DES MOTS DANS LE VENT
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DES MOTS DANS LE VENT
DES MOTS DANS LE VENT
La poésie n’est pas
Un verre de thé à la menthe
Ni un verre de vin frelaté
Au nectar vieillissant
Dans le sérail de vos cœurs
Et dans le désir du ventre en ondulation
Quand vos fantasmes
Enfouis dans la nuit du temps
Emergent de vos membres
Et que vos têtes
Ne sont plus là…
Comme les notes d’une musique
Echappent des ailes des violons
Et tout devient embrasement
Dans le cliquetis de vos mains
Qui essaient de capter tous les corsages
Toutes les formes de statues dénudées…
Quand vos yeux sortent de l’exclamation
De l’orbite de vos désirs latents
Et que l’effet de cette poésie
N’est qu’un dérivatif
N’est qu’une autre destinée de l’illusion
Comme le sont tant d’autres
Dans le corps de vos nuits en transition
Et tout s’agite dans l’inconfort
Comme l’amoncellement des dunes
Comme ces déserts peuplés
Du silence le plus vague
Du vent le plus surprenant
De rêves colportés par les messagers bénévoles
De l’ombre opaque
Et de la lumière la plus terne
Tout s’accorde dans cette espèce d’évasion
De ces heures en vadrouille
Où le rire succombe
Où le désir se fait vecteur
Dans des articulations figées
Comme le lent cheminement de la lucidité
Et tout se perd comme prévu
Comme ces cris déformés par la misère
Qui deviennent un non sens
Un sujet aussi divers
Que le délire d’un enfant
Qui le long de toute la nuit
Se déchaîne en solitaire
En ruant… dans son sommeil
Comme un cheval enragé
Dans un lit décomposé
Où il vit ses aventures
Dans le dérangement de la… poésie
Kacem_loubay
Vendredi 26 Juillet 2002
Khénifra - Maroc
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Le poète de l'autre rive
La poésie n’est pas
Un verre de thé à la menthe
Ni un verre de vin frelaté
Au nectar vieillissant
Dans le sérail de vos cœurs
Et dans le désir du ventre en ondulation
Quand vos fantasmes
Enfouis dans la nuit du temps
Emergent de vos membres
Et que vos têtes
Ne sont plus là…
Comme les notes d’une musique
Echappent des ailes des violons
Et tout devient embrasement
Dans le cliquetis de vos mains
Qui essaient de capter tous les corsages
Toutes les formes de statues dénudées…
Quand vos yeux sortent de l’exclamation
De l’orbite de vos désirs latents
Et que l’effet de cette poésie
N’est qu’un dérivatif
N’est qu’une autre destinée de l’illusion
Comme le sont tant d’autres
Dans le corps de vos nuits en transition
Et tout s’agite dans l’inconfort
Comme l’amoncellement des dunes
Comme ces déserts peuplés
Du silence le plus vague
Du vent le plus surprenant
De rêves colportés par les messagers bénévoles
De l’ombre opaque
Et de la lumière la plus terne
Tout s’accorde dans cette espèce d’évasion
De ces heures en vadrouille
Où le rire succombe
Où le désir se fait vecteur
Dans des articulations figées
Comme le lent cheminement de la lucidité
Et tout se perd comme prévu
Comme ces cris déformés par la misère
Qui deviennent un non sens
Un sujet aussi divers
Que le délire d’un enfant
Qui le long de toute la nuit
Se déchaîne en solitaire
En ruant… dans son sommeil
Comme un cheval enragé
Dans un lit décomposé
Où il vit ses aventures
Dans le dérangement de la… poésie
Kacem_loubay
Vendredi 26 Juillet 2002
Khénifra - Maroc
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Le poète de l'autre rive
Re: DES MOTS DANS LE VENT
Mots mélodie,
Chuchotés
Comme une brise
Un matin d’été
Des mots rebelles
Qui refusent d’êtres figés
Dans le temps
Ou saccagés par le silence
:feuilles:
Chuchotés
Comme une brise
Un matin d’été
Des mots rebelles
Qui refusent d’êtres figés
Dans le temps
Ou saccagés par le silence
:feuilles:
Dernière édition par Admin le Mar 28 Oct - 11:36, édité 1 fois
Re: DES MOTS DANS LE VENT
...Merci pour la justesse de tes mots.
Ce n'est qu'un enchantement, juste une parenthèse
qui vient de s'entrouvrir en arc-en-ciel de rimes...
Mes amitiés à toi et aux autres créateurs...
