Parfois la vie est simple, ou pas !
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Parfois la vie est simple, ou pas !
En rentrant chez moi, la, contre la terrasse, je regarde mes plants de tomates pousser. Je ne reste pas devant comme une nouille, non, mais en passant je les regarde avec plaisirs, surpris par cette hauteur et de ces petites fleurs jaunes. Juste à côté j'y ai mis des fraisiers. Bon le temps à la pluie n'aide ni l'un ni l'autre. En revanche pour la menthe c'est terrible, je me demande si ce n'est pas un baobab. Je vous rassure je ne fume pas, c'est une image.
Il en va de même avec mes rosiers, j'attends avec envie que les racines prennent, que les fleurs seront odorantes. Je pourrais y mettre mes narines. Comme je le fais avec les tomates, ou encore avec la menthe. Dans ce jardin, il y a aussi du thym et de la lavande. Y mettre mes doigts, les porter à mes sens olfactifs, cela me procure de grands plaisirs.
J'aime ces arômes qui me remontent dans la mémoire. Le jardin est en pente. Une pente rocheuse, en fait du schiste, avec quelques centimètres de terre. Je suis dans le Layon. Région comme souvent de vignobles, de saveurs plutôt sucrées, dont le liquide est servi en apéritif, ou bien avec les desserts, ou que sais-je encore. La gastronomie Française évolue, les mets se mélanges. Il en va de même avec les associations vinifiées. Personnellement je n'ai pas un palais assez fin, ni pour l'un, ni pour l'autre. C'est une véritable science, vous l'avez compris.
Mon odorat est bien meilleur, sauf à sentir la méchanceté, c'est plus facile pour les crétins. Bon, on pourrait penser que je m'éloigne, sauf qu'à se dire que comme les plantes, la gente humaine à tendance à pousser de travers. Il peut en émaner une odeur sans saveur, on la sent sans l'odorat. D'autres sens sont en alertes, parfois. Et pour d'autres ils transpirent la bonté, la beauté de l'être intérieur. Cela pourrait être le jardin d'Eden, sauf que le mien n'est que pour moi. Sans Eve et sans pommier. Pour les serpents, j'espère qu'ils restent dehors, que je n'ai pas fauté en invitant une espèce digne d'un caméléon, changeant pour me tromper.
Allez, mon jardin personnel s'est peut-être ouvert, ou pas. Vous, vous y êtes reconnus pour partie, ou trouvé le texte puéril. Ecrit on pour plaire, ou pour se plaire, pour jouer à son propre jeu ? Le labyrinthe des connexions est fait de multiples, de divisions, de soustractions de ses propres envies. On en rajoute parfois, un peu comme le sel, de sa propre cuisine, de sa vie, non ?
ressilap- Nombre de messages : 558
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