DES CHEMINS ET UNE VOIX…
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DES CHEMINS ET UNE VOIX…
DES CHEMINS ET UNE VOIX…
…Je regarde le soleil
Il me dit : Que cherches-tu… ?
Je suis à la quête d’un de tes rayons
Il semble sourire, répond
« De quelles saisons… ? »
J’ai compris que c’est difficile
A chaque saison son soleil
Et aux rayons différentes couleurs…
Je cherche dans la nuit
Et la lune nuptiale me dit :
« Pauvre poète je suis dépoétisée
Relis les anthologies de tes ancêtres
J’ai changé, je ne suis plus la même
L’homme a posé ses pieds sur mon sol
Je ne suis plus l’astre de vos inspirations
Cherche ailleurs une autre étoile
Aussi lointaine que la voie céleste… »
Je me détourne de mes investigations…
Je regarde l’arbre riverain
Il sourit de ses rameaux dénudés
« Que vois-tu en moi, je suis caduc
Observe un autre qui persiste
Qui garde au moins ses feuilles… »
Et un olivier m’invite
« Tu es ce versatile être du passé
Tu ne cesses de traduire tes pensées
Mes racines sont profondes
Elles clament la vie dans le sous sol
Et les feuilles apparentes dictent ma santé
J’attends chaque jour des gouttes d’eau
La rosée qui imbibe ma peau
Me donne l’éclat de la survie… »
Harcelé par les questions
Je regarde un vieil homme sur les champs
Courbé, il bêche la terre avec piété
De la source qui coule lentement
Il la détourne pour irriguer une parcelle de terre
De la menthe avoisine avec des pieds d’absinthe
La sueur perle de son front ridé
Et j’ai compris la lutte pour la vie
Cette force qui fait courir les uns
Fait plier d’autres sous les poids des ans…
Du soleil je cherche un peu de chaleur
De la lune les mots pour m’abreuver
De l’arbre ses racines les plus irriguées
De l’homme des champs sa longue patience
Je me regarde à travers une glace rénovée
Et je me souris d’avoir vu le goût pour l’existence
Les chemins conversent vers un même nœud
Et du croisement chacun opte pour une voie à prendre…
kacem loubay
Vendredi 3 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
:feuilles:
…Je regarde le soleil
Il me dit : Que cherches-tu… ?
Je suis à la quête d’un de tes rayons
Il semble sourire, répond
« De quelles saisons… ? »
J’ai compris que c’est difficile
A chaque saison son soleil
Et aux rayons différentes couleurs…
Je cherche dans la nuit
Et la lune nuptiale me dit :
« Pauvre poète je suis dépoétisée
Relis les anthologies de tes ancêtres
J’ai changé, je ne suis plus la même
L’homme a posé ses pieds sur mon sol
Je ne suis plus l’astre de vos inspirations
Cherche ailleurs une autre étoile
Aussi lointaine que la voie céleste… »
Je me détourne de mes investigations…
Je regarde l’arbre riverain
Il sourit de ses rameaux dénudés
« Que vois-tu en moi, je suis caduc
Observe un autre qui persiste
Qui garde au moins ses feuilles… »
Et un olivier m’invite
« Tu es ce versatile être du passé
Tu ne cesses de traduire tes pensées
Mes racines sont profondes
Elles clament la vie dans le sous sol
Et les feuilles apparentes dictent ma santé
J’attends chaque jour des gouttes d’eau
La rosée qui imbibe ma peau
Me donne l’éclat de la survie… »
Harcelé par les questions
Je regarde un vieil homme sur les champs
Courbé, il bêche la terre avec piété
De la source qui coule lentement
Il la détourne pour irriguer une parcelle de terre
De la menthe avoisine avec des pieds d’absinthe
La sueur perle de son front ridé
Et j’ai compris la lutte pour la vie
Cette force qui fait courir les uns
Fait plier d’autres sous les poids des ans…
Du soleil je cherche un peu de chaleur
De la lune les mots pour m’abreuver
De l’arbre ses racines les plus irriguées
De l’homme des champs sa longue patience
Je me regarde à travers une glace rénovée
Et je me souris d’avoir vu le goût pour l’existence
Les chemins conversent vers un même nœud
Et du croisement chacun opte pour une voie à prendre…
kacem loubay
Vendredi 3 Février 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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