GHETTO

Sombres immeubles, rues sales,
empruntés par les pieds nus et usés,
dans le silence sourd et absolu,
sur la lumière de soleil frissonnant.

Les yeux vides sur les visages enfantins
regardent des ombres humaines
au travers des fissures dans le mur
où la lumière du jour s'enfuit.

Le nez pressé contre la vitre glacée
observant fixement cette masse
sur les allées en beton sans herbe,
les pas des hommes ne laissent aucune trace.

Des arbres en acier étouffent d'air.
Flétris, rouillés, sans importance
demeurant dans le vide
là ou les fleurs ne poussent plus.

Garçonne, ou est passé ton visage laiteu?
Qu'est ce que c'est cette sale barbe
et cette mauvaise haleine de ta bouche,
de vin à deux sous?

Tu as joué mais tu n'as pas gagné.
Face à ta défaite tu dodelines, garçonne,
regrettant de resté trop longtemps dans la rue
ou seulement les rats pouvaient courir.

Ghetto quartier réservé et imposé
A Cannargio, où le conseil des dix, fut composé
Fusion d’une minorité, de la ville, séparée
La plate forme de la ségrégation, est préparée
Etre différent, condamne à la réclusion
Aux quartiers pauvres, sous l’œil de l’inquisition
***
beau poéme yéfi.

Refusons tous les ghettos !
Territoriaux ou mentaux,culturels ou sociaux.
Refusons tout ce qui confine nos actions.Étrique nos visions.Nous empêche d’avancer vers la création dans ce monde de diversité et de nouveauté .


bravo yéfimia pour avoir soulever ce sujet.

Eh oui mes amis, les ghettos existent par tout dans le monde et depuis toujours. Mais ne nous méprenons pas, les ghettos ne sont pas vraiment issues d'une volonté politique ou des opinions racistes d'un tel pays ou d'un tel people. Dans mon poème je parlais d'un ghetto des "blancs" car ça existe aussi. Le ghettos des immigrés en revanche ont toujours existés par une simple nécessité de se resmbler et mieux accepter les boulversement provoqués par le changement de pays, abandonne de nos chères, nos familles.Les Juifs, Italiens, les Polonais, Arabaes, Turcs, les Serbes, Portugais, les Chinois etc. ont toujours cherchés de créer un peu de leurs univers dans les pays d'accueil, non contents des habitudes, la façon de vivre de leurs hôtes, leurs façon de penser, leur culture et religion.
Une simple nostalgie vous direz! Je ne suis pas très sure car il y là une bonne dose d'incapacité d'assimilation de la part de ces immigrés(pas tous), de la fausse information au depart, les faux rêves et les préjugés.
Mais il est difficile de laisser derrière soi le passé et les bons souvenirs.

j'ai commencé à mettre ici dans un autre forum mon début de nouvelle qui parle justement de ces exilés qui laissent leur coeur au pays et donnent leurs bras à celui qu'ils ont trouvé pour "survivre"
mais peu de monde pour aller le lire ne m'ont pas encouragée à poursuivre. J'ai laissé mon Wattara Mamma en rade....et pourtant il vit encore
Je retrouve dans ton récit la désespérance de ces êtres qui ont cru à l'Eldorado et qui découvrent que là-bas c'est aussi parfois la misère, mais pas celle de chez eux qui elle n'a même plus de nom.

Je crois Titefée que tu dois continuer malgré le peu d'interêt!!!! pour
le moment. Une fois terminée ta nouvelle, j'en suis certain, elle sucitera de l'interêt merité. Il est impossible de rester de marbre
devant tous ces nouveaux pauvres, l'insécurité dans le monde du travail et le crach économique dont nous sommes des spectateurs impuissants. Que reste-il pour les pays en voie de developement?
Maigre espoir et toujours l'expatriation vers le pays de rêve, vers une meilleure vie.