Cessez d’apparaître détendu !

Cessez d’apparaître détendu !

Cessez d’apparaître détendu !
Les cris des femmes victimes d’abus
Dévoilent la source de malentendus
Où jaillissent les signes d’un début

De conflit qui détruit l’humanité
Et agrandit les palais blasés, où les rois
Saluent fortement l’infaillible fidélité
Des maîtres qui les décorent de la croix

Pectoral en les invitant à se plier devant
La statue de liberté sans lever les têtes,
Pour éviter la lumière du soleil levant
Et cesser d’écouter le chant de l’alouette

Qui incite les gens à contrer les armes
Par des fleurs et les grimaces affreuses
Par l’amour pur qui sèche les larmes
Des mères en quête d’une vie heureuse ;

Parlez fort sans fermer les paupières
Ou devenir victimes au nom du droit
Humain par des maniaques sanguinaires
Rongés par l’orgueil ; ils imposent la voie

De régression et enflent les cœurs de haine
En ouvrant les portes d’un monde animal
Mal gouverné par les passions malsaines
Qui produisent le désordre inconcevable;

Cessez de s’attendre à des miracles !
Croyez seulement en celui de l’existence ;
Respirez la rose sans quitter le cénacle
Intellectuel ou renier votre appartenance

À la race humaine ; la vie reste la même,
Qu’on éprouve la joie ou les malheurs ;
L’important, c’est d’éviter le masque blême
Pour ne pas mourir les yeux en pleurs.

Dad Allaoua