le temps
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sandrine jillou
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yann Venner
Philippe
firdaws
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le temps
Je suis les eaux noires
Tu te noies en moi matin et soir
Essayant de voir
Sous mon écume, le revers du miroir
Je suis le temps, de mon cocon
Tu sors fragile, innocent
Plus j’avance en toi, m’acharnant
Sur ton corps, ton esprit, ton monde
Plus tu deviens fébrile, tes ailes ternissent
Perdent l’éclat de la jeunesse
Le fil de soie s’estompe en toi
Les rides ravinent ton cœur
Le passage de mon souffle qui court
Sans arrêt, t’essouffle, gifle tes rêves
Bouleverse les saisons de ton corps
Te voilà, de fervent vaniteux
Ramolli en sapin trop vieux
Tu te contentes de tes souvenirs
Pour revivre le passé
Des années cadenassées
En ta mémoire
Qui se mettra elle aussi sous fermoir
A chacun de mes passages
Tes pensées vireront pour un horizon plus sage
Méditant sur moi, le temps qui fait des ravages
Tu te noies en moi matin et soir
Essayant de voir
Sous mon écume, le revers du miroir
Je suis le temps, de mon cocon
Tu sors fragile, innocent
Plus j’avance en toi, m’acharnant
Sur ton corps, ton esprit, ton monde
Plus tu deviens fébrile, tes ailes ternissent
Perdent l’éclat de la jeunesse
Le fil de soie s’estompe en toi
Les rides ravinent ton cœur
Le passage de mon souffle qui court
Sans arrêt, t’essouffle, gifle tes rêves
Bouleverse les saisons de ton corps
Te voilà, de fervent vaniteux
Ramolli en sapin trop vieux
Tu te contentes de tes souvenirs
Pour revivre le passé
Des années cadenassées
En ta mémoire
Qui se mettra elle aussi sous fermoir
A chacun de mes passages
Tes pensées vireront pour un horizon plus sage
Méditant sur moi, le temps qui fait des ravages
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: le temps
Le temps passe
tout lasse
tout se casse
dans le vent
des ans
qui passent
pour le néant.
Amicalement
Philippe en passant
tout lasse
tout se casse
dans le vent
des ans
qui passent
pour le néant.
Amicalement
Philippe en passant
Philippe- Nombre de messages : 341
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: le temps
firdaws a écrit:Je suis les eaux noires
Tu te noie en moi matin et soir
Essayant de voir
Sous mon écume, le revers du miroir
Je suis le temps, de mon cocon
Tu sors fragile, innocent
Plus j’avance en toi, m’acharnant
Sur ton corps, ton esprit, ton monde
Plus tu deviens fébrile, tes ailes ternissent
Perdent l’éclat de la jeunesse
Le fil de soie, s’estompe en toi
Les rides, ravinent ton cœur
Le passage de mon souffle qui court
Sans arrêt, t’essouffle, gifle tes rêves
Bouleverse les saisons de ton corps
Te voilà, de fervent vaniteux
Ramollie en sapin trop vieux
Tu te contente de tes souvenirs
Pour revivre le passé
Des années cadenassées
En ta mémoire
Qui se mettra elle aussi sous fermoir
A chacun de mes passages
Tes pensées vireront pour un horizon plus sage
Méditant sur moi, le temps qui fait des ravages
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Que reste t'il quand le rêve s'estompe?
Que la vie de ses aléas nous trompe,
Tu ne peux encore être quand tu as été,
Le temps se fige,c'est la fin de l'été,
Demeure que des regrets à pleurer,
La vie n'a pour but que celui de nous enterrer,
Concordance des idées dans une autre litanie,
D'un miroir te ressemblant...Une autre euphonie.
Invité- Invité
Re: le temps
J'ai toujours aimé faire du temps un ami, plutôt qu'un ennemi. Cela peut vous sembler vaniteux, mais j'ai l'impression de grandir, de progresser grâce à lui, et bien sîr grâce aux Autres. Le temps m'apprend une certaine patience indomptable, une envie de précipitation lente ; une façon de m'adapter tout en me révoltant.
