MUSE… POUR UNE MUSE
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atouthasard
kacem_loubay
6 participants
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MUSE… POUR UNE MUSE
MUSE… POUR UNE MUSE
A : Ptite_muse
Tu vois, mon itinéraire n’est que tatouages
Des ciselures momentanées
Entre le réveil tardif
Et le crépuscule en dents de scie
Mes mains vivent de transe
De la falaise de mon regard
Je suis le rêve fugitif
Et je continue mes nombreux voyages
Je prends ainsi mille repères
Où dansent souvent
Et un soleil levant
Et une lune en cavalcade
Je ressemble à ces plantes du désert
A ces dunes mouvantes
A ces oasis du grand silence
Et je consolide le rêve du rêve
Dans les bras d’un ciel entrouvert
Je m’emporte comme un enfant
M’élève à la verticale
Au paroxysme du délire
Mon corps hybride s’évapore
Comme une brume matinale
Comme la plus petite goutte de rosée
Déposée au cours de la veille
Qui rutile de mille éclats
Et qui espère s’accrocher à la vie
Avant de s’éteindre en ruissellements
Dans le cœur d’une fleur inconnue
Tout n’est que recommencement
Le rituel cycle de la vie
La continuité des flots des saisons
Le ciel entre pleur et rire
Et la nature entre verdure et étiolement
Ne sont que le fond d’une toile ambulante
Où viennent se jeter
Et le soleil, la lune, les nuages
Et le convoi de l’interminable séjour
Dont le cheminement désaxé
Selon les caprices des pendules du… temps
J’héberge mes visions changeantes
Dans les prunelles des oiseaux migrateurs
Et j’appelle ces pulsions : un apaisement
Tu vois, ma voix change encore de timbre
Et ma longue voie reste à l’état virginal
Une autre forêt… dépaysée
Ou une autre grotte inexplorée…
Et je demeure quelque part
Dans la dimension des autres… écrits inédits
Kacem loubay
Jeudi 22 Août 2002
Khénifra / Maroc
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Le poète de l'autre rive
:feuilles:
A : Ptite_muse
Tu vois, mon itinéraire n’est que tatouages
Des ciselures momentanées
Entre le réveil tardif
Et le crépuscule en dents de scie
Mes mains vivent de transe
De la falaise de mon regard
Je suis le rêve fugitif
Et je continue mes nombreux voyages
Je prends ainsi mille repères
Où dansent souvent
Et un soleil levant
Et une lune en cavalcade
Je ressemble à ces plantes du désert
A ces dunes mouvantes
A ces oasis du grand silence
Et je consolide le rêve du rêve
Dans les bras d’un ciel entrouvert
Je m’emporte comme un enfant
M’élève à la verticale
Au paroxysme du délire
Mon corps hybride s’évapore
Comme une brume matinale
Comme la plus petite goutte de rosée
Déposée au cours de la veille
Qui rutile de mille éclats
Et qui espère s’accrocher à la vie
Avant de s’éteindre en ruissellements
Dans le cœur d’une fleur inconnue
Tout n’est que recommencement
Le rituel cycle de la vie
La continuité des flots des saisons
Le ciel entre pleur et rire
Et la nature entre verdure et étiolement
Ne sont que le fond d’une toile ambulante
Où viennent se jeter
Et le soleil, la lune, les nuages
Et le convoi de l’interminable séjour
Dont le cheminement désaxé
Selon les caprices des pendules du… temps
J’héberge mes visions changeantes
Dans les prunelles des oiseaux migrateurs
Et j’appelle ces pulsions : un apaisement
Tu vois, ma voix change encore de timbre
Et ma longue voie reste à l’état virginal
Une autre forêt… dépaysée
Ou une autre grotte inexplorée…
Et je demeure quelque part
Dans la dimension des autres… écrits inédits
Kacem loubay
Jeudi 22 Août 2002
Khénifra / Maroc
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Le poète de l'autre rive
:feuilles:
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
J’héberge mes visions changeantes
Dans les prunelles des oiseaux migrateurs
Très beaux vers, j'aime
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
Toile ambulante
Ces vers-hébergeurs
De visions migratrices
Mots –voix à la dimension
Des échos résidants des grottes
Mots-voie de plume tatouant
Les rêves aux crépuscules
Changeants comme l’humeur des saisons
Ces vers-hébergeurs
De visions migratrices
Mots –voix à la dimension
Des échos résidants des grottes
Mots-voie de plume tatouant
Les rêves aux crépuscules
Changeants comme l’humeur des saisons
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
Mon corps hybride s’évapore
Comme une brume matinale
Comme la plus petite goutte de rosée
Déposée au cours de la veille
Qui rutile de mille éclats
Et qui espère s’accrocher à la vie
Avant de s’éteindre en ruissellements
Dans le cœur d’une fleur inconnue
J'aime ce style bravo l'artiste
soleil68- Nombre de messages : 108
loisirs : ecriture, informatique,humour
Humeur : tres bonne
Date d'inscription : 23/10/2008
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
Toute femme se sentirait muse en recevant ce poème ...
