Il me faut
2 participants
Page 1 sur 1
Il me faut
Ô pays ! Je me mets à croire
Que demain je me devrais
De partir vers l’ailleurs étranger
Car j’entends les corbeaux
Ils croassent pour accompagner
Les fossoyeurs de nos malheurs
Où est-il cet ailleurs dont je rêve
Quel endroit sur cette terre
Pour m’accueillir dans ses bras
Car la délétion est présente
Dans les rues profondes
Des quatre points cardinaux
Alors il me faut, oui il me faut
Il me faut m’en aller d’urgence
Car la peau de ma terre se meurt
De cette gangrène qu’on lui impose
Elle n’a plus la verdure de sa santé
A son hier contaminé d’expédients
Et je cours, et je cours, martyrisé
Par toutes ces fumées étouffantes
Elles m’empêchent de voir l’azur
Propice à retrouver le bonheur
Perdu dans les miasmes de leur folie
J’irai là-bas dans ce monde inconnu
Trouver l’humilité de la pauvreté
Laissant le luxe se fondre impuissant
Dans les hauts fourneaux de la fatalité
Ceux qui ne m’offrent plus sains revenus
Je quitterai la ronde de ce monde égoïste
Qui oublie l’existence de cet autre à son ici
Quand il entreprend démarche de moralité
Pour pouvoir partager rayon de ce soleil
Qui se doit d’illuminer toute humanité
Adieu nostalgique pays de ma jeunesse
Je les laisse emmurer tous mes désirs
Hors des profanations de ma raison
Je ne peux que leurs souhaiter de ne pas
Se faire laminer quand un jour leur mur
S’effondrera sur leurs névrosées perversions
Ils m’obligent à ne plus croire en rien
Tout pour moi est devenu obscur néant
Où seule la survie m’offre un vrai sens
En cette vie que là, je laisse vivre innocente
Tant leurs croyances nous tuent autoritaires
Sans une réelle nuance de juste tolérance
☼ƇƑ
Que demain je me devrais
De partir vers l’ailleurs étranger
Car j’entends les corbeaux
Ils croassent pour accompagner
Les fossoyeurs de nos malheurs
Où est-il cet ailleurs dont je rêve
Quel endroit sur cette terre
Pour m’accueillir dans ses bras
Car la délétion est présente
Dans les rues profondes
Des quatre points cardinaux
Alors il me faut, oui il me faut
Il me faut m’en aller d’urgence
Car la peau de ma terre se meurt
De cette gangrène qu’on lui impose
Elle n’a plus la verdure de sa santé
A son hier contaminé d’expédients
Et je cours, et je cours, martyrisé
Par toutes ces fumées étouffantes
Elles m’empêchent de voir l’azur
Propice à retrouver le bonheur
Perdu dans les miasmes de leur folie
J’irai là-bas dans ce monde inconnu
Trouver l’humilité de la pauvreté
Laissant le luxe se fondre impuissant
Dans les hauts fourneaux de la fatalité
Ceux qui ne m’offrent plus sains revenus
Je quitterai la ronde de ce monde égoïste
Qui oublie l’existence de cet autre à son ici
Quand il entreprend démarche de moralité
Pour pouvoir partager rayon de ce soleil
Qui se doit d’illuminer toute humanité
Adieu nostalgique pays de ma jeunesse
Je les laisse emmurer tous mes désirs
Hors des profanations de ma raison
Je ne peux que leurs souhaiter de ne pas
Se faire laminer quand un jour leur mur
S’effondrera sur leurs névrosées perversions
Ils m’obligent à ne plus croire en rien
Tout pour moi est devenu obscur néant
Où seule la survie m’offre un vrai sens
En cette vie que là, je laisse vivre innocente
Tant leurs croyances nous tuent autoritaires
Sans une réelle nuance de juste tolérance
☼ƇƑ
Re: Il me faut
il est dur de quitter son pays et bien souvent,on y retourne jamais pourtant nos racines sont plantées la bas ... s 'exiler à autre part et tout quitter un ecrit qui me touche merci j'ai aimé vous lire
motschuchotes- Nombre de messages : 301
loisirs : randonnee,billard cuisine exposition cinema lecture
Humeur : egale a elle meme parfois reveuse
Date d'inscription : 25/09/2011
Sujets similaires
» Faut-t-il...!
» revêr c'est magique
» Il faut choisir
» Combien faut-il de vies
» CLARTÉ ( à Carmen P. )
» revêr c'est magique
» Il faut choisir
» Combien faut-il de vies
» CLARTÉ ( à Carmen P. )
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum