symboles juif
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symboles juif
Mézouza ?
Le système de sécurité juif
Et tu les écriras [les mots du Chéma] sur les montants des portes de ta maison et à tes portails.
- Deutéronome 6,9 ; 11,20
Le Judaïsme n’est pas une foi confinée dans les synagogues. Dans le confort et l’intimité de nos maisons, nous aspirons également au spirituel. Une Mézouza apposée au montant de la porte identifie la maison comme juive, nous rappelant notre lien avec D.ieu et notre héritage.
Une Mézouza n’est pas, contrairement à une croyance populaire, l’étui extérieur. La Mézouza est en réalité le parchemin qui se trouve à l’intérieur, calligraphiée par un scribe expert que l’on appelle un sofer. Elle contient le « Chéma », un passage biblique proclamant l’unicité de D.ieu et la dévotion du peuple juif envers le Tout Puissant. La Mézouza est alors placée dans un étui ou un boîtier en verre, bois, métal ou tout autre matériau puis, après la récitation d’une bénédiction, est fixée au montant de la porte.
En plus de son rôle comme expression et rappel de notre foi, la Mézouza est aussi le symbole de la protection que D.ieu accorde à cette maison et à ses habitants. Le nom de D.ieu, Cha-daï, qui apparaît au verso du parchemin est l’acronyme des mots hébraïques signifiant « Gardien des portes d’Israël ». La présence d’une Mézouza aux portes d’une habitation ou d’un bureau en protège les habitants, qu’ils s’y trouvent ou non.
Nous témoignons de notre révérence envers la Mézouza en la touchant du bout des doigts et en embrassant ces derniers lorsque nous passons par une porte qui a une Mézouza.
À travers l’observance de cette Mitsva (commandement divin), nous introduisons une mesure de spiritualité et de sécurité dans nos foyers.
La Torah nous promet également que quiconque accomplit scrupuleusement la Mitsva de Mézouza vivre une vie plus longue et plus prospère, de même que ses descendants, comme le dit le verset Deutéronome 11, 21 : « De sorte que se multiplient vos jours et ceux de vos enfants... »
Le système de sécurité juif
Et tu les écriras [les mots du Chéma] sur les montants des portes de ta maison et à tes portails.
- Deutéronome 6,9 ; 11,20
Le Judaïsme n’est pas une foi confinée dans les synagogues. Dans le confort et l’intimité de nos maisons, nous aspirons également au spirituel. Une Mézouza apposée au montant de la porte identifie la maison comme juive, nous rappelant notre lien avec D.ieu et notre héritage.
Une Mézouza n’est pas, contrairement à une croyance populaire, l’étui extérieur. La Mézouza est en réalité le parchemin qui se trouve à l’intérieur, calligraphiée par un scribe expert que l’on appelle un sofer. Elle contient le « Chéma », un passage biblique proclamant l’unicité de D.ieu et la dévotion du peuple juif envers le Tout Puissant. La Mézouza est alors placée dans un étui ou un boîtier en verre, bois, métal ou tout autre matériau puis, après la récitation d’une bénédiction, est fixée au montant de la porte.
En plus de son rôle comme expression et rappel de notre foi, la Mézouza est aussi le symbole de la protection que D.ieu accorde à cette maison et à ses habitants. Le nom de D.ieu, Cha-daï, qui apparaît au verso du parchemin est l’acronyme des mots hébraïques signifiant « Gardien des portes d’Israël ». La présence d’une Mézouza aux portes d’une habitation ou d’un bureau en protège les habitants, qu’ils s’y trouvent ou non.
Nous témoignons de notre révérence envers la Mézouza en la touchant du bout des doigts et en embrassant ces derniers lorsque nous passons par une porte qui a une Mézouza.
À travers l’observance de cette Mitsva (commandement divin), nous introduisons une mesure de spiritualité et de sécurité dans nos foyers.
La Torah nous promet également que quiconque accomplit scrupuleusement la Mitsva de Mézouza vivre une vie plus longue et plus prospère, de même que ses descendants, comme le dit le verset Deutéronome 11, 21 : « De sorte que se multiplient vos jours et ceux de vos enfants... »
benjamin-j-m- Nombre de messages : 398
Date d'inscription : 27/02/2011
Le Talit - Châle de prière
Des franges de ciel aux coins des vêtements et des yeux -
L’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : Parle aux enfants d’Israël. Tu leur diras de se confectionner une frange aux coins de leurs vêtements, pour toutes les générations.
Ils placeront sur la frange, un fil couleur d’azur. Ce sera pour vous une frange distincte et, lorsque vous la regarderez, vous vous souviendrez de toutes les ordonnances de l’Éternel et vous les accomplirez. De la sorte, vous ne vous laisserez pas égarer par les penchants ni de votre cœur ni de vos yeux par lesquels vous vous avilissez (Nombres 15,37-39).
Il s’agit donc bien d’un véritable commandement, une Mitsva.
Traduction personnelle
En quoi donc contempler une frange munie d’un fil d’azur évoque-t-il le devoir « d’accomplir l’ensemble des commandements » ? En quoi est-ce un rempart pour « ne pas se laisser entraîner par les penchants du cœur et des yeux » ? Un symbole peut être abstrait, purement conventionnel et ne renvoyer à aucune réalité. C’est souvent le cas des drapeaux nationaux dont les couleurs sont le plus souvent aléatoires. Mais à en croire la lecture talmudique, le fil d’azur qui s’insinue dans la frange blanche est tout sauf aléatoire : « Rabbi Méir enseigne : En quoi l’azur est-il différent de toute autre coloration ? En ce que cette couleur renvoie à celle de la mer, celle de la mer au ciel, celle du ciel au trône de gloire » …
La formulation hébraïque de la question choisie par rabbi Méir est très évocatrice pour des oreilles juives : « Ma nichetana : en quoi est différent » est la formule consacrée de la veillée de Pessah (Pâque juive) pour éveiller le questionnement sur le rite particulier du banquet sacré : « En quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ? » Oser poser la question de la différence est l’amorce de toute spiritualité : pouvoir s’interroger, s’étonner et s’émerveiller devant la singularité. Si l’azur représente une échappée à la réalité profane et suggère par association, de remonter de proche en proche jusqu’à la racine divine, alors il introduit la dimension métaphysique dans le regard porté sur l’existence. À l’inverse, on ne voit le monde qu’en monochrome si on ne fait pas place à cet autre paramètre, cette considération autre. Lorsque l’Hébreu observe le coin de son vêtement et voit l’azur se détacher de la couleur lin, celle des autres fils, c’est un peu comme si le monde prenait du relief, faisait apparaître une échelle de valeurs, celle de Jacob qui relie le ciel à la terre. L’azur sur fond blanc est comme l’encre d’une écriture, d’un message à décrypter. Simple et en même temps si difficile à entendre : être capable de discernement moral, ne pas se laisser happer par le magnétisme des choses, la superficialité, la mondanité qui brouille tous les repères et efface les lettres. Regarder du bout des yeux, prisonnier des appétences, confine à l’errance, la déshérence, quand on oublie jusqu’à son propre nom et ses alliances.
Que sont au fond les pupilles des yeux sur un visage sinon comme le fil d’azur sur la frange ? C’est en cherchant quelqu’un des yeux que l’on entre en contact avec son âme. Le foncé de l’oeil comme une lucarne ouvre à une autre dimension, l’éclat, la transcendance de l’être qui habite secrètement le corps. Il y a diverses manières de regarder quelqu’un, de capter son regard. C’est la personne qu’il faut chercher à rencontrer, regarder ce qu’elle regarde, ce que son regard dit d’elle, et non la déshabiller du regard. Il s’agit au fond de contempler le visage sans le « dévisager », sans jamais oblitérer la présence qui habite le corps. Ce n’est pas dans le blanc éblouissant des yeux que les êtres qui s’aiment ou se respectent vraiment doivent apprendre à se regarder mais dans l’œil azur du jour et de la nuit. Lorsque l’on discerne l’azur du blanc des yeux, se révèle l’image insaisissable de Dieu logée en chaque être. Encore faut-il ne pas s’illusionner de voir la pupille en se fixant en fait sur l’iris… Emmanuel Levinas qui a beaucoup écrit sur l’interpellation du visage a écrit : « La meilleure manière de rencontrer autrui, c’est de ne pas même remarquer la couleur de ses yeux. » [1]
Il arrive du reste que l’on se lasse de la couleur des yeux, que l’on ne voit plus rien d’autre à travers le cristallin de l’autre que son propre reflet. Frange orpheline que celle qui aurait perdu son fil azur… Aveu que la tradition juive fait humblement considérant que la vraie couleur azur requise par la Tora est perdue. Les franges seulement blanches qui ornent désormais les châles de prières sont alors comme une invitation à la recherche éperdue du fil manquant. Comment remonter le fil ? On fait comme dans la fameuse légende qui se souvient que le Baâl chèm tov, grand maître du Hassidisme, se rendait en un endroit secret de la forêt, allumait un certain feu et prononçait une prière singulière, et parvenait ainsi à l’union mystique avec Dieu. Le Baâl chèm tov n’est plus, on ne sait plus la prière singulière, ni comment il allumait le feu ni même en quel endroit de la forêt il se rendait. On se souvient seulement que tout cela s’accomplissait. Alors, le seul souvenir de tout cela fait que la chose perdue se retrouve et s’accomplit.
