Le pur sang et le cheval de trait
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Le pur sang et le cheval de trait
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Un pur-sang et un cheval de trait
Un pur-sang et un cheval de trait, sous un peuplier
Paisiblement dans les prés ; heureux paissaient
En savoureuse compagnie, de la belle adorée
Que caressait tendre de son incisive le coursier
¤
Dans le chaud été provençal le soleil pointé haut
Si haut que les arbres verdoyants se dédoublaient
S’entrelaçaient sur le sol, dans leur touffe colorée
De primevères, pensées, marguerites et coquelicots
¤
La jument était belle, racée de courbes chatoyantes
Harmonieux museau effilé, de déesse de temple grec
Cléopâtre du règne animal, yeux perçants de fennec
Elle portait altière sa blanche crinière écumante
¤
Le beau pur-sang sémillant, ne connaissait q’elle
Ne voyait qu’elle, dans ses grands yeux amoureux
Jamais pensait-il; Il n’eut trouvé plus avantageux
Que sa reine jument, adulée au fond de son regard
¤
Le soleil pernicieux jeta ardent, son brillant rayon
Sur la sage belle qui se leva soudain promptement
Le pur-sang étourdi, incontinent fut frappé éperdument
Par la silhouette d’une beauté, à l’allure d’une adulation
¤
Il s’enquit transporté de vif, la rejoindre hâtivement
Galopa, rua en fantasques figures pour la belle ébahir
Nouvelle ombre sage, prête apodictique à se divertir
D’un impossible émoi pour cet déraisonné impertinent
¤
Le pur-sang compris vite, sa probante faute et se retourna
Pour s’apercevoir que sa jument repoussée, l’avait quitté
Elle se reposait loin d’ici, prés du sensible cheval de trait
Crinière contre crinière, prête gaie pour le grand apparat
¤
Le pur-sang trop prétentieux se retrouva âme solitaire
Leurré par la grande illusion unique d’une fausse chair
Que n’avait-il fait! Il perdait attristé son bien le plus cher
Pour avoir convoité vil une beauté aux formes arbitraires
¤
Gardez vous de désirer un bien dont vous ne pourriez
Vous rendre propriétaire s’il est fait d’illusions minées
Sachez conservez à votre bienséant ce que bien a été
Acquis avec respect, sans secrètes cupidités malaisées
ƒC
Un pur-sang et un cheval de trait, sous un peuplier
Paisiblement dans les prés ; heureux paissaient
En savoureuse compagnie, de la belle adorée
Que caressait tendre de son incisive le coursier
¤
Dans le chaud été provençal le soleil pointé haut
Si haut que les arbres verdoyants se dédoublaient
S’entrelaçaient sur le sol, dans leur touffe colorée
De primevères, pensées, marguerites et coquelicots
¤
La jument était belle, racée de courbes chatoyantes
Harmonieux museau effilé, de déesse de temple grec
Cléopâtre du règne animal, yeux perçants de fennec
Elle portait altière sa blanche crinière écumante
¤
Le beau pur-sang sémillant, ne connaissait q’elle
Ne voyait qu’elle, dans ses grands yeux amoureux
Jamais pensait-il; Il n’eut trouvé plus avantageux
Que sa reine jument, adulée au fond de son regard
¤
Le soleil pernicieux jeta ardent, son brillant rayon
Sur la sage belle qui se leva soudain promptement
Le pur-sang étourdi, incontinent fut frappé éperdument
Par la silhouette d’une beauté, à l’allure d’une adulation
¤
Il s’enquit transporté de vif, la rejoindre hâtivement
Galopa, rua en fantasques figures pour la belle ébahir
Nouvelle ombre sage, prête apodictique à se divertir
D’un impossible émoi pour cet déraisonné impertinent
¤
Le pur-sang compris vite, sa probante faute et se retourna
Pour s’apercevoir que sa jument repoussée, l’avait quitté
Elle se reposait loin d’ici, prés du sensible cheval de trait
Crinière contre crinière, prête gaie pour le grand apparat
¤
Le pur-sang trop prétentieux se retrouva âme solitaire
Leurré par la grande illusion unique d’une fausse chair
Que n’avait-il fait! Il perdait attristé son bien le plus cher
Pour avoir convoité vil une beauté aux formes arbitraires
¤
Gardez vous de désirer un bien dont vous ne pourriez
Vous rendre propriétaire s’il est fait d’illusions minées
Sachez conservez à votre bienséant ce que bien a été
Acquis avec respect, sans secrètes cupidités malaisées
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