Etranges paradoxes, me direz-vous ; mais pour ma petite personne, engranger les belles journées, tout en n'oubliant pas bêtement les écueils et les choses négatives, est une joie et un privilège immenses.
Le poème de Firdaws est très beau de par son chant philosophique. Elle se frotte et se polit à la rivière du temps, comme le galet qui observe, et tour à tour, se joue de l'eau.
Les saisons reviennent, l'été aussi rviendra ; humeurs mélancoliques, vous êtes poétiques, et cette joie de composer un poème vaut bien quelques douleurs si joliment exprimées.
Etranges paradoxes, me direz-vous ; mais pour ma petite personne, engranger les belles journées, tout en n'oubliant pas bêtement les écueils et les choses négatives, est une joie et un privilège immenses.
Le poème de Firdaws est très beau de par son chant philosophique. Elle se frotte et se polit à la rivière du temps, comme le galet qui observe, et tour à tour, se joue de l'eau.
Les saisons reviennent, l'été aussi rviendra ; humeurs mélancoliques, vous êtes poétiques, et cette joie de composer un poème vaut bien quelques douleurs si joliment exprimées.
Re: le temps
Pourquoi oublier le passé,
Ne vaut-il pas mieux vivre le moment présent et « écobuer » nos jours pour préparer l'avenir ! Il est vrai que maîtriser le temps... est presque impossible puisque il passe à pas de géants
Mais, essayer c’est semer les gaines …
Ne vaut-il pas mieux vivre le moment présent et « écobuer » nos jours pour préparer l'avenir ! Il est vrai que maîtriser le temps... est presque impossible puisque il passe à pas de géants
Mais, essayer c’est semer les gaines …
Re: le temps
Que reste-t-il quand le rêve s'estompe?
L’amer retrousse ses manches, et essaye de nous dompter
Que la vie de ses aléas nous trompe,
Et voudrait faire de nous des adaptés
Demeure que des regrets à pleurer,
Les souvenirs ont nous vont demeurer
La vie n'a pour but que celui de nous enterrer,
De nous faire miroiter ses songes, nous leurrer
L’amer retrousse ses manches, et essaye de nous dompter
Que la vie de ses aléas nous trompe,
Et voudrait faire de nous des adaptés
Demeure que des regrets à pleurer,
Les souvenirs ont nous vont demeurer
La vie n'a pour but que celui de nous enterrer,
De nous faire miroiter ses songes, nous leurrer
firdaws- Nombre de messages : 930
Humeur : joie de vie !
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: le temps
[quote="firdaws"]
Que reste-t-il quand le rêve s'estompe?
L’amer retrousse ses manches, et essaye de nous dompter
Que la vie de ses aléas nous trompe,
Et voudrait faire de nous des adaptés
Demeure que des regrets à pleurer,
Les souvenirs ont nous vont demeurer
La vie n'a pour but que celui de nous enterrer,
De nous faire miroiter ses songes, nous leurrer
Tu n'as point réussi à interpréter les deux derniers vers.Je te laisse en l'expectative.
L’amer retrousse ses manches, et essaye de nous dompter
Que la vie de ses aléas nous trompe,
Et voudrait faire de nous des adaptés
Demeure que des regrets à pleurer,
Les souvenirs ont nous vont demeurer
La vie n'a pour but que celui de nous enterrer,
De nous faire miroiter ses songes, nous leurrer
Tu n'as point réussi à interpréter les deux derniers vers.Je te laisse en l'expectative.
Invité- Invité
Re: le temps
VIELLIR NE DEVRAIT PAS FAIRE PEUR
C'EST LE CHEMIN NATUREL DE LA VIE , que celui d'avoir des fils d'argent dans les cheveux c'est signe de sagesse( à ce qu'on dit).
C'EST LE CHEMIN NATUREL DE LA VIE , que celui d'avoir des fils d'argent dans les cheveux c'est signe de sagesse( à ce qu'on dit).
sandrine jillou- Nombre de messages : 1700
loisirs : écrire, courir, vélo.