Rivon Krygier
http://www.massorti.com/Le-Talit-Chale-de-priere
L’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : Parle aux enfants d’Israël. Tu leur diras de se confectionner une frange aux coins de leurs vêtements, pour toutes les générations.
Ils placeront sur la frange, un fil couleur d’azur. Ce sera pour vous une frange distincte et, lorsque vous la regarderez, vous vous souviendrez de toutes les ordonnances de l’Éternel et vous les accomplirez. De la sorte, vous ne vous laisserez pas égarer par les penchants ni de votre cœur ni de vos yeux par lesquels vous vous avilissez (Nombres 15,37-39).
Il s’agit donc bien d’un véritable commandement, une Mitsva.
Traduction personnelle
En quoi donc contempler une frange munie d’un fil d’azur évoque-t-il le devoir « d’accomplir l’ensemble des commandements » ? En quoi est-ce un rempart pour « ne pas se laisser entraîner par les penchants du cœur et des yeux » ? Un symbole peut être abstrait, purement conventionnel et ne renvoyer à aucune réalité. C’est souvent le cas des drapeaux nationaux dont les couleurs sont le plus souvent aléatoires. Mais à en croire la lecture talmudique, le fil d’azur qui s’insinue dans la frange blanche est tout sauf aléatoire : « Rabbi Méir enseigne : En quoi l’azur est-il différent de toute autre coloration ? En ce que cette couleur renvoie à celle de la mer, celle de la mer au ciel, celle du ciel au trône de gloire » …
La formulation hébraïque de la question choisie par rabbi Méir est très évocatrice pour des oreilles juives : « Ma nichetana : en quoi est différent » est la formule consacrée de la veillée de Pessah (Pâque juive) pour éveiller le questionnement sur le rite particulier du banquet sacré : « En quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ? » Oser poser la question de la différence est l’amorce de toute spiritualité : pouvoir s’interroger, s’étonner et s’émerveiller devant la singularité. Si l’azur représente une échappée à la réalité profane et suggère par association, de remonter de proche en proche jusqu’à la racine divine, alors il introduit la dimension métaphysique dans le regard porté sur l’existence. À l’inverse, on ne voit le monde qu’en monochrome si on ne fait pas place à cet autre paramètre, cette considération autre. Lorsque l’Hébreu observe le coin de son vêtement et voit l’azur se détacher de la couleur lin, celle des autres fils, c’est un peu comme si le monde prenait du relief, faisait apparaître une échelle de valeurs, celle de Jacob qui relie le ciel à la terre. L’azur sur fond blanc est comme l’encre d’une écriture, d’un message à décrypter. Simple et en même temps si difficile à entendre : être capable de discernement moral, ne pas se laisser happer par le magnétisme des choses, la superficialité, la mondanité qui brouille tous les repères et efface les lettres. Regarder du bout des yeux, prisonnier des appétences, confine à l’errance, la déshérence, quand on oublie jusqu’à son propre nom et ses alliances.
Que sont au fond les pupilles des yeux sur un visage sinon comme le fil d’azur sur la frange ? C’est en cherchant quelqu’un des yeux que l’on entre en contact avec son âme. Le foncé de l’oeil comme une lucarne ouvre à une autre dimension, l’éclat, la transcendance de l’être qui habite secrètement le corps. Il y a diverses manières de regarder quelqu’un, de capter son regard. C’est la personne qu’il faut chercher à rencontrer, regarder ce qu’elle regarde, ce que son regard dit d’elle, et non la déshabiller du regard. Il s’agit au fond de contempler le visage sans le « dévisager », sans jamais oblitérer la présence qui habite le corps. Ce n’est pas dans le blanc éblouissant des yeux que les êtres qui s’aiment ou se respectent vraiment doivent apprendre à se regarder mais dans l’œil azur du jour et de la nuit. Lorsque l’on discerne l’azur du blanc des yeux, se révèle l’image insaisissable de Dieu logée en chaque être. Encore faut-il ne pas s’illusionner de voir la pupille en se fixant en fait sur l’iris… Emmanuel Levinas qui a beaucoup écrit sur l’interpellation du visage a écrit : « La meilleure manière de rencontrer autrui, c’est de ne pas même remarquer la couleur de ses yeux. » [1]
Il arrive du reste que l’on se lasse de la couleur des yeux, que l’on ne voit plus rien d’autre à travers le cristallin de l’autre que son propre reflet. Frange orpheline que celle qui aurait perdu son fil azur… Aveu que la tradition juive fait humblement considérant que la vraie couleur azur requise par la Tora est perdue. Les franges seulement blanches qui ornent désormais les châles de prières sont alors comme une invitation à la recherche éperdue du fil manquant. Comment remonter le fil ? On fait comme dans la fameuse légende qui se souvient que le Baâl chèm tov, grand maître du Hassidisme, se rendait en un endroit secret de la forêt, allumait un certain feu et prononçait une prière singulière, et parvenait ainsi à l’union mystique avec Dieu. Le Baâl chèm tov n’est plus, on ne sait plus la prière singulière, ni comment il allumait le feu ni même en quel endroit de la forêt il se rendait. On se souvient seulement que tout cela s’accomplissait. Alors, le seul souvenir de tout cela fait que la chose perdue se retrouve et s’accomplit.
Rivon Krygier
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benjamin-j-m- Nombre de messages : 398
Date d'inscription : 27/02/2011
Les Téfilines תפילין (phylactères)
Les Téfilines תפילין (phylactères), sont, selon la tradition rabbinique, deux lanières en cuir munies d'une boîte chacune (ou batim, maisons, réceptacles) contenant des parchemins que les hommes, à partir de l'âge de treize ans, portent sur la tête (chel roch) et sur toute la longueur du bras gauche (le droit pour les gauchers) (chel yad), chaque matin juste après le lever du soleil ou au moment de l'office en semaine.
Dans la Torah, Moïse récita aux fils d'Israël, sous l'ordre de Dieu, le commandement suivant:
«Ecoute Israël, l’Eternel est notre Dieu, L’Eternel est un. »
« Et tu aimeras l’Eternel ton Dieu de tout ton cœur, et de tout ton âme et de toute ta force. Que les commandements que je te prescris aujourd'hui soient gravés dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras constamment, dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant. Tu les attacheras en signe sur ta main, et les porteras en fronteau (letotafot) entre tes yeux et tu les inscriras sur les linteaux de ta maison et de tes portes.» (Deutéronome 6:4-9); Ce verset est communément appelé le Chema.
La Torah ne parle pas des Téfilines à proprement parler et ne donne pas d'instructions quant à leur fabrication ; les détails furent précisés par les Rabbins dans le Talmud (Menahot, 34a-37b) après la destruction du temple de Jérusalem, aux alentours du Ier siècle.
Avant cet évènement, les Téfilines n’étaient portés que par les Pharisiens et non par les Sadducéens. Des désaccords étaient quotidiens entres les deux groupes à ce sujet, mais après la destruction du temple en 70 après J.C, les Pharisiens devenaient plus influents pour ne devenir que la seule pensée juive, le rabbinisme.
Judaïsme Rabbinique
Pour le Judaïsme Rabbinique,c'est une Mitsvah, un commandement, pour les hommes juifs de les porter chaque jour (sauf Chabbat et jours de fête), à partir de la Bar Mitzvah. On y habituera le jeune homme un mois avant cette date. Les Rabbins stipulent qu’on portait les Téfilines toute la journée. La Téfilah (prière) du bras contient un seul parchemin sur lequel un scribe a écrit les quatre morceaux de la Torah qui évoquent cette Mitsvah. La Téfilah de la tête contient quatre parchemins (un pour chacune des citations), placés dans quatre compartiments séparés. Deux opinions existent quant à l'ordre d'insertion de ces quatre parchemins : celle de Rachi et celle de son petit-fils Rabbenou Tam. Leur discussion se trouve dans les commentaires au traité de Mena'hot du Talmud. La Halakha requiert de porter les Téfilines de Rachi, et suggère aux plus méticuleux de porter aussi ceux de Rabbénou Tam. Il existe d'autres opinions telles que les Téfilines de Shimousha Rabba mais les deux précédentes sont les principales. Voici la façon de les mettre (aucune parole ne doit être prononcée pendant leur pose et aucun temps d'arrêt ne doit être observé) :
Un soldat de l'Armée de défense d'Israël porte des Téfiline
1.On prend la Téfilah du bras, que l'on pose sur le muscle interne du bras gauche, orienté vers le cœur. On récite alors la bénédiction se terminant par "poser les Téfilines". On l'entoure sept fois autour du bras, le premier passage n'étant qu'un demi-tour (en s'assurant que la lanière soit du côté de la peinture noire). 2.