JUSTE UN ECART...
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JUSTE UN ECART...
JUSTE UN ECART...
A : A. Syrine
... J'édulcore mon rêve changeant
Et je le mets souvent en veilleuse
De la table nue de mon chevet
Je lacère une feuille griffonnée
Et libère une autre page vierge
La vie est un continuel fleuve
Où s'embarquent toutes les destinées
Les uns suivent le courant agité
D'autres essaient d'accoster
J'oublie la rage des tumultes
Je purifie de nouveau mes prunelles
Dans la divine rosée des rosiers
Hier ma légère barque échouait
Aujourd'hui je change de monture
Et je me laisse dévier
Je suis sous l'envoûtement d'oiseaux
Qui s'en vont en file en exode
L'appel leur parvient de loin
Et l'écho colporté par les vents marins
Vient murmurer à mes oreilles
Je ne fais qu'éteindre mille flammes
Et je me dis : Un seul cierge suffit... !
Pour éclairer l'étroit chemin
Qui mène à une demeure désolée
Des fois, poussé par un fou désir
Je scrute la page du firmament
A mes yeux les étoiles semblent danser
Avec de blancs nuages de passage
Au fond de moi tout se clarifie
Et les fibres nostalgiques d'un coeur
Et une âme au bord de la dérive
Je tends des mains encore givrées
Tâtonne sur les parois lisses du temps
Et une porte cochère s'entrouvre
Pour permettre à mon regard de voyager
Plus de plaintes... : Je suis guéri... !
Je suis l'ancien parchemin tracé
La - haut, quelque part dans le grand cosmos
Ou au - delà de cette terre que je foule
Mon ombre courbée retrouve une lueur
Mon corps langoureux un autre tonus...
... Je sais que personne ne m'attend... !
Que mon toit vit d'orphelinat
Telle est la courbe plongeante de mon sort
J'accepte le verdict de l'oracle... !
Il paraît, comme on dit ; je suis né
Par une nuit d'éclipse inattendue
Il paraît encore ; l'orage passée
Une étoile filante s'est écrasée
Dans l'encre en fusion du fleuve
Depuis lors je porte le rêve en bandoulière
Je le trimballe partout dans mes voyages
Et au lieu de se présenter de face
Il demeure accroché à l'ubac de la falaise
Ainsi je ne cesse de peindre l'errance
Les mille mouvements embryonnaires
Sous la symphonie des chants du... crépuscule.
© kacem loubay
khénifra / Maroc
Lundi 24 Mai 2004
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Le poète de l'autre rive.
Re: JUSTE UN ECART...
Bonjour cher Kacem,
"La vie est un continuel fleuve
Où, s'embarquent toutes les destinées"
Merci pour ces deux vers qui me touchent beaucoup.
Amitiés
BTT
"La vie est un continuel fleuve
Où, s'embarquent toutes les destinées"
Merci pour ces deux vers qui me touchent beaucoup.
Amitiés
BTT
BIR TAM TAM- Nombre de messages : 1366
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: JUSTE UN ECART...
/ ..je porte le rêve en bandoulière
Je le trimballe partout dans mes voyages
Et au lieu de se présenter de face
Il demeure accroché à l'ubac de la falaise
Ainsi je ne cesse de peindre l'errance
Les mille mouvements embryonnaires
Sous la symphonie des chants du... crépuscule./
Toujours cette notes nostalgique-mélodieuse que j'apprécie.
Mes amitiés.
Je le trimballe partout dans mes voyages
Et au lieu de se présenter de face
Il demeure accroché à l'ubac de la falaise
Ainsi je ne cesse de peindre l'errance
Les mille mouvements embryonnaires
Sous la symphonie des chants du... crépuscule./
Toujours cette notes nostalgique-mélodieuse que j'apprécie.
Mes amitiés.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
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