J’aime cet univers étrange

J’aime cet univers étrange

J’aime cet univers étrange,
Où je passe le temps à écouter
Le chant d’une petite mésange
Qui vante la noble générosité

Sans m’effrayer par les flammes
Des torches funèbres ; Je reste
Le fou qui voit dans les larmes
Des innocents la lourde défaite

De l’entière humanité et dans
Le champ de bataille la bassesse
De tous les savants ignorants
Qui outragent la vraie sagesse ;

Je suis un être sensible, je tends
Ma main aux enfants errants sans
Troubler l’ambiance qui les détend
Par la lumière du soleil naissant,

Ou piétiner les fleurs de jasmin
Qui embellissent la beauté
Du paysage et parfume le chemin
Verdoyant de l’exacte vérité

Sans déraciner des esprits l’espoir
De paix ou d’un avenir radieux
Qui ferme la porte du gouffre noir
Et ouvre celle du ciel bleu.

Dad Allaoua