Apparition ?

Tout le poème semble tendu comme un arc. Un arc en forme de point d'interrogation. Le doute habite le poète qui cohabite avec son rêve éveillé. Croire ou ne pas croire, espérer ou combattre, rencontrer l'ancienne muse pour lui dévoiler un voile moiré d'espoirs et de chagrins séchés, disparus... Poème, mémoire du futur...

Salut Yann

Moi je trouve que cela ressemble à une sorte d'adieu, tu le dis dans les vers :

Puis dans ton com :
"...rencontrer l'ancienne muse pour lui dévoiler un voile moiré d'espoirs et de chagrins séchés, disparus..."

Ha sacré poète Yann,
un adieu où l'espoir n'est pas tout à fait effacé.

Merci pour ce voyage dans l'abîme de tes songes d'étourneau.
Jacques

ll est des matins-plaisir
Où le jour voudrait le prendre
Pour lui faire entendre
L'avenir.

Il est des midis-désir
Où le ciel voudrait le prendre
Pour lui faire comprendre
Le zéphyr.

Il est des soirs-souvenir
Où la nuit voudrait le prendre
Pour ne plus lui faire entendre
Le soupir.

Mais il demeure.

Car la souffrance, au fond,
Au plaisir se confond :
Au tréfonds,
Ils tamisent les heures perdues et font
La chaleur des jours qui fond,
En un ruisseau de lave-sang,
Incandescent,
Les pierres achoppant le temps.

merci, Yann

EXACT, amis, vous savez lire entre mes lignes ; comme s'il n'y en avait pas assez comme ça ( de lignes & de vers) !! Aurais-je donc inventé l'implicite du TEXTE, tissu de voilements et dévoilements ?
Que nenni !
Toujours l'obsesssion dialectique de la présence absence au monde, de la vie fragile & si forte à la fois , de la femme aimée si lointaine et si charnelle.
Bref, encore un marin perdu qui ferait mieux de ramer au lieu de sécher sur place...
La poésie, c'est une avancée en marche arrière vers un futur incertain. YV.
Bien à vous, votre dévoué poète breton de tous les horizons.

Ami, sans mentir, ton "ramage"
ressemble à ton mirage
qui traverse les Styx
sans sécher, sans abois...
Tu n'es point un phénix ?
Continue de ramer,
sous notre ramée !

gep

G envie de mieux te connaître
Et d'entrer dans ton univers
Pour éclairer ma lanterne
Et comme Diogène chercher un homme en plein jour
Tout à fait libre de combattre les mots à la main
Toutes nos adversités, si lourdes, si graves, si pesantes, que l'on voudrait les
OCCIRE, mettre sous terre, Oublier !