Epilogue...

C'est ainsi je l'avoue
Qu'un temps grisant mes joues
Ajoute à l'incertitude
Nonobstant l'infini de l'habitude...

Il n'est rien d'autre
Qui me préoccupe Ô tant
Que ces couplets insistants
Insidieusement vôtres....

Je redoute l'épilogue du parcours
Ce vertige aux membres lourds
Un parfum de nostalgie
La fin d'une magie

Qui nous fait oublier le pire
De brèves années seulement
Lorsqu'un printemps intermittent
Sur nos épidermes transpire...

Je crains cette blancheur soudaine
Coup de gel sur mes rêves
Une mémoire incertaine
Le lit asséché de nos sèves...

La solitude ce prix à payer
Tous nos gestes empaillés !
Et sous le sourire figé
Une dégénérescence infligée


Il n'est rien d'autre ma chère
Qui puisse me rendre maussade
Toutes ces années austères
Quand au défilé d'aubes fades...

Certains minimisent les faits !
Accrochés aux ors d'une fée
Ils s'endorment l'esprit tranquille
A l'ombre d'aiguilles qui filent

Cette vieille et répétitive complainte
De l'inéluctable des choses
Jusque voir faner les roses
Sous le murmure d'une plainte...

Ainsi sonnera bientôt l'heure
De basculer vers l'inconnue
Lorsque le fil si ténu
D'une espérance devenue gageure.....