O matin splendide
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O matin splendide
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O matin splendide
O matin splendide !
D’une humeur veloutée
Mes yeux se couchent
Prés du grand soleil
Ses milles merveilles
Se sont levés
Tout attentionnées
Dans la ronde
Des nouveaux mondes
Aux bonheurs extralucides
¤
A pas légers, légers
Ame fraîche je suis allé
Sur les parterres verts
Chemin de travers
Cueillir dans les allées
Les vaillantes azalées
Qui me disaient osés
Des mots d’amour oubliés
¤
Dans les grands vergers
Je me suis abreuvé
Au parfum des fruits frais
Juteux dans la rosée
Ils se sont abandonnés
A mes lèvres agenouillées
Dans une oraison fidèle :
Pour muer l’exquis à l’éternel
¤
Les petits ruisseaux purs
Jouaient sereins avec les mûres
Chantonnant leur clapotis
De douces notes en mélodie
Sur mon esprit étourdi
A n’écouter que ce petit inédit
D’une musique cousue
Sur l’éternité de l’azur nu
¤
L’arc en ciel se promenait
Léchant l’univers sévère
Pour lui redonner les couleurs
De son humble bonheur
Beau joueur il se maquillait
La sphère en souriante livrée
Pour vous toucher magique
Comme une fée prodigue
¤
Les bonnes âmes chérissaient
Leur générosité sublimée
Et leurs réalités transfigurées
Se couchaient d’amitiés
Sur des fronts accueillant
Leurs adorables tempéraments
Comme des trésors détournés
D’une brigande cache sacrée
¤
Dans les montagnes, les vallées
Les plaines, les petits sentiers
Les enfants rieurs déjouaient
L’équilibre des grandes vérités
De saines pirouettes malignes
Vous traçaient des interlignes
Pour vous conter leur bonheur
Caresser par mille et mille saveurs
¤
La nuit a caché mon petit jour
Derrière mon bel abat jour
Qui a fermé sa douce lumière
Sur mes yeux en juste prière
D’un rêve à jamais maniéré
A trouver un temps austère
Pour réécrire l’histoire en fable
Des mirifiques vérités affables
¤
Reverrai-je ce jour énigmatique
Aux douces volutes pacifiques
Eveillé sur les réalités je rêve
Oui ! Bonnes gens debout je rêve
Insignifiante vie quand le splendide
Est moribond en ce jour intrépide
Et se va loin des joies de la féria
Quand se lève la blessure des parias.
Mais je garderai en mon cœur limpide
Toujours ce matin splendide
ƒC
O matin splendide
O matin splendide !
D’une humeur veloutée
Mes yeux se couchent
Prés du grand soleil
Ses milles merveilles
Se sont levés
Tout attentionnées
Dans la ronde
Des nouveaux mondes
Aux bonheurs extralucides
¤
A pas légers, légers
Ame fraîche je suis allé
Sur les parterres verts
Chemin de travers
Cueillir dans les allées
Les vaillantes azalées
Qui me disaient osés
Des mots d’amour oubliés
¤
Dans les grands vergers
Je me suis abreuvé
Au parfum des fruits frais
Juteux dans la rosée
Ils se sont abandonnés
A mes lèvres agenouillées
Dans une oraison fidèle :
Pour muer l’exquis à l’éternel
¤
Les petits ruisseaux purs
Jouaient sereins avec les mûres
Chantonnant leur clapotis
De douces notes en mélodie
Sur mon esprit étourdi
A n’écouter que ce petit inédit
D’une musique cousue
Sur l’éternité de l’azur nu
¤
L’arc en ciel se promenait
Léchant l’univers sévère
Pour lui redonner les couleurs
De son humble bonheur
Beau joueur il se maquillait
La sphère en souriante livrée
Pour vous toucher magique
Comme une fée prodigue
¤
Les bonnes âmes chérissaient
Leur générosité sublimée
Et leurs réalités transfigurées
Se couchaient d’amitiés
Sur des fronts accueillant
Leurs adorables tempéraments
Comme des trésors détournés
D’une brigande cache sacrée
¤
Dans les montagnes, les vallées
Les plaines, les petits sentiers
Les enfants rieurs déjouaient
L’équilibre des grandes vérités
De saines pirouettes malignes
Vous traçaient des interlignes
Pour vous conter leur bonheur
Caresser par mille et mille saveurs
¤
La nuit a caché mon petit jour
Derrière mon bel abat jour
Qui a fermé sa douce lumière
Sur mes yeux en juste prière
D’un rêve à jamais maniéré
A trouver un temps austère
Pour réécrire l’histoire en fable
Des mirifiques vérités affables
¤
Reverrai-je ce jour énigmatique
Aux douces volutes pacifiques
Eveillé sur les réalités je rêve
Oui ! Bonnes gens debout je rêve
Insignifiante vie quand le splendide
Est moribond en ce jour intrépide
Et se va loin des joies de la féria
Quand se lève la blessure des parias.
Mais je garderai en mon cœur limpide
Toujours ce matin splendide
ƒC
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