Des Images Fugitives…

Mes mains perdent leur fraîcheur
Et malgré tout je joue avec les doigts
Pour toucher les fibres d’un cœur
Qui couve sous les revers des saisons
Je me dis, il faut que je change… !
De laisser de côté toutes les peines
Et de voir que tout n’est que changement
Et qui sait je verrai d’autres floraisons
Puisque vous êtes comme les autres d’ailleurs
C’est grâce à vous que j’oublie mes langueurs…

Laissez-moi le temps de rêver encore
De suivre à la dérobée d’autres oiseaux
L’air que m’apporte leurs ailes chargées
Me fait hisser au dessus de tous les horizons
Ils sont libres de voler, d’étendre leur regard
De partir à la recherche de la chaleur
Et moi je la reconnais en chacun de vous…

Je ne fais que passer, les autres aussi
Toute nuit est traversée par des étoiles lumineuses
Et le jour à son tour frémit sous les couleurs…
Je ne crains plus rien, vous n’en plus…
Qui sait je retournerai à ma rive souveraine
Non pour pleurer les saules pleureurs
Mais pour voir l’éclosion de mille plantes…

kacem_loubay a écrit: Des Images Fugitives…
A : S. El Badioui et E.Tija

…Je n’ai aucun pouvoir pour escalader
Explorer ou remonter l’horloge du temps
Et oublier mes racines enchevêtrées
Je ne peux point prédire l’avenir
Demain se lèvera malgré nous
Le soleil brillera quelque part
Pour d’autres il y aura de la pluie
Ou des pays sous un manteau de brume…

Voyez mes amis, je me perds
Ma tension artérielle touche le paroxysme
J’essaie d’oublier l’axe de l’ascension
Et éviter aux autres ma chute libre
Mon corps chavire de nouveau
Mes yeux vivent dans le brouillard
Et je me dis qu’importe… !

Mes mains perdent leur fraîcheur
Et malgré tout je joue avec les doigts
Pour toucher les fibres d’un cœur
Qui couve sous les revers des saisons
Je me dis, il faut que je change… !
De laisser de côté toutes les peines
Et de voir que tout n’est que changement
Et qui sait je verrai d’autres floraisons
Puisque vous êtes comme les autres d’ailleurs
C’est grâce à vous que j’oublie mes langueurs…

Laissez-moi le temps de rêver encore
De suivre à la dérobée d’autres oiseaux
L’air que m’apporte leurs ailes chargées
Me fait hisser au dessus de tous les horizons
Ils sont libres de voler, d’étendre leur regard
De partir à la recherche de la chaleur
Et moi je la reconnais en chacun de vous…

Je ne fais que passer, les autres aussi
Toute nuit est traversée par des étoiles lumineuses
Et le jour à son tour frémit sous les couleurs…
Je ne crains plus rien, vous n’en plus…
Qui sait je retournerai à ma rive souveraine
Non pour pleurer les saules pleureurs
Mais pour voir l’éclosion de mille plantes…

kacem loubay
Jeudi 22 Décembre 2005
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive



:orage: :ange: