Toutest noir
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Toutest noir
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Tout est noir
Tout est noir
On n’était pas un rat
On n’était pas un chat
On ne le cachait pas
On ne le guettait pas
Il était noir
Dans ses instants illusoires
Nous retombions sur quatre pattes
Et on se faufilait en hâte
Pour ne pas nuire à l’au-delà
¤
Aux doux moments de bonheur
On donnait toute notre ardeur
Pour que chacun profite des saveurs
On était noir
Dans ces lourds temps de tristesse
On n’avait pas la paresse
Pour relever toutes les sagesses
Jamais découragé comme hyène
On revenait sur les couennes
Retroussant nos crocs de haine
Pour chasser ses idées manichéennes
Sur les hauts monts de nos esprits
Quand le ton hautain de son impoli
Giflait nos morals sans appétit
On crachait la foudre sur ses délits
Brûlait nos colères inassouvies
Il était noir
Quand son serpent sifflait vénéneux
De son venin arbitraire et fallacieux
On enfouissait au fond de nos cœurs harmonieux
Les œufs de la bonté au jardin miraculeux
On était noir
Quand il piaffait, gai sur son reposoir
Du mal fait en nous volant
Il nous imposait le pardon du mécréant
A-t-il reconnu que c’était navrant
Que la pièce on se la doit, donnant-donnant
Pourquoi sommes-nous toujours noirs ?
Aidez-nous à quitter ce foutoir
Avant d’être perdu dans ce noir
ƒC
Tout est noir
Tout est noir
On n’était pas un rat
On n’était pas un chat
On ne le cachait pas
On ne le guettait pas
Il était noir
Dans ses instants illusoires
Nous retombions sur quatre pattes
Et on se faufilait en hâte
Pour ne pas nuire à l’au-delà
¤
Aux doux moments de bonheur
On donnait toute notre ardeur
Pour que chacun profite des saveurs
On était noir
Dans ces lourds temps de tristesse
On n’avait pas la paresse
Pour relever toutes les sagesses
Jamais découragé comme hyène
On revenait sur les couennes
Retroussant nos crocs de haine
Pour chasser ses idées manichéennes
Sur les hauts monts de nos esprits
Quand le ton hautain de son impoli
Giflait nos morals sans appétit
On crachait la foudre sur ses délits
Brûlait nos colères inassouvies
Il était noir
Quand son serpent sifflait vénéneux
De son venin arbitraire et fallacieux
On enfouissait au fond de nos cœurs harmonieux
Les œufs de la bonté au jardin miraculeux
On était noir
Quand il piaffait, gai sur son reposoir
Du mal fait en nous volant
Il nous imposait le pardon du mécréant
A-t-il reconnu que c’était navrant
Que la pièce on se la doit, donnant-donnant
Pourquoi sommes-nous toujours noirs ?
Aidez-nous à quitter ce foutoir
Avant d’être perdu dans ce noir
ƒC
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