Oh, ne plus l'entendre.
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Oh, ne plus l'entendre.
Il était là dans l’obscurité ténébreuse,
Assis, les mains vides entre ses genoux serrés,
Car à présent une fatigue ravageuse
Envahissait son corps aux muscles fatigués.
Il avait oublié les jours aux heures figées,
Son âme ayant donné dans ses nuits d’hypogée
A l’œuvre sublime, née de ses doigts hardis,
Une ressemblance qu’à présent il maudit.
Et maintenant jaloux, il contemplait la belle,
Qui lascive et réelle, paraissait plus rebelle
Que la vision qu’il gardait en sa désespérance,
De la femme tant aimée, refusant sa présence.
Il avait supplié, rabaissé, implorant,
De se laisser aimer, sans être son amant,
Simplement le garder près d’elle dans son ombre,
Silencieux et patient, sous son beau regard sombre.
Un non cinglant alors, suivi d’un affreux rire,
Tranchant tel un poignard, fit éclater son ire.
IL serra fort ce cou palpitant et si chaud,
Etonné que ce corps s’affaisse aussitôt.
Il voulait simplement n’entendre plus ce non,
Et voulait l’écouter prononcer son prénom,
Et qu’elle dise toujours, que même si la mort
Un jour les séparait, elle aimerait encore.
Assis, les mains vides entre ses genoux serrés,
Car à présent une fatigue ravageuse
Envahissait son corps aux muscles fatigués.
Il avait oublié les jours aux heures figées,
Son âme ayant donné dans ses nuits d’hypogée
A l’œuvre sublime, née de ses doigts hardis,
Une ressemblance qu’à présent il maudit.
Et maintenant jaloux, il contemplait la belle,
Qui lascive et réelle, paraissait plus rebelle
Que la vision qu’il gardait en sa désespérance,
De la femme tant aimée, refusant sa présence.
Il avait supplié, rabaissé, implorant,
De se laisser aimer, sans être son amant,
Simplement le garder près d’elle dans son ombre,
Silencieux et patient, sous son beau regard sombre.
Un non cinglant alors, suivi d’un affreux rire,
Tranchant tel un poignard, fit éclater son ire.
IL serra fort ce cou palpitant et si chaud,
Etonné que ce corps s’affaisse aussitôt.
Il voulait simplement n’entendre plus ce non,
Et voulait l’écouter prononcer son prénom,
Et qu’elle dise toujours, que même si la mort
Un jour les séparait, elle aimerait encore.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Oh, ne plus l'entendre.
un poème polar, c'est vraiment original !
La fin d'une souffrance devenant telle ment réelle qu'elle prend la forme de mort.
La fin d'une souffrance devenant telle ment réelle qu'elle prend la forme de mort.
Re: Oh, ne plus l'entendre.
J'aime cette originale façon. Sont-ce des alexandrins ? Si tel fut ton désir d'en écrire, quelques "hiatus" demeurent...
Que penses-tu d'ouvrir un fil poésie "classique" pour peaufiner de tels vers ? Qui mériteraient à mon sens une prosodie corrigée ?
Quoiqu'il en soit, bravo !
Que penses-tu d'ouvrir un fil poésie "classique" pour peaufiner de tels vers ? Qui mériteraient à mon sens une prosodie corrigée ?
Quoiqu'il en soit, bravo !
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Oh, ne plus l'entendre.
merci Gepetto, en effet ce ne sont pas des alexandrins bien que d'instinct j'en aime la musique. Cette poésie est sortie nue et crue d'une pensée du matin
maintenant je l'ai un peu remaniée, mais elle est encore imparfaite dans certaines tournures de phrases et je serai heureuse en effet si nous ouvrions un fil pour les poésies classiques.. Nous pourrions nous aider à parfaire l'art de la prosodie et de la versification..
voilà celle que je viens de remanier....
Il restait là, absent, dans la nuit ténébreuse,
fixant ses mains vides, sur ses genoux serrés,
Quand une fatigue soudaine et ravageuse
S’empara de son corps aux muscles fatigués.
Il avait oublié cet instant où figée,
Son âme avait donné dans ses nuits d’hypogée
A l’œuvre sublime, née de ses doigts hardis,
Une ressemblance qu’à présent il maudit.
Et maintenant jaloux, il contemplait la belle,
lascive et réelle, et encore plus rebelle
Que la vision gardée en sa désespérance,
De la femme adorée, refusant sa présence.
Il l’avait suppliée, rabaissé, implorant,
De se laisser aimer, sans être son amant,
Simplement le garder près d’elle dans son ombre,
Silencieux et patient, sous son beau regard sombre.
Un non cinglant alors, suivi d’un affreux rire,
Tranchant tel un poignard, fit éclater son ire.
IL serra fort ce cou palpitant et si chaud,
Étonné que ce corps s’affaisse aussitôt.
Il voulait simplement n’entendre plus ce non,
préférant l’écouter prononcer son prénom,
Et lui dire toujours, que même si la mort
Un jour les séparait, elle aimerait encore.
maintenant je l'ai un peu remaniée, mais elle est encore imparfaite dans certaines tournures de phrases et je serai heureuse en effet si nous ouvrions un fil pour les poésies classiques.. Nous pourrions nous aider à parfaire l'art de la prosodie et de la versification..
voilà celle que je viens de remanier....
Il restait là, absent, dans la nuit ténébreuse,
fixant ses mains vides, sur ses genoux serrés,
Quand une fatigue soudaine et ravageuse
S’empara de son corps aux muscles fatigués.
Il avait oublié cet instant où figée,
Son âme avait donné dans ses nuits d’hypogée
A l’œuvre sublime, née de ses doigts hardis,
Une ressemblance qu’à présent il maudit.
Et maintenant jaloux, il contemplait la belle,
lascive et réelle, et encore plus rebelle
Que la vision gardée en sa désespérance,
De la femme adorée, refusant sa présence.
Il l’avait suppliée, rabaissé, implorant,
De se laisser aimer, sans être son amant,
Simplement le garder près d’elle dans son ombre,
Silencieux et patient, sous son beau regard sombre.
Un non cinglant alors, suivi d’un affreux rire,
Tranchant tel un poignard, fit éclater son ire.
IL serra fort ce cou palpitant et si chaud,
Étonné que ce corps s’affaisse aussitôt.
Il voulait simplement n’entendre plus ce non,
préférant l’écouter prononcer son prénom,
Et lui dire toujours, que même si la mort
Un jour les séparait, elle aimerait encore.
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Oh, ne plus l'entendre.
Titefée, ô veux-tu en essuyer le plâtre
Du fil où nous pourrons tisser des vers d'albâtre ?
Je l'ouvrirai par toi, si tu en es d'accord...
Du fil où nous pourrons tisser des vers d'albâtre ?
Je l'ouvrirai par toi, si tu en es d'accord...
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
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