e dernier indien
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e dernier indien
LE DERNIER INDIEN
Deux oisifs ouistitis poisseux de napalm,
Rêvent, bercés au creux d'une douce palme ...
Les pigments guerriers dont l'indien se pare
Et sa flèche d'orgueil enduite au curare,
Exposent, l'enfer vert qu'orpailleur s'empare,
Au chaos, l'apocalypse et le départ!
Tourmentée, la jungle saignée, perd son calme ...
Les anacondas s'immolent par les flammes ...
Des plûmes d'aras, colibris et toucan
Ornent le bronze de ton front sage
Et contre le mauvais oeil, à ton cou
Un collier des dents d'un seul singe
Ces tatouages que rongent les songes
Ferment ton corps imberbe au mensonge
A la mort quand ton esprit libre voyage
Occultant le temps des derniers outrages
Deux oisifs ouistitis poisseux de napalm,
Rêvent, bercés au creux d'une douce palme ...
Les pigments guerriers dont l'indien se pare
Et sa flèche d'orgueil enduite au curare,
Exposent, l'enfer vert qu'orpailleur s'empare,
Au chaos, l'apocalypse et le départ!
Tourmentée, la jungle saignée, perd son calme ...
Les anacondas s'immolent par les flammes ...
Des plûmes d'aras, colibris et toucan
Ornent le bronze de ton front sage
Et contre le mauvais oeil, à ton cou
Un collier des dents d'un seul singe
Ces tatouages que rongent les songes
Ferment ton corps imberbe au mensonge
A la mort quand ton esprit libre voyage
Occultant le temps des derniers outrages
Re: e dernier indien
Le dernier indien, rêve encore des grands espaces qui se réduisent comme peau de chagrin. La forêt se meurt, les plantes magiques et médicinales aussi, comme disparaissent tous les animaux qui sont chassés de leur habitat naturel par la folie des hommes qui détruisent les antiques forêts pour abattre ses seigneurs du ciel et de la terre que sont les grands arbres
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ton poème
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TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: e dernier indien
gallaumar a écrit:LE DERNIER INDIEN
Deux oisifs ouistitis poisseux de napalm,
Rêvent, bercés au creux d'une douce palme ...
Les pigments guerriers dont l'indien se pare
Et sa flèche d'orgueil enduite au curare,
Exposent, l'enfer vert qu'orpailleur s'empare,
Au chaos, l'apocalypse et le départ!
Tourmentée, la jungle saignée, perd son calme ...
Les anacondas s'immolent par les flammes ...
Des plûmes d'aras, colibris et toucan
Ornent le bronze de ton front sage
Et contre le mauvais oeil, à ton cou
Un collier des dents d'un seul singe
Ces tatouages que rongent les songes
Ferment ton corps imberbe au mensonge
A la mort quand ton esprit libre voyage
Occultant le temps des derniers outrages
Réflexion donnée au tranchant de ce qui est inévitable,
Apocalypse cachée au plus profond de notre cartable,
De la vérité qui fût donnée comme reméde à nos maux,
Nous nous rassurons par nos mots...un simple placébo.
Invité- Invité
Re: e dernier indien
L'Amazonie...poème lucide et beau à la fois...une richesse qui se perd...j'ai aimé ton poème. Merci. Terre des Indiens...de là-bas...
Indiens d'ici de là-bas...du Pérou...du Canada...
Je ne sais si je me souviens bien ou si certains envoient leurs enfants étudier dans les villes pour revenir capables d'agir...
Merci. La douceur et l'odeur de peaux imberbes et veloutées d'indien métissé...un souvenir...
Indiens d'ici de là-bas...du Pérou...du Canada...
Je ne sais si je me souviens bien ou si certains envoient leurs enfants étudier dans les villes pour revenir capables d'agir...
Merci. La douceur et l'odeur de peaux imberbes et veloutées d'indien métissé...un souvenir...
Fleur de Lotus- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 06/09/2008
Re: e dernier indien
Le premier homme, chasseur d'espaces. Pionnier d'un territoire de mots. Homme qui cherche à communiquer avec l'invisible, plus loin que le vol d'un oiseau, plus loin que la lance du chasseur, dans un au-delà. Loin de toute élémentaire prédation qui ne saurait satisfaire ses "nourritures terrestres".
Besoin de dépassement, de grandir au milieu de la Nature, entourée de ses chants et de ses rêves tropicaux. Un poème-mémoire d'une période révolue et qui évoque le paradis perdu de Milton.
Besoin de dépassement, de grandir au milieu de la Nature, entourée de ses chants et de ses rêves tropicaux. Un poème-mémoire d'une période révolue et qui évoque le paradis perdu de Milton.
Re: e dernier indien
Les mots forts
La voix de clair-de-lune
J’ai écouté
Ré écouté
Une onde de rage
Se dégage
Des vers
S’enfonce entre les lignes
Comme un tatouage
Qui nous marque
Pour toujours
pour la plume et la voix
La voix de clair-de-lune
J’ai écouté
Ré écouté
Une onde de rage
Se dégage
Des vers
S’enfonce entre les lignes
Comme un tatouage
Qui nous marque
Pour toujours
pour la plume et la voix
Re: e dernier indien
gallaumar a écrit:LE DERNIER INDIEN
Deux oisifs ouistitis poisseux de napalm,
Rêvent, bercés au creux d'une douce palme ...
Les pigments guerriers dont l'indien se pare
Et sa flèche d'orgueil enduite au curare,
Exposent, l'enfer vert qu'orpailleur s'empare,
Au chaos, l'apocalypse et le départ!
Tourmentée, la jungle saignée, perd son calme ...
Les anacondas s'immolent par les flammes ...
Des plûmes d'aras, colibris et toucan
Ornent le bronze de ton front sage
Et contre le mauvais oeil, à ton cou
Un collier des dents d'un seul singe
Ces tatouages que rongent les songes
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relire
re-plaisir!!!
au plaisir
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