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: le temps
firdaws a écrit:Je suis les eaux noires
Tu te noies en moi matin et soir
Essayant de voir
Sous mon écume, le revers du miroir
Je suis le temps, de mon cocon
Tu sors fragile, innocent
Plus j’avance en toi, m’acharnant
Sur ton corps, ton esprit, ton monde
Plus tu deviens fébrile, tes ailes ternissent
Perdent l’éclat de la jeunesse
Le fil de soie s’estompe en toi
Les rides ravinent ton cœur
Le passage de mon souffle qui court
Sans arrêt, t’essouffle, gifle tes rêves
Bouleverse les saisons de ton corps
Te voilà, de fervent vaniteux
Ramolli en sapin trop vieux
Tu te contentes de tes souvenirs
Pour revivre le passé
Des années cadenassées
En ta mémoire
Qui se mettra elle aussi sous fermoir
A chacun de mes passages
Tes pensées vireront pour un horizon plus sage
Méditant sur moi, le temps qui fait des ravages
Bonjour Firdaws
Beau poème que j'ai beaucoup apprecié
Merci de ce joli partage
Amicalement
Allaoua
Dad Allaoua- Nombre de messages : 3370
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: le temps
Qu'est-ce que le temps? «Si personne ne me pose lafirdaws a écrit:Je suis les eaux noires
Tu te noies en moi matin et soir
Essayant de voir
Sous mon écume, le revers du miroir
Je suis le temps, de mon cocon
Tu sors fragile, innocent
Plus j’avance en toi, m’acharnant
Sur ton corps, ton esprit, ton monde
Plus tu deviens fébrile, tes ailes ternissent
Perdent l’éclat de la jeunesse
Le fil de soie s’estompe en toi
Les rides ravinent ton cœur
Le passage de mon souffle qui court
Sans arrêt, t’essouffle, gifle tes rêves
Bouleverse les saisons de ton corps
Te voilà, de fervent vaniteux
Ramolli en sapin trop vieux
Tu te contentes de tes souvenirs
Pour revivre le passé
Des années cadenassées
En ta mémoire
Qui se mettra elle aussi sous fermoir
A chacun de mes passages
Tes pensées vireront pour un horizon plus sage
Méditant sur moi, le temps qui fait des ravages
question, je sais; si quelqu’un pose la question et que je veuille expliquer, je
ne sais plus.» (saint Augustin)
Le temps est l’image mobile de l’éternité». Cette définition de Platon correspond au cadran solaire.
La clepsydre ou le sablier
sont le symbole du temps qui passe, du temps comme mesure du changement. Ce
temps fait d’avant, de maintenant et d’après apparaîtra à saint Augustin comme
une illusion, à laquelle le chrétien voudra échapper par une contemplation qui
lui donnera accès à l’éternel présent.
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: le temps
salut,ravi de te lire
mohamed kojok- Nombre de messages : 281
loisirs : lecture et sport
Humeur : calme
Date d'inscription : 11/01/2008
Re: le temps
Firdaws, je t'envoie un p'tit poème, qui ne suis peut-être pas le fil de ton poème à toi, mais c'est ce qu'il m'a inspiré :
Le temps est noir
Tu l'apprivoises
Peu à peu pour te dévoiler
Et le laisser voir
De toi, ton "intérieur" voilé.
Il est beaucoup pluvieux
Voire très très plus vieux
Tu le cernes
Sans cernes...
Lui, en tous souvenirs
N'a plus avec toi d'avenir,
Tu lui souffles de partir, en tout adage,
Avec l'empreinte de toi pour unique bagage...
Et à lui de voir ou d'y croire...
Bisou
Béa
Le temps est noir
Tu l'apprivoises
Peu à peu pour te dévoiler
Et le laisser voir
De toi, ton "intérieur" voilé.
Il est beaucoup pluvieux
Voire très très plus vieux
Tu le cernes
Sans cernes...
Lui, en tous souvenirs
N'a plus avec toi d'avenir,
Tu lui souffles de partir, en tout adage,
Avec l'empreinte de toi pour unique bagage...
Et à lui de voir ou d'y croire...
Bisou
Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
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