et me voilà
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et me voilà
Me voilà déambulant,
de droite, de gauche,
ne sachant ou vraiment aller,
que ce soit avec mes pas,
que ce soit avec mon esprit,
je suis là et pas là,
je ne me détourne pas,
j'avance, mais en zigzag,
je n'essaie pas l'évitement,
cela se fait naturellement,
j'espère juste ne pas avoir d'obstacles à passer par le dessus,
je ne me sent pas assez fort pour cela,
pas encore.
J'ai du mal à voir sur les côtés,
ou loin au devant,
je ne vois que l'instant présent,
celui ou le pied se pose à terre,
celui ou la main ouvre la porte....
mais je ne vois pas derrière celle ci,
que ce soit pour l'amour,
pour respirer,
pour étreindre.
Cette fameuse porte,
celle que les psy' aiment bien,
celle qui permet le retour en arrière,
le travail sur soi,
les espoirs.
La mienne ouvre sur le vide,
ou le noir,
voir les deux.
Ma couleur est pourtant l'orange,
voir le jaune,
de ces couleurs pastels que l'on trouve dans le sud de la France,
parfois le bleu et le blanc,
celui des Médinas,
ce sont des couleurs d'espoirs et de vies,
de voyages et de soleil,
je les visionnes lorsqu'elles sont faces à moi,
ou je peux encore les immortaliser sur mes photographies.
Elles s'estompent à l'ouverture,
vers le chemin du ''après ''.
Me voilà sans savoir s'il me faut un sac à dos,
une moitié,
une sortie au cinéma,
ou s'il me faudrait un simple coup de pied à l'arrière train
juste pour passer,
non pas dans l'au delà,
mais de l'autre côté,
là ou une certaine normalité est de mise.
Les psychotropes,
le regard en soi,
les incursions dans le monde des vivants,
ne sont pas vraiment facilitateurs,
l'esprit est chagrin,
et malgré tout,
la bonne humeur est de mise en famille,
souvent avec les amis.
Le mal,
ou le mal est interne,
et pas réellement visible,
il surprend beaucoup,
il ne se projette pas dans cette image tristesse.
Je suis deux,
le dedans et le dehors,
c'est un automatisme,
je peux l'écrire,
le décrire,
en parler,
mais j'étonne,
détonne.
Je suis deux et je suis un.
Je suis tel un radeau,
fait de rondins de bois,
ou les tristesses et les rires,
s'engouffrent entre les interstices,
le va et vient est incessant,
je flotte malgré tout,
je flotte et heureusement,
je suis entre deux mondes.
Ma voile est mon corps,
lui est palpable,
le vent s'y frotte et pousse,
cela permet d'avancer,
les rondins se disloquant dans les vagues de l'âme.
Je navigue de rives en rives,
parfois je suis à la dérive,
j'essaie juste de ne pas m'échouer,
j'essaie juste de ne pas échouer,
mes amarres sont multiples,
faites d'enfants et petits enfants,
ils sont mes amorties,
ils sont mes tendeurs.
de droite, de gauche,
ne sachant ou vraiment aller,
que ce soit avec mes pas,
que ce soit avec mon esprit,
je suis là et pas là,
je ne me détourne pas,
j'avance, mais en zigzag,
je n'essaie pas l'évitement,
cela se fait naturellement,
j'espère juste ne pas avoir d'obstacles à passer par le dessus,
je ne me sent pas assez fort pour cela,
pas encore.
J'ai du mal à voir sur les côtés,
ou loin au devant,
je ne vois que l'instant présent,
celui ou le pied se pose à terre,
celui ou la main ouvre la porte....
mais je ne vois pas derrière celle ci,
que ce soit pour l'amour,
pour respirer,
pour étreindre.
Cette fameuse porte,
celle que les psy' aiment bien,
celle qui permet le retour en arrière,
le travail sur soi,
les espoirs.
La mienne ouvre sur le vide,
ou le noir,
voir les deux.
Ma couleur est pourtant l'orange,
voir le jaune,
de ces couleurs pastels que l'on trouve dans le sud de la France,
parfois le bleu et le blanc,
celui des Médinas,
ce sont des couleurs d'espoirs et de vies,
de voyages et de soleil,
je les visionnes lorsqu'elles sont faces à moi,
ou je peux encore les immortaliser sur mes photographies.
Elles s'estompent à l'ouverture,
vers le chemin du ''après ''.
Me voilà sans savoir s'il me faut un sac à dos,
une moitié,
une sortie au cinéma,
ou s'il me faudrait un simple coup de pied à l'arrière train
juste pour passer,
non pas dans l'au delà,
mais de l'autre côté,
là ou une certaine normalité est de mise.
Les psychotropes,
le regard en soi,
les incursions dans le monde des vivants,
ne sont pas vraiment facilitateurs,
l'esprit est chagrin,
et malgré tout,
la bonne humeur est de mise en famille,
souvent avec les amis.
Le mal,
ou le mal est interne,
et pas réellement visible,
il surprend beaucoup,
il ne se projette pas dans cette image tristesse.
Je suis deux,
le dedans et le dehors,
c'est un automatisme,
je peux l'écrire,
le décrire,
en parler,
mais j'étonne,
détonne.
Je suis deux et je suis un.
Je suis tel un radeau,
fait de rondins de bois,
ou les tristesses et les rires,
s'engouffrent entre les interstices,
le va et vient est incessant,
je flotte malgré tout,
je flotte et heureusement,
je suis entre deux mondes.
Ma voile est mon corps,
lui est palpable,
le vent s'y frotte et pousse,
cela permet d'avancer,
les rondins se disloquant dans les vagues de l'âme.
Je navigue de rives en rives,
parfois je suis à la dérive,
j'essaie juste de ne pas m'échouer,
j'essaie juste de ne pas échouer,
mes amarres sont multiples,
faites d'enfants et petits enfants,
ils sont mes amorties,
ils sont mes tendeurs.
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