Je me rends compte maintenant

Je me rends compte maintenant

Je me rends compte maintenant
Que je n’ai plus l’âge de vingt ans,
À chaque pas les muscles craquent
Et le temps devient une caraque

Qui m’emmène au gré des tempêtes
Dans l’océan des âges, qui agite
Mon esprit et rallonge mes nuit
Dans l’amertume de mes ennuis.

Je comprends bien que lentement
Je me laisse mener au gré du vent
Impérieux, maladresse et vieillesse
Dévorent mon énergie de jeunesse

Sous le voile blanc, que les années
Façonnent en ruinant les pensées
Qui viennent du cœur alimenter
Les désirs divers sans tourmenter

L’esprit par les sillons multiples
Qui essayent de m’isoler au temple
Lorsque le souffle chaud fait naître
Dans la profondeur de mon être

La peur atroce de mon ombre.
Je saisi à présent le froid de marbre
Que le sang répande sur mon corps
Et les pensées qui causent l’angor

De ma poitrine vidée. La jeunesse
Avait fait de moi l’homme de sagesse
Qui remontait au dôme des cieux
Purifier son âme par l’éclat gracieux

D’un soleil engorgé de merveilles
En m’engouffrant dans la vie belle
Sous l’étendard blanc de la gloire
Qui m’échauffait du matin au soir.

Dad Allaoua