CHOC DE L’OUBLI
Je finis par l’oublier
Celle qui fut mon inspiratrice
Elle a fuit mon espace ouvert
Pour s’envoler de ses propres ailes
J’ai fini par l’oublier doucement…
Et j’essaie de l’effacer de ma mémoire
Je brûle dans le silence tous ses écrits
Dans l’âtre les cendres se sont refroidies
Plus de lettre, plus d’images poétiques
Plus de photos, plus de portraits…
Tout semble s’évanouir comme la nuit
Qui couvre la lumière de sa terne robe
Et je respire ce vent qui souffle du large
Du choc j’ensevelis le reste des écrits
Je retourne sillonner les artères de la ville
Des fois je m’en vais fouler la campagne
Rejoindre mes amis les plus solitaires
Reprendre mon vieux siège abandonné
Faire des retouches pour mes visions
Le lac appelle mes yeux longtemps assombris
Mes oiseaux réclament mon imminent retour
Et nous chantons à l’unisson l’ancien refrain
Nous célébrons ensemble cette nouvelle guérison
Et je laisse de côté ma profonde errance
Il est temps de revoir mon ancien havre
Réintégrer ma demeure esseulée, mes livres
Relire les mille passages encore en instance
Réapprendre à écrire de nouveaux versets
Combler le vide par d’autres prospectives
Par l’exploration des zones mouvantes de l’ombre…
Je m’éloigne en enlaçant les murs de la cité
Redonne à mes doigts la sensation du toucher
Suivre les aspérités rugueuses et s’en imprégner
Je regagne le refuge de mes mots isolés
Pour oublier cette dame de l’autre… contrée
Qui de l’autre rive vient de disparaître…
Une voix qui s’éteint laisse l’empreinte vivante
Quelque part à une autre qui vient de naître
Nous marchons, rapprochés, bras dessus, bras dessous
Nos corps en harmonie comme le sont nos cœurs
L’une vient de mourir, l’autre est déjà là
Ses yeux immensément clairs et souriants
M’invitent à l’embarquement vers un autre… port
Kacem loubay
Mardi 11 Décembre 2001
Khénifra / Maroc
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Le poète de l’autre rive
:twisted: :P
Ce n'est qu'un enchantement, juste une parenthèse
qui vient de s'entrouvrir en arc-en-ciel de rimes...
Mes amitiés à toi et aux autres créateurs...
CHOC DE L’OUBLI
Je finis par l’oublier
Celle qui fut mon inspiratrice
Elle a fuit mon espace ouvert
Pour s’envoler de ses propres ailes
J’ai fini par l’oublier doucement…
Et j’essaie de l’effacer de ma mémoire
Je brûle dans le silence tous ses écrits
Dans l’âtre les cendres se sont refroidies
Plus de lettre, plus d’images poétiques
Plus de photos, plus de portraits…
Tout semble s’évanouir comme la nuit
Qui couvre la lumière de sa terne robe
Et je respire ce vent qui souffle du large
Du choc j’ensevelis le reste des écrits
Je retourne sillonner les artères de la ville
Des fois je m’en vais fouler la campagne
Rejoindre mes amis les plus solitaires
Reprendre mon vieux siège abandonné
Faire des retouches pour mes visions
Le lac appelle mes yeux longtemps assombris
Mes oiseaux réclament mon imminent retour
Et nous chantons à l’unisson l’ancien refrain
Nous célébrons ensemble cette nouvelle guérison
Et je laisse de côté ma profonde errance
Il est temps de revoir mon ancien havre
Réintégrer ma demeure esseulée, mes livres
Relire les mille passages encore en instance
Réapprendre à écrire de nouveaux versets
Combler le vide par d’autres prospectives
Par l’exploration des zones mouvantes de l’ombre…
Je m’éloigne en enlaçant les murs de la cité
Redonne à mes doigts la sensation du toucher
Suivre les aspérités rugueuses et s’en imprégner
Je regagne le refuge de mes mots isolés
Pour oublier cette dame de l’autre… contrée
Qui de l’autre rive vient de disparaître…
Une voix qui s’éteint laisse l’empreinte vivante
Quelque part à une autre qui vient de naître
Nous marchons, rapprochés, bras dessus, bras dessous
Nos corps en harmonie comme le sont nos cœurs
L’une vient de mourir, l’autre est déjà là
Ses yeux immensément clairs et souriants
M’invitent à l’embarquement vers un autre… port
Kacem loubay
Mardi 11 Décembre 2001
Khénifra / Maroc
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Le poète de l’autre rive
:twisted: :P
Re: DES MOTS DANS LE VENT
Tes vers s’agitent
Dans l’inconfort du silence
qui s’amoncelle comme
Les dunes sous le caprice du vent
tes vers ne sont déserts,
Ils sont oasis peuplés de chants
Et de randonnées de gazelles
Du fond de tes soupirs en vagues
Ton souffle devient surprenant
messager discret, qui s’envole
De l’ombre limpide
Vers le soleil de joie de vie
Dans l’inconfort du silence
qui s’amoncelle comme
Les dunes sous le caprice du vent
tes vers ne sont déserts,
Ils sont oasis peuplés de chants
Et de randonnées de gazelles
Du fond de tes soupirs en vagues
Ton souffle devient surprenant
messager discret, qui s’envole
De l’ombre limpide
Vers le soleil de joie de vie
Re: DES MOTS DANS LE VENT
De l'ombre de la tristesse
Les mots partent,
Vers la clarté de l'espoir.
Les mots partent,
Vers la clarté de l'espoir.
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
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