sur la mer sévère
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Sur la mer sévère
Sur la mer sévère un pluvieux jour d’hiver
Au plus profond du fond des grands fonds
Le démon a rendu muet le fragile timon
Coulant vers l’enfer la fragile coque de fer
¤
Les hommes fiers de courage dans l’orage
De la fronde cinglante; Vile mer qui gronde
Et abonde sa colère vive qui revêche tonne
D’outrages maléfiques sur son bel entourage
¤
Vos prières au noir de votre dernier repaire
D’une plongée au violent mystère compliqué
Se sont dilués humbles dans les flots inquiets
Quand la vipère à l’écoute vous a prise amère
¤
Votre sagesse aisée a soutenu votre hardiesse
D’un immense devoir de soudain vous entrevoir
Happes par l’espoir et serein vouloir encor croire
Qu’au calme irraisonné le navire se redresse
¤
Obligeante mer, amante de fort tempérament
Ils t’ont choyée des caresses de leurs pensées
Quand sage adorée tu les menais de bon grés
Aux profondeurs intransigeantes des courants
¤
Séjour au berceau éternel, douceur maternelle
Tu leur garantis le repos au grand lit de tes flots
Dans la gloire d’un flambeau, débarrassé de tes maux
Sur la passerelle du paradis ils se hissent fraternels
¤
Ils sont fiers du clairon contant leur mémoire du fond
Qui les érige au haut sommet du mérite qui exige :
Des hommes prodiges de leur courage ; Il exige
Une volonté de tâcheron; taillant ces doutes poltrons
¤
Votre fortune ! Le souvenir vivace de votre infortune
Nous le garderons près de nos vies trésor de survie
Notre survie ! Pour garder vive la flamme de vos esprits
Dans nos pensées restées en lutte avec la pleine lune
Cinquante deux Hommes
Quittèrent la rade
Un matin de janvier
A quai
Jamais ne revinrent
Cinquante ans déjà…
ƒC
Sur la mer sévère
Sur la mer sévère un pluvieux jour d’hiver
Au plus profond du fond des grands fonds
Le démon a rendu muet le fragile timon
Coulant vers l’enfer la fragile coque de fer
¤
Les hommes fiers de courage dans l’orage
De la fronde cinglante; Vile mer qui gronde
Et abonde sa colère vive qui revêche tonne
D’outrages maléfiques sur son bel entourage
¤
Vos prières au noir de votre dernier repaire
D’une plongée au violent mystère compliqué
Se sont dilués humbles dans les flots inquiets
Quand la vipère à l’écoute vous a prise amère
¤
Votre sagesse aisée a soutenu votre hardiesse
D’un immense devoir de soudain vous entrevoir
Happes par l’espoir et serein vouloir encor croire
Qu’au calme irraisonné le navire se redresse
¤
Obligeante mer, amante de fort tempérament
Ils t’ont choyée des caresses de leurs pensées
Quand sage adorée tu les menais de bon grés
Aux profondeurs intransigeantes des courants
¤
Séjour au berceau éternel, douceur maternelle
Tu leur garantis le repos au grand lit de tes flots
Dans la gloire d’un flambeau, débarrassé de tes maux
Sur la passerelle du paradis ils se hissent fraternels
¤
Ils sont fiers du clairon contant leur mémoire du fond
Qui les érige au haut sommet du mérite qui exige :
Des hommes prodiges de leur courage ; Il exige
Une volonté de tâcheron; taillant ces doutes poltrons
¤
Votre fortune ! Le souvenir vivace de votre infortune
Nous le garderons près de nos vies trésor de survie
Notre survie ! Pour garder vive la flamme de vos esprits
Dans nos pensées restées en lutte avec la pleine lune
Cinquante deux Hommes
Quittèrent la rade
Un matin de janvier
A quai
Jamais ne revinrent
Cinquante ans déjà…
ƒC
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