mon sang
et de tous siècles de poésie précédents
qui reposent au-dessus
et au-dessous des tombes
d'Homère, de Dante et autres.

Mais je n'ai d'autres recours
sinon de mûrir en vers
et vivre dans l'illusion
comme tous mes prédécesseurs
et ceux qui demain
viendront peut-être.
:jdv:

"Mais je n'ai d'autres recours
sinon de mûrir en vers
et vivre dans l'illusion
comme tous mes prédécesseurs
et ceux qui demain
viendront peut-être."



Très corsé le ton des vers, on ressent la force des mots nous retenir.

Je m'emploie,
par des exercices quotidiens
et du gribouillage sur le papier
à tirer quelques vérités
à propos de tout ce qui m'entoure
et ce à quoi je médite intensément
avant et après le sommeil.
J'ai délaissé le rêve
en tant que façon d'appréhender la vie
mais bientôt, peut-être ce soir même
je m'appliquerai à son interprétation
car voilà, je sombre aussi souvent
dans ce genre d'état.
:bqt:

:flr: belle méditation.

Merci Chadiya d'Essaouria. Quelle magnifique ville, le plus beau port de peche que j'ai jamais vu.
Et la place Winston, la forteresse, les gens merveilleux et la jeunesse omnipresente.
J'ai sejourné au "Dar Mimosa". Grande classe. Les vaccances inoubliables.

YEFI

Combien l'on se remplit lorsque notre être fait silence. La vacuité nous mène au delà de nous, dans l'infini d'une pensée qui se forme et se déforme, pour renaître à nouveau débarrassée de toute émotion et par là même devenir vraiment efficace

J'aime infiniment ta façon d'aborder la poésie comme un rêve permanent dans lequel on entre et l'on sort à notre guise, mais qui nous laisse souvent des sensations diffuses de choses connues sans avoir été lues.

Alors mon âme,
éclercis toi, resplendis.
Voila nuit, les suaves secrets.
Avec la joie monte vers le ciel
et vole parmi les étoiles brillantes.
Oubli que tu étais jamais
dans la souffrance,
la peine et tourmente.
Essuies tes larmes
et déploies tes ailes légères,
les anges t'appellent parmi eux.
:bqt:
Merci Titefee

yefimia a écrit:Alors mon âme,
éclaircis-toi, resplendis.
Voilà nuit, les suaves secrets.
Avec la joie monte vers le ciel
et vole parmi les étoiles brillantes.
Oublie que tu étais jamais
dans la souffrance,
la peine et la tourmente.
Essuie tes larmes
et déploie tes ailes légères,
les anges t'appellent parmi eux.
:bqt:
Merci Titefee

Alors mon âme
mon corps le sait :
tu n'es que pour un temps,
le temps d'un souffle,
emprisonnée
dans mes silences.
Tu me pousses
parfois
à parfaire
ce que le "MOI"
me suggère
d' éclaircir
au long des jours
qui passent
sans que ne se lassent
mes désirs.
Parfois mon corps répond
aux exigences
de ta voix,
et de ma voix
intérieures
et il a mal
ici
ou
là
jusqu'à ce que
je comprenne
que c'est en moi
que règnent:
le pouvoir,
le vouloir,
le devoir,
te libérer
pour que tu reprennes
tes errances
avant de retrouver
un autre corps
à enseigner

Yefi