Sur le toît du Monde ..

Elle était tout là-haut,
Sur le rebord du ciel,
Tout là-haut,
Sur le Mont Bleu,
Le toit du monde...

Elle touchait les oiseaux
D'un battement de cils
Les bras tendus vers Eux
Le regard éperdu
Par la beauté des lieux..

L'étendue azurée,
Inspirait.à la sérénité..
La fraîcheur de l'endroit
Lui donnait
Un doux frisson d'émoi

Que faisait-elle, perchée,
Sur le plus haut sommet,
Peut-être elle méditait,
Effaçait des orages...
Ou comptait les nuages....


Tout était devenu
Si compliqué en bas,
Qu'elle préfarait rêver,
Sur le côté neigeux..
Emplissant de merveilles
Le fond de ses grands yeux..

L'ascension était longue,
Mais les heures si riches..
A écouter le vent
Sur les facades blanches..

Ici,

Tout pouvait la surprendre,
Le vol d'un passereau,
Le cri aigu des corbeaux.
Comme des avalanches.,,,

Ici,

Elle oubliait le temps..

Tout l'émerveillait,
Sur le toit du monde bleu..

D'un revers de décors..
Elle a basculé sa vie,
Dans un plein d'air fécond,
La neige a balayé les traces,
D'un passé poussièrieux.


Elle était là, assise,
Sur le rebord du ciel
Aux portes du soleil,
A regarder plus loin...

D'un regard aérien..
A contempler la vie...
Au sommet de nulle part,
Face à l'horizon Bleu
Tout au bout de ses mains.

Toute la beauté du monde,
Le haut et ses merveilles..
Toute la clarté dans ses yeux...
Assise là sur le Mont Bleu.

La beauté du monde...
Juste a portée de ciel...

Une autre façon
De sentir,les embruns,
Tout là-haut,
Libre et sans aucun tracas.
A écouter le silence,
Sous chacun de ses pas..

Quand s'approche le bord de la vie
Il est bon de monter respirer l'air ultime
En haut, là-haut, très haut,
Et d'aspirer l'air pur
Comme l'oiseau qui vole...