PARTANCE
3 participants
Page 1 sur 1
PARTANCE
Sous les paupières de l'horizon
Flottent nos rêves.
Errant parmi les vagues
Se posent tes doux pas
Qui viennent danser
A mes lèvres.
Les algues chantent
Il fait soleil
Parmi le sel et les embruns.
Caressée par la soie du vent
Frémit la chair des coquillages.
Et sur le sable de la plage,
Sortis de l’eau,
S’ébrouent nos corps
Coquelicots.
Flottent nos rêves.
Errant parmi les vagues
Se posent tes doux pas
Qui viennent danser
A mes lèvres.
Les algues chantent
Il fait soleil
Parmi le sel et les embruns.
Caressée par la soie du vent
Frémit la chair des coquillages.
Et sur le sable de la plage,
Sortis de l’eau,
S’ébrouent nos corps
Coquelicots.
Re: PARTANCE
Un commentaire long, mais pour une fois... Pardonnez-moi, soyez patients...
Commentaire du poème « Partance »
Partance et désirance, c’est l’enfance jamais morte, le cœur toujours battant, les pensées toujours au large et l’envie incessante de clarté toujours plus haute. Une façon d’avancer de profil entre le rêve d’Icare et la retombée des songes, l’impossible envol et la chute dans la désillusion.
Commentaire du poème « Partance »
Partance et désirance, c’est l’enfance jamais morte, le cœur toujours battant, les pensées toujours au large et l’envie incessante de clarté toujours plus haute. Une façon d’avancer de profil entre le rêve d’Icare et la retombée des songes, l’impossible envol et la chute dans la désillusion.
« Partir reste en moi ce couteau à tourner dans la plaie et qui me fait ruer dans chacune de mes phrases à jamais. »
Ma poésie se dit nue face à l’histoire sans fin recommencée de l’amour, ses tempêtes d’éblouissements comme ses pauvres restes quand il n’est plus qu’une lampe qui flanche, et le cœur une barque rejetée.
Combien on est pareillement nu face à l’Absente, la Désirée – celle dont le corps et la présence semblent seuls capables de ressusciter un peu du Jardin perdu.
Nu encore, et si totalement désarmé, face à l’irréversible du temps et à la ruine des jours.
Alors, tantôt, c’est le grand oiseau mort de l’amour que je cloue au verso des images du bonheur ; tantôt c’est le goût violent de la beauté fugitive des choses que ma voix enneigée de mélancolie poursuit.
Acquiescer malgré tout, rendre grâce au présent, prendre encore le parti de la chair qui tant s’use et si vite se fane.
Retrouver dans le silence, et le passage des nuages, des tendresses d’enfance inassouvie.
Rester en partance, immobile peut-être, mais incendié d’innocence au cœur de la vrille où tournent le soleil fauve des désirs et la faim brute des chemins fruités de l’enfance.
Ni grammaire du désenchantement ni sensiblerie, ma poésie veut exprimer le vivant cristallisé en portées déchirées sur fond d’inconsolable et d’ensemencement d’azur, de nudité royale et de pluie longue sur l’herbe des vieux printemps.
« Ô vous qui ne tenez pas table ouverte
Aux folies de printemps, à la renverse des robes et des chairs qui s’ébrouent
Vous qui vivez reclus dans l’aveugle hiver des livres
Et ne touchez seins, croupe, toison, que dans le foulage des lettres le velours des vélins,
Hâtez-vous car bientôt
Ne toucherez plus que la nuit
Et la cendre des choses. »
Tandis que Tom Waits chante : « Va, passager, va comme l’eau et chante ce qui est, chante et ne te retourne pas. »
Y. V, le 10/09/2008
Ma poésie se dit nue face à l’histoire sans fin recommencée de l’amour, ses tempêtes d’éblouissements comme ses pauvres restes quand il n’est plus qu’une lampe qui flanche, et le cœur une barque rejetée.
Combien on est pareillement nu face à l’Absente, la Désirée – celle dont le corps et la présence semblent seuls capables de ressusciter un peu du Jardin perdu.
Nu encore, et si totalement désarmé, face à l’irréversible du temps et à la ruine des jours.
Alors, tantôt, c’est le grand oiseau mort de l’amour que je cloue au verso des images du bonheur ; tantôt c’est le goût violent de la beauté fugitive des choses que ma voix enneigée de mélancolie poursuit.