Il est plein de sensibilité et d'émotion !
Il est plein de sensibilité et d'émotion !
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
...Tout n’est que recommencement
Le rituel cycle de la vie
La continuité des flots des saisons
Le ciel entre pleur et rire
Et la nature entre verdure et étiolement
Ne sont que le fond d’une toile ambulante...
la Muse est éternelle
la poésie aussi
et les rives se rejoignent...
À toi, Kacem :
Dans la haute forêt aux senteurs de résine,
Le poète rêvait en parlant au genêt.
La cime d’un grand pin lui murmura : "Devine
Qui je suis ? Entends-tu bien ma musique ? Je n’ai,
Pour ton inspiration, que ma note à offrir.
Oui, EUTERPE, c’est moi. Je suis ta muse aussi !
Ô toi qui fais chanter les mots. Tu peux m’ouvrir
Ton cœur. Ma mélodie est pour toi. La voici."
Et l’homme, en fredonnant, poursuit sa rêverie...
Au détour d’un sentier, la fougère lui dit :
"Bonjour ! Je suis CLIO, la muse de l’histoire.
Arrête-toi, penseur, cueille le myosotis,
Fais-nous rimer tes mots pour garder la mémoire.
Rappelle joliment à tes générations
Leur passé. Elles font de tes vers leur futur.
L’histoire leur apprend de précieuses leçons.
Et sans doute, avec toi, atteindront mon azur."
Et l’homme, aux souvenirs offrit sa rêverie...
Derrière un champignon le vieux poète entend
Un tout petit reptile aux replis bigarrés.
"Qui es-tu ?" demanda le rêveur au serpent.
"TERPSICHORE, je suis. Chante et moi j’apparais.
De tes vers je pourrai, moi, muse de la danse,
Par mes gestes gracieux, empreints de poésie
Orner la mélodie et rythmer la cadence.
Je connais l’unisson d’un chœur chantant la vie !"
Et l’homme, à pas rythmés dansa sa rêverie...
Une pomme de pin ouvrant grand ses écailles
Et, laissant entrevoir ses pignons, éclata
De rire : "Où vas-tu donc, ami, tu t’encanailles ?"
Le rêveur se figea. THALIE, dans un éclat,
Lui dit : "Non, pas de peur : Là est ma comédie.
Je t’apprendrai à rire, à dire des bons mots.
Avec moi, les rieurs n’engendrent pas l’ennui.
Je fais naître la joie et soigne tous les maux."
Et l’homme, réjoui, pouffa sa rêverie...
Un pin au flanc blessé, laissant couler sa sève
Héla le promeneur : "Toi ? Es-tu le dernier
De tous ces travailleurs qui autrefois, sans trêve
Recueillaient dans un pot ma gemme, un résinier ?"
"Non, lui dit le rêveur, je chante les mots, moi !"
"Alors, viens avec moi, dit le pin, je t’emmène
Dire la tragédie à ces hommes des bois.
Je peux t’aider, je suis la muse NELPOMÈNE."
Et l’homme, tristement, clama sa rêverie...
Levant les yeux au ciel, vers les rais d'or qui brillent,
Le poète aperçoit une petite tâche.
L’écureuil "s’est posé" au milieu des aiguilles.
Un trait soudain de Râ éclaire son panache.
"Et toi, qui donc es-tu ? Questionna le rêveur.
Pourquoi te percher là, près des astres. Par ruse ?"
C’est pour mieux les croquer, répondit le rongeur,
URANIE est mon nom, des étoiles la muse !"
Et l’homme, aux astres bleus, lança sa rêverie...
Des bruyères sortit une biche aux abois
Et faisant voleter sous ses petits sabots
Un peu du sable gris du sentier, s’arrêta.
"Me voici : POLYMNIE aux hymnes qu'on dit beaux.
Je peux t’aider, penseur, à chanter le sacré.
Mais avant, s’il te plaît, dit la muse en bramant,
Viens vite à mon secours, l’enfant s’est égaré.
Il me faut retrouver avant la nuit, mon faon !"
Et l’homme aussitôt dit offrit sa rêverie...
Un doux grésillement transperçait une motte
De terreau érigé au hasard par la taupe.
Un grillon en sortit ! Il dit d’une voix haute :
"Tu veux être éloquent ?"."Qui est-tu ?"."CALLIOPE,
Dit l’épique sauteur, poétique orthoptère;
Muse, je fais rimer le beau avec le grand !
Viens apprendre avec moi, ô rêveur solitaire,
L’éloquence, la vraie ! Allez, viens . Je t’attends."
Et l’homme, "grésilla" alors sa rêverie...
Le poète atteignit une grande clairière.
Des chenilles en long faisaient leur procession.
"Moi, je suis ÉRATO, murmura la première,
De ma lyre je peux faire naître passion,
Grand sentiment, émoi, ou envol poétique.
Si tu veux de mes chants sonder la profondeur,
Allonge-toi et marche. Et suis bien la musique !
Ton cœur te guidera dans la file, ô rêveur !
Et l’homme, en les suivant, "rampa" sa rêverie...
Le poète sortit du bois, tel Aladin.
Sur la plage roulait l’océan sa madrague.
Il pria chaque muse une à une. Et soudain,
Quand il se fut assis, les pieds dans une vague,
Entendit tour à tour la voix d'une déesse.
Clio, Thalie, Calliope, Euterpe, Polymnie,
Nelpomène, Érato, Terpsichore, Uranie.
Chantèrent au rêveur ses pins avec tendresse...
Et l’homme ne sortit point de sa rêverie.
gepetto
Le rituel cycle de la vie
La continuité des flots des saisons
Le ciel entre pleur et rire
Et la nature entre verdure et étiolement
Ne sont que le fond d’une toile ambulante...
la Muse est éternelle
la poésie aussi
et les rives se rejoignent...
À toi, Kacem :
Dans la haute forêt aux senteurs de résine,
Le poète rêvait en parlant au genêt.
La cime d’un grand pin lui murmura : "Devine
Qui je suis ? Entends-tu bien ma musique ? Je n’ai,
Pour ton inspiration, que ma note à offrir.
Oui, EUTERPE, c’est moi. Je suis ta muse aussi !
Ô toi qui fais chanter les mots. Tu peux m’ouvrir
Ton cœur. Ma mélodie est pour toi. La voici."
Et l’homme, en fredonnant, poursuit sa rêverie...
Au détour d’un sentier, la fougère lui dit :
"Bonjour ! Je suis CLIO, la muse de l’histoire.
Arrête-toi, penseur, cueille le myosotis,
Fais-nous rimer tes mots pour garder la mémoire.
Rappelle joliment à tes générations
Leur passé. Elles font de tes vers leur futur.
L’histoire leur apprend de précieuses leçons.
Et sans doute, avec toi, atteindront mon azur."
