L'hier pour quel demain
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L'hier pour quel demain
Où est-il ce temps d’hier
Où les monstres d’acier
Dans la rue n’existaient
Le carbone ne nous essoufflait
Et les rues étaient gaies
Les gentillettes boutiques
N’ont plus nos francs, nos sous
Et l’euro a ruiné le grand fond
De nos bas de laine troués
Par l’avidité du pouvoir
Quand les spéculateurs sans morale
Ne laisse nos caissières nous connaitre
Afin de ne point devoir nous demander
Comment vont nos petits
Elles ne font plus la monnaie
Et n‘offre plus au jeune enfant
Le carambar de la sensible affection
Le porte –plume de bois
Profitable à la belle écriture
Au délié parfait a succombé
Et les tâches sont devenues
Fautes que les texto ne corrigent
Quand phonétique remplace
A pouces levés syllabisme
Dans les jardins on cultivait
Tous les légumes, les fruits
Que l’on conservait pour l’hiver
Dans des bocaux de verre
Cuits dans la lessiveuse
Sur le fourneau à charbon
C’était la culture bio
Qu’ils n’ont pas inventé
Si ce n’est pour profiter
De notre pébule surveillé
Qui n’a pas résisté à leur gâchis
Hier notre pouvoir d’achat
Satisfaisait notre bonheur
Les impôts ne nous asphyxiaient
Les cotisations sociales
Ne nous ruinaient pensée
C’était hier et pourquoi pas aujourd’hui
A l’école on distribuait le lait
Pendant la récréation où sous le préau
On jouait aux gendarmes
Et aux voleurs
Mais le village ne courait aucun risque
Son calme était comme mer sans vague
Alors on nous laissait
Rêver aux frayeurs du demain
Tous les dimanches nous allions
Au cinéma, on aimait Ben-Hur
Le pont de la rivière Kwai
Un prix de place abordable
Pour admirer les vedettes du moment
L’inflation de leur richesse
Nous laisse maintenant à la maison
Et il on l’audace de punir
Le téléchargement moderne
En se pavanant dans le luxe
Des stars de Saint Tropez
Parfois on participait
A une procession religieuse
Les jeunes filles lançaient
Sur le parcours mille et mille pétales
De roses, de pensées, de marguerites
Et les rues se parfumaient
Comme femmes riches
Qui exhibaient leurs toilettes
Privilégiées des premiers rangs
De la messe dominicale
C’était hier, tout a disparu
Pour nous préparer
Le demain de l’enfer
Tant vie est devenue absconde
Malgré cette modernité
Qui nous submerge
Mais soustrait
Les générations futures
A n’être que des consommateurs
En tout genre
Loin de cette nature
Qui leurs tend la main
Nos générations futures seront-elles
Disposées à ne plus, prendre décision
Qu’au tout aliéné de leur conscient
Qui ne leurs permettra d’analyser
Le su, le du, le vu
De leur futur horizon
Où bonheur serait satisfaction
Mais là L’impossible se met en place
Comme une réalité assurée
Qui gangrène votre nature
Elle demande à être protégée
Tout comme la liberté
De votre esprit
Alors dites-moi !
Que sera votre demain ?
Quand je ne pourrai plus savoir
Loin de vous, loin de ce monde
☼ƇƑ
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