Les aventures de Lady Suicide

Le mâtin blême échappe
Ses trainées d'fumées rances
Sur de vaporeuses nappes
De brouillard d'indécence

La ville se réveille
De son coma forcé
Et le commun essaie
Encore de s'oublier

Lady Suicide se lève
Dans son paradis blanc
Se lave de la sève
Moite de ses amants

Le regard encore lourd
Les yeux un peu vitreux
De cette nuit d'amour
Se sort des draps miteux

Arrange sa coiffure
Papillons d'illusion
Cachée dans la fourrure
Vivante d'un vison

Rougit ses lêvres blanches
Farde son rouge visage
Le dragon sur ses hanches
A l'air un trop sage

La rue accueille Lady
De son chatoiement sourd
C'est là qu'elle revit
Ombre dans le contre-jour

Voiçi le début proprement dit de la romance. Lady Suicide, personnage principal entre en scène, viendront d'autres protagonistes plus tard....

Misére comment vais-je te situer là dedans toi le prince d'une citée des enfer.Qu'à cela ne tienne,je demanderai à Cerbére,il aura bien une de ses têtes qui me le dira. :twisted:

Je suis connu plus que tu ne crois en ces lieux dits de perdition,ne suis-je pas l'ange de la nuit aux ailes noires qui prône la libération sexuelle,celui qui procure fantasmes aux belles dames ?
Le seul sacrifice que je consens est celui de satisfaire la gente féminine au baldaquin dans des cris de "douleur".

Prince de dité a écrit:Le mâtin blême échappe
Ses trainées d'fumées rances
Sur de vaporeuses nappes
De brouillard d'indécence

La ville se réveille
De son coma forcé
Et le commun essaie
Encore de s'oublier

Lady Suicide se lève
Dans son paradis blanc
Se lave de la sève
Moite de ses amants

Le regard encore lourd
Les yeux un peu vitreux
De cette nuit d'amour
Se sort des draps miteux

Arrange sa coiffure
Papillons d'illusion
Cachée dans la fourrure
Vivante d'un vison

Rougit ses lêvres blanches
Farde son rouge visage
Le dragon sur ses hanches
A l'air un trop sage

La rue accueille Lady
De son chatoiement sourd
C'est là qu'elle revit
Ombre dans le contre-jour

Moi j'y vois l'enfer de la poudre d'illusion, et toi fort en allusions , n'ôtes en rien la puissance de la souffrance et cependant sans porter le moindre jugement.

bravo

Je me défends de porter un quelconque jugement sur mes personnages. Ils sont, c'est déjà bien assez. A moi de leur trouver une destinée.

Quant à me trouver dans cette histoire... disons que mon porte-parole n'est pas encore arrivé... ;)

Les personnages nous échappent, le poète est ici narrateur. S'identifier à un quelconque "héros"... ôte à la poésie son langage, sa polyphonie en voyage, sa douce duplicité qui tisse de brumeux paysages moirés de doute et de mirages. Le personnage, ce vivant sans entrailles, rime ailleurs, plus ou moins lourdement. Le principal, c'est qu'il soit sincère. Et nous fasse rêver, nous étonner de nous-même...