Et l’homme, aux souvenirs offrit sa rêverie...
Derrière un champignon le vieux poète entend
Un tout petit reptile aux replis bigarrés.
"Qui es-tu ?" demanda le rêveur au serpent.
"TERPSICHORE, je suis. Chante et moi j’apparais.
De tes vers je pourrai, moi, muse de la danse,
Par mes gestes gracieux, empreints de poésie
Orner la mélodie et rythmer la cadence.
Je connais l’unisson d’un chœur chantant la vie !"
Et l’homme, à pas rythmés dansa sa rêverie...
Une pomme de pin ouvrant grand ses écailles
Et, laissant entrevoir ses pignons, éclata
De rire : "Où vas-tu donc, ami, tu t’encanailles ?"
Le rêveur se figea. THALIE, dans un éclat,
Lui dit : "Non, pas de peur : Là est ma comédie.
Je t’apprendrai à rire, à dire des bons mots.
Avec moi, les rieurs n’engendrent pas l’ennui.
Je fais naître la joie et soigne tous les maux."
Et l’homme, réjoui, pouffa sa rêverie...
Un pin au flanc blessé, laissant couler sa sève
Héla le promeneur : "Toi ? Es-tu le dernier
De tous ces travailleurs qui autrefois, sans trêve
Recueillaient dans un pot ma gemme, un résinier ?"
"Non, lui dit le rêveur, je chante les mots, moi !"
"Alors, viens avec moi, dit le pin, je t’emmène
Dire la tragédie à ces hommes des bois.
Je peux t’aider, je suis la muse NELPOMÈNE."
Et l’homme, tristement, clama sa rêverie...
Levant les yeux au ciel, vers les rais d'or qui brillent,
Le poète aperçoit une petite tâche.
L’écureuil "s’est posé" au milieu des aiguilles.
Un trait soudain de Râ éclaire son panache.
"Et toi, qui donc es-tu ? Questionna le rêveur.
Pourquoi te percher là, près des astres. Par ruse ?"
C’est pour mieux les croquer, répondit le rongeur,
URANIE est mon nom, des étoiles la muse !"
Et l’homme, aux astres bleus, lança sa rêverie...
Des bruyères sortit une biche aux abois
Et faisant voleter sous ses petits sabots
Un peu du sable gris du sentier, s’arrêta.
"Me voici : POLYMNIE aux hymnes qu'on dit beaux.
Je peux t’aider, penseur, à chanter le sacré.
Mais avant, s’il te plaît, dit la muse en bramant,
Viens vite à mon secours, l’enfant s’est égaré.
Il me faut retrouver avant la nuit, mon faon !"
Et l’homme aussitôt dit offrit sa rêverie...
Un doux grésillement transperçait une motte
De terreau érigé au hasard par la taupe.
Un grillon en sortit ! Il dit d’une voix haute :
"Tu veux être éloquent ?"."Qui est-tu ?"."CALLIOPE,
Dit l’épique sauteur, poétique orthoptère;
Muse, je fais rimer le beau avec le grand !
Viens apprendre avec moi, ô rêveur solitaire,
L’éloquence, la vraie ! Allez, viens . Je t’attends."
Et l’homme, "grésilla" alors sa rêverie...
Le poète atteignit une grande clairière.
Des chenilles en long faisaient leur procession.
"Moi, je suis ÉRATO, murmura la première,
De ma lyre je peux faire naître passion,
Grand sentiment, émoi, ou envol poétique.
Si tu veux de mes chants sonder la profondeur,
Allonge-toi et marche. Et suis bien la musique !
Ton cœur te guidera dans la file, ô rêveur !
Et l’homme, en les suivant, "rampa" sa rêverie...
Le poète sortit du bois, tel Aladin.
Sur la plage roulait l’océan sa madrague.
Il pria chaque muse une à une. Et soudain,
Quand il se fut assis, les pieds dans une vague,
Entendit tour à tour la voix d'une déesse.
