pantoum ???? j'ai cru à tes rêves pâlis

J' ai cru en tes rêves pâlis
A l’encre des chagrins amers,
Dont mes heures étaient emplies,
Et jamais plus n’aimerai la mer.

A l’encre des chagrins amers
Et ses souvenirs en cohorte,
Jamais plus n’aimerai la mer
Et que le diable au loin t’emporte !

Et ses souvenirs en cohorte
Je les envoie dans le désert,
Et que le diable au loin t’emporte
Jusqu’au confins de l’univers.

Je les envoie dans le désert,
Je tiens bien trop à mon âme.
Jusqu’aux confins de l’univers
Je te maudis Démon infâme.

Je tiens bien trop à mon âme
Et aux promesses de l’existence,
Je te maudis, Démon infâme,
à toi j’oppose résistance.

Et aux promesses de l’existence
Je crois pour la première fois.
A toi j’oppose résistance,
Car c’est en l’amour que je crois.

1: C'est un supplice pour l'homme qu'on lui résiste. C'en est un bien plus grand pour la femme que de résister.
[Etienne Rey]

2: Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste.
[Cléanthe

3: Telle femme résiste à l'amour qu'elle éprouve, qui ne résiste pas à l'amour qu'elle inspire.
[Sophie Gay

***
Ton poème est trés bien écrit, ses mots sont bien choisit.

merci à toi chère Hôtesse de ce site où l'on se sent si bien

je me suis essayée pour la première fois au PANTOUM et j'avoue y avoir pris grand plaisir


et là dans mon poème ce n'était pas à l'homme que je pensais mais à la partie noire de nous-même, celle qui en veut à la pureté de notre âme.

Tu te lances dans l'élaboration de nouveaux psaumes bibliques?Un nouveau chant liturgique?Une nouvelle religion sous l'étendard de l'Amour....Je suis pour.

beau texte, trés clair sur le sombre de nous même!

Résistance et y répondre avec des stances...Coeur absent qui nous désespère en construction savante. Joli exercice littéraire avec ses contraintes qui apportent de nouvelles richesses. C'est réussi !

TITEFEE a écrit:merci à toi chère Hôtesse de ce site où l'on se sent si bien

je me suis essayée pour la première fois au PANTOUM et j'avoue y avoir pris grand plaisir


et là dans mon poème ce n'était pas à l'homme que je pensais mais à la partie noire de nous-même, celle qui en veut à la pureté de notre âme.

L'une peut-elle exister sans l'aute ?????

Bel écrit que j'ai eu du plaisir à découvrir ..... avec du retard.

Bisou Titefee, au plaisir .
Amitié