ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT

ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT


Vacarme de l’abime qui appelle l’abime, borgne
Insolant, douloureux, sans pitié, cogne
Dans le vif de la plaie profonde qui saigne
Empoisonnant le cœur de lourdes peines

Voir le vide, le sentir tout près du souffle.
Implorer la lumière de caresser l’esprit souple.
Dure, la pesanteur du temps qui coule.
Envisager le départ vers un nid, où le vent ne ronfle.

Vider les veines des rêves empoisonnés,
Introduire une raison de survivre, assaisonnée,
De sel d’espoir, de sucre de patience proportionnée.
Empêcher l’abîme de toucher le trajet sélectionné.

Laisser mijoter à feu doux,
Passion dans un fait-tout,
Servir dans un nid douillet,
De préference à l'empyrée.

"L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme."
Friedrich Nietzsche
***

La mer des chagrins peut ouvrir ses abîmes et engloutir toute la flotte du bon sens, se laisser noyer n'est pas sagesse ...

la question est: le vide est-il une entité en soi, ou juste une absence ? . Parménide disait « l'être est, le non-être n'est pas » ; le vide était pour lui un non-être, et ne pouvait donc exister. pour moi le vide n'est que absence de matiére .

Ma philosophie est simple. Remplis ce qui est vide. Vide ce qui est plein. Gratte où ça démange.
c'est pas moi qui a dit ça!
c'est: Alice Roosevelt

l'abîme c'est l'infinie souffrance de l’esprit et du cœur humain.

par fois, on trouve doux de se croire ou de se prendre pour malheureux, quand on n'est que ennuyé, ou tout simplement vide d'un amour réciproque.

Dans un gouffre,
Ton cœur souffre.
La douleur acide et soufre,
Brule ton esprit.
Prends l’espoir en draperie,
Il te donnera : paix sans prix !

le vide pour moi est souvent vacuité... un instant suspendu où rien ne subsiste, même pas le temps.. un soupir pour mon âme, un repos pour mes pensées terrestres..
Ensuite je me sens non pas vide, mais prête à recevoir le meilleur.

tous les coms sont valables pour nous tous selon le moment du ressenti.

Et justement c'est lorsque mon esprit et mon corps souffrent que je m'abstrais de tout. Je pose mon chagrin à côté, et je rentre dans mon silence par la respiration tout doux, tout doux. Je n'oblige pas mon esprit à le faire, non je le suis doucement faire le vide en moi. Lors de mes longues nuits où j'étais branchée de partout, justement je m'évadais comme cela.

Titefée a mieux cerné le vide à mon sens.
Abîme n'est pas la vacuité.
Le vide est vacuum
et non pas abyssum.
L'abîme a un fond,
Le vide non...
La nature en a horreur.
De l'abîme, elle a peur.