Clio, Thalie, Calliope, Euterpe, Polymnie,
Nelpomène, Érato, Terpsichore, Uranie.
Chantèrent au rêveur ses pins avec tendresse...
Et l’homme ne sortit point de sa rêverie.
gepetto
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
Bonsoir Atouhasard
…En toute modestie je ne fais je ne fais que peindre
avec les mots dans la dimension des inspirations…
Je suis entrain de fouiller le fond d'une mémoire rouillée
par l'oisiveté… à la recherche d’autres thèmes à mettre en
relief… Se secouer et réveiller les esprits qui viennent nous
insuffler un peu de feu dans les nuits… d’automne pluvieuses
Avec mes amitiés poétiques de l’autre rive
Chère Aziza « SOUZ.SOLEIL… »
…Tu choisis les mots et tu en fais un diadème
où les joyaux scintillent de mille feux. Ce qui est
une caractéristique de tisser une autre toile
à la mesure de tes lectures. L’empreinte laissée
traduit si bien l’avancée de tes visions élaborées…
Mes amitiés poétiques de l’autre rive
Bonsoir soleil68
…Je ne sais plus à quel saint me vouer
Partout je ne vois que « soleil… » Suis-je
En état de délire ou en une transe inaccoutumée.
Nous sommes tous des artistes et chacun brosse
ses tableaux selon ses désirs et ses propres approches.
Moi, à force de forger j’ai acquis une certaine empreinte
sois disant j’ai créé ma propre identité par ma façon
d’écrire, de décrire, d’orner et surtout par cette mesure
de transcender quelques règles...
Mes amitiés poétiques de l’autre rive
Bonsoir Nuage
…Et voilà je tourne en rond « à touthasard avec deux soleils
et un nuage… » Une belle perspective d’un long périple cosmique.
J’y suis et je partage avec vous la dimension de nos voyages
toute voile hissée pour l’aventure…
Mes amitiés poétiques de l’autre rive
:feuilles:
…En toute modestie je ne fais je ne fais que peindre
avec les mots dans la dimension des inspirations…
Je suis entrain de fouiller le fond d'une mémoire rouillée
par l'oisiveté… à la recherche d’autres thèmes à mettre en
relief… Se secouer et réveiller les esprits qui viennent nous
insuffler un peu de feu dans les nuits… d’automne pluvieuses
Avec mes amitiés poétiques de l’autre rive
Chère Aziza « SOUZ.SOLEIL… »
…Tu choisis les mots et tu en fais un diadème
où les joyaux scintillent de mille feux. Ce qui est
une caractéristique de tisser une autre toile
à la mesure de tes lectures. L’empreinte laissée
traduit si bien l’avancée de tes visions élaborées…
Mes amitiés poétiques de l’autre rive
Bonsoir soleil68
…Je ne sais plus à quel saint me vouer
Partout je ne vois que « soleil… » Suis-je
En état de délire ou en une transe inaccoutumée.
Nous sommes tous des artistes et chacun brosse
ses tableaux selon ses désirs et ses propres approches.
Moi, à force de forger j’ai acquis une certaine empreinte
sois disant j’ai créé ma propre identité par ma façon
d’écrire, de décrire, d’orner et surtout par cette mesure
de transcender quelques règles...
Mes amitiés poétiques de l’autre rive
Bonsoir Nuage
…Et voilà je tourne en rond « à touthasard avec deux soleils
et un nuage… » Une belle perspective d’un long périple cosmique.