Acquiescer malgré tout, rendre grâce au présent, prendre encore le parti de la chair qui tant s’use et si vite se fane.
Retrouver dans le silence, et le passage des nuages, des tendresses d’enfance inassouvie.
Rester en partance, immobile peut-être, mais incendié d’innocence au cœur de la vrille où tournent le soleil fauve des désirs et la faim brute des chemins fruités de l’enfance.
Ni grammaire du désenchantement ni sensiblerie, ma poésie veut exprimer le vivant cristallisé en portées déchirées sur fond d’inconsolable et d’ensemencement d’azur, de nudité royale et de pluie longue sur l’herbe des vieux printemps.
« Ô vous qui ne tenez pas table ouverte
Aux folies de printemps, à la renverse des robes et des chairs qui s’ébrouent
Vous qui vivez reclus dans l’aveugle hiver des livres
Et ne touchez seins, croupe, toison, que dans le foulage des lettres le velours des vélins,
Hâtez-vous car bientôt
Ne toucherez plus que la nuit
Et la cendre des choses. »
Tandis que Tom Waits chante : « Va, passager, va comme l’eau et chante ce qui est, chante et ne te retourne pas. »
Y. V, le 10/09/2008
Re: PARTANCE
Bonsoir Yann
je vais juste commenter le poème!, faudra que je fasse un deuxième voyage pour le commentaire!
Je sais pas si tu as passé tes vacances en bretagne, mais quand on sort de l'eau en baie de saint brieux, on est pas vraiment coqueliquot, moi je dirais plutot lavande!
joli texte néanmoins
Amicalement Philippe
je vais juste commenter le poème!, faudra que je fasse un deuxième voyage pour le commentaire!
Je sais pas si tu as passé tes vacances en bretagne, mais quand on sort de l'eau en baie de saint brieux, on est pas vraiment coqueliquot, moi je dirais plutot lavande!
joli texte néanmoins
Amicalement Philippe
Philippe- Nombre de messages : 341
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: PARTANCE
aprés ton auto-com je ne trouve de mots à écrire
je relis tes mots et à chaque passage je redécouvre leurs forces et leurs sensibilités
au plaisir de te lire...
je relis tes mots et à chaque passage je redécouvre leurs forces et leurs sensibilités
au plaisir de te lire...
Re: PARTANCE
Je ne voudrais pas rougir devant ces compliments, mais tant pis, je le fais. Au plaisir de vous lire de ST BRIEUC, ou d'ailleurs... ST BRIEUX, c'est au Canada, Philippe ! Au Saskatchewan...
Re: PARTANCE
Les rêves du poète sont en partance vers l’océan de l’inconnu,
ils tirent le coup de canon pour avertir qu’ils sont sur le point de mettre la voile,
qu’ils cessent toute communication avec la terre (sous les paupières de l’horizon),
il est aussi l’heure du coucher de soleil, de chance, ou d’onde favorable???
Double sens dans ce texte, il a l’air gai et joyeux,
mais au fond il véhicule un message de départ...
vers où, le saura-t-on jamais ?
ils tirent le coup de canon pour avertir qu’ils sont sur le point de mettre la voile,
qu’ils cessent toute communication avec la terre (sous les paupières de l’horizon),
il est aussi l’heure du coucher de soleil, de chance, ou d’onde favorable???
Double sens dans ce texte, il a l’air gai et joyeux,
mais au fond il véhicule un message de départ...
vers où, le saura-t-on jamais ?
Re: PARTANCE
Une cabane construite dans la solitude de mes désillusions,
L'Amour qui fuit mon coeur,mais pour laquelle des raisons?
Je m'invente,comme Colomb,d'autres horizons à conquérir,
Voir de la passion son empyrée et pour la belle m'en instruire,
Elle est pourtant claire la Miss,la vérité se trouve en ses écrits,
Savoir lire l'invible des lignes,voir sa révélation et les non-dits.
L'Amour qui fuit mon coeur,mais pour laquelle des raisons?
Je m'invente,comme Colomb,d'autres horizons à conquérir,
Voir de la passion son empyrée et pour la belle m'en instruire,
Elle est pourtant claire la Miss,la vérité se trouve en ses écrits,
Savoir lire l'invible des lignes,voir sa révélation et les non-dits.
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum