Ils étaient différents...

Quand surgit la passion, deux amants insensés
Préfèrent le danger plutôt que de partir.
Au dernier chant du coq, ils préfèrent mourir
Et sont à cette issue par leur folie poussés.

Ils ne sauront jamais quelle sera la douleur
Des parents éplorés devant le coup du sort
Eux n’avaient pas compris que seule la mort
Effacerait l’effroi de perdre ce bonheur

Une improbable union dans ce monde barbare
Ne pouvait se sacrer au pied d’un même autel
Et même si jamais n’est maudit l’éternel
Leur handicap mental a fait qu’on les sépare

Pourtant c’est pour ce Dieu, qu’on leur a enseigné
Qu’ils se sont couchés là avalant le poison
Étendus nus et purs comme sont deux oisons
Croyant au paradis dont on les a baignés

au plaisir du partage