J’essaye de saisir dans les regards attristés

J’essaye de saisir dans les regards attristés

J’essaye de saisir dans les regards attristés
Le mal qui fait grandir l’épine de la douleur
Et dans les terribles malheurs de l’humanité
La vipère cornue qui se cache sous les fleurs

Multicolores d’un mois de mai assombri
Par la fumée noire de l’ignorance crasse
Et des soupirs incessants des âmes flétries
Qui déforment les visages par les grimaces

D’angoisse sans oser éclaircir la vérité
En la libérant de la toile d’’araignée noire
Qui empêche l’oiseau voyageur de chanter
Les miséricordes et la terre de se mouvoir

Pour enfanter les saisons sans réveiller
Les volcans, souiller la pureté originelle
Ou nous priver des journées ensoleillées
Qui nous libèrent des idées obsessionnelles,

J’essaye de percevoir dans l’aube dorée
Les bienfaits du sourire et de la lumière
Naturelle montrant les choses ignorées
Et angoissantes qui ferment les paupières

En empêchant la raison d’apparaître
Dans la clarté éblouissante du jour
Qui permet à l’humanité de renaître
Et de s’épanouir à la clarté de l’aurore.

Dad Allaoua