J’y suis et je partage avec vous la dimension de nos voyages
toute voile hissée pour l’aventure…
Mes amitiés poétiques de l’autre rive
:feuilles:
Re: MUSE… POUR UNE MUSE
A toi gepetto avec ma plus grande considération
AU GRE DE NOS PLUMES…
A : NISSOIS « Lecouret »
…Je ne fais que caresser les mots
Jouer avec la sculpture de l’alphabet
Toute lettre a son propre charme
Et elle s’emboîte souvent aux autres
C’est la loi de toute langue…
Je ne peux voir la brise
Ni la toucher de mes mains nues
Mais je peux la voir autrement
Quand elle fait danser les champs de blé
Ou quand elle écrit ses vers
En faisant bercer la page de l’eau
Je vis sous la séduction d’une nymphe
Lorsqu’elle me chuchote : Je suis à toi
Suis-moi au bord de l’étang où le silence règne
Sillonne avec moi le mystère des bosquets
Là où les amoureux frissonnent de passions
En se confiant le fond d’un cœur enflammé…
Je refoule des fois le désir des jours
Car pour moi la nuit est une alliée
Elle est mon unique messagère
A qui je conte le passage de mes muses
Quand une page vierge me sourit
Je m’oublie dans la texture des visions
J’esquisse sous le charme du verbe
Le parchemin de toutes les aurores
Et je joins des fois le chant du crépuscule
Une touche d’encre argentée
Enrobée d’un voile aux contours vermeilles…
Et tout crisse comme sur les feuilles mortes
Aux pieds des arbres dénudés
Mes pas se perdent dans les orées
Et je cherche mon cheminement solitaire
Avant d’atteindre l’unique promontoire
Je jette un regard sur mon monde
Et le fleuve qui partage ma cité
Me dit : Continue ta navigation poète de l’ombre… !
De loin le tamtam décide de relever le défi
La rumeur n’est qu’un cumul de sons
Une musique d’une lyre monocorde
Qui des fois baisse le volume de sa fréquence
Et des fois elle s’agite dans l’air
Comme prise par un vent en délire…
Je fais sortir les images d’un bloc disparate
Et j’en fais souvent des colliers
Ou des chapelets pour les invités
Je regagne un siège abandonné
Et de là j’écris mes mémoires
Avant de fermer le coffret de mes voyages…
* kacem loubay *
Samedi 4 Mars 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive [i]
:feuilles: [i]
AU GRE DE NOS PLUMES…
A : NISSOIS « Lecouret »
…Je ne fais que caresser les mots
Jouer avec la sculpture de l’alphabet
Toute lettre a son propre charme
Et elle s’emboîte souvent aux autres
C’est la loi de toute langue…
Je ne peux voir la brise
Ni la toucher de mes mains nues
Mais je peux la voir autrement
Quand elle fait danser les champs de blé
Ou quand elle écrit ses vers
En faisant bercer la page de l’eau
Je vis sous la séduction d’une nymphe
Lorsqu’elle me chuchote : Je suis à toi
Suis-moi au bord de l’étang où le silence règne
Sillonne avec moi le mystère des bosquets
Là où les amoureux frissonnent de passions
En se confiant le fond d’un cœur enflammé…
Je refoule des fois le désir des jours
Car pour moi la nuit est une alliée
Elle est mon unique messagère
A qui je conte le passage de mes muses
Quand une page vierge me sourit
Je m’oublie dans la texture des visions
J’esquisse sous le charme du verbe
Le parchemin de toutes les aurores
Et je joins des fois le chant du crépuscule
Une touche d’encre argentée
Enrobée d’un voile aux contours vermeilles…
Et tout crisse comme sur les feuilles mortes
Aux pieds des arbres dénudés
Mes pas se perdent dans les orées
Et je cherche mon cheminement solitaire
Avant d’atteindre l’unique promontoire
Je jette un regard sur mon monde
Et le fleuve qui partage ma cité
Me dit : Continue ta navigation poète de l’ombre… !
De loin le tamtam décide de relever le défi
La rumeur n’est qu’un cumul de sons
Une musique d’une lyre monocorde
Qui des fois baisse le volume de sa fréquence
Et des fois elle s’agite dans l’air
Comme prise par un vent en délire…
Je fais sortir les images d’un bloc disparate
Et j’en fais souvent des colliers
Ou des chapelets pour les invités
Je regagne un siège abandonné
Et de là j’écris mes mémoires
Avant de fermer le coffret de mes voyages…
* kacem loubay *
Samedi 4 Mars 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive [i]
:feuilles: [i]
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