Ce soir ma pensée
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Ce soir ma pensée
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Au soir ma pensée
Au soir ma pensée se vole haut vers les cieux
S’exilant joyeuse vers les fraîcheurs commodes
D’un sage œil captieux que rien ne démode
Sur sa bordée s’y assoie; un perdu regard caïeu
•
Elle se va austère couplée à la houleuse bordée
De ces vents vifs qui froissent têtus la cordée
De l’inimaginable bousculant les dures réalités
Qui se défigurent à son inexpugnable férocité
•
Toi ma pensée tu as quitté la béante frayeur
Couchée sur cet azur qu’un calme repose d’aise
Tu regardes tranquille ce bas des côtes obèses
Trop repue des richesses de ces cyniques laideurs
•
Au fond de ce gouffre ruiné des grands intérêts
Le riche se pleure la perte de son âme insolvable
L’avare s’agenouille sur des prières lamentables
L’orgueilleux se toise debout sur sa vile fatuité
•
Le pauvre s’exhausse d’humilité pour sa nature
La pauvresse s’engendre des excuses prodigues
L’enfant triste se joue au qui perd gagne pudique
Et les choses de verdures changent humble de parure
•
Là bas enfouis sous le grand feuilleté d’inventions
Le savant se prend les mains dans son ignorance
Quelle force a la nature de poser son incompétence
Quand le cyclone ravage ces mondes besogneux conjoint
Quand le silence se rage inaudible sans évolution
•
Dans une chapelle ardente, on brûle de vaines idées
Celles de ceux qui veulent nous expliquer cet irréel
Sous les murs disloqués qui ébranlent leur fade tutelle
Tu les vois mortels, geignant de n’être ce dieu recherché
•
Ô pensée! Rien ne comprends-tu, rien ne veux-tu, il est
Que tu adores le calme de la fraîcheur du haut, loin du loin
A ta riche lucidité de n’être qu’un manteau humain désolé.
©ƒC
Au soir ma pensée se vole haut vers les cieux
S’exilant joyeuse vers les fraîcheurs commodes
D’un sage œil captieux que rien ne démode
Sur sa bordée s’y assoie; un perdu regard caïeu
•
Elle se va austère couplée à la houleuse bordée
De ces vents vifs qui froissent têtus la cordée
De l’inimaginable bousculant les dures réalités
Qui se défigurent à son inexpugnable férocité
•
Toi ma pensée tu as quitté la béante frayeur
Couchée sur cet azur qu’un calme repose d’aise
Tu regardes tranquille ce bas des côtes obèses
Trop repue des richesses de ces cyniques laideurs
•
Au fond de ce gouffre ruiné des grands intérêts
Le riche se pleure la perte de son âme insolvable
L’avare s’agenouille sur des prières lamentables
L’orgueilleux se toise debout sur sa vile fatuité
•
Le pauvre s’exhausse d’humilité pour sa nature
La pauvresse s’engendre des excuses prodigues
L’enfant triste se joue au qui perd gagne pudique
Et les choses de verdures changent humble de parure
•
Là bas enfouis sous le grand feuilleté d’inventions
Le savant se prend les mains dans son ignorance
Quelle force a la nature de poser son incompétence
Quand le cyclone ravage ces mondes besogneux conjoint
Quand le silence se rage inaudible sans évolution
•
Dans une chapelle ardente, on brûle de vaines idées
Celles de ceux qui veulent nous expliquer cet irréel
Sous les murs disloqués qui ébranlent leur fade tutelle
Tu les vois mortels, geignant de n’être ce dieu recherché
•
Ô pensée! Rien ne comprends-tu, rien ne veux-tu, il est
Que tu adores le calme de la fraîcheur du haut, loin du loin
A ta riche lucidité de n’être qu’un manteau humain désolé.
©ƒC
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