Doux leurres
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Doux leurres
[b]De mes côtes tu effleures
Douleurs de la genèse !
Envahis le cosmos étourdi par le néant
De la terre tu as poussé en mousse pionnière
Dans les crevasses de la vie antérieure, tes braises brûlent en silence
Les Dieux grecs s’absenteront
Le jour où tu m’emmèneras dans tes cordes en soie
Translucide ton âme, une méduse ton corps
On t’a baptisée vipère suprême là haut où nous étions heureux
De mes mots je te façonne une dame en noir
De mes silences je te tisse une symphonie du soir
Pose tes mains de sainte sur mon flanc
Pour que jaillisse la lumière
De tes poussières célestes embaume les plaies du temps
Le temps des grenadiers fleuris
Au pied des seins aquifères endormis
De mes côtes, tu fleuriras un beau fruit
Tu es mon Eve, ma mort, mon origine
Pose tes mains tremblantes sur mon cœur froid
Le corps est déjà parti, tu le retiens
Replante mes affres,
Mes bras que tu croises,
Mes chansons muettes que tu apprendras
Berce ma tombe fleurie, l’air du soir t’envahit
Pleure, verse tes larmes
Arrose les asphodèles qui prient
En inflorescences droites vers le ciel
Courbe toi ma rose, je te chuchoterai
L’amour, le froid l’absence que tu comprendras
Tu érigeras deux épitaphes en bois
Tu me dirigeras vers la ceinte cité hexagonale
Des paroles en prose que tu réciteras
En guise de ton dernier testament
Puisque je ne serais plus là.
A.Louaradi Ahfir 27-02-2014
Douleurs de la genèse !
Envahis le cosmos étourdi par le néant
De la terre tu as poussé en mousse pionnière
Dans les crevasses de la vie antérieure, tes braises brûlent en silence
Les Dieux grecs s’absenteront
Le jour où tu m’emmèneras dans tes cordes en soie
Translucide ton âme, une méduse ton corps
On t’a baptisée vipère suprême là haut où nous étions heureux
De mes mots je te façonne une dame en noir
De mes silences je te tisse une symphonie du soir
Pose tes mains de sainte sur mon flanc
Pour que jaillisse la lumière
De tes poussières célestes embaume les plaies du temps
Le temps des grenadiers fleuris
Au pied des seins aquifères endormis
De mes côtes, tu fleuriras un beau fruit
Tu es mon Eve, ma mort, mon origine
Pose tes mains tremblantes sur mon cœur froid
Le corps est déjà parti, tu le retiens
Replante mes affres,
Mes bras que tu croises,
Mes chansons muettes que tu apprendras
Berce ma tombe fleurie, l’air du soir t’envahit
Pleure, verse tes larmes
Arrose les asphodèles qui prient
En inflorescences droites vers le ciel
Courbe toi ma rose, je te chuchoterai
L’amour, le froid l’absence que tu comprendras
Tu érigeras deux épitaphes en bois
Tu me dirigeras vers la ceinte cité hexagonale
Des paroles en prose que tu réciteras
En guise de ton dernier testament
Puisque je ne serais plus là.
A.Louaradi Ahfir 27-02-2014
Abdellah Louaradi- Nombre de messages : 148
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Date d'inscription : 11/06/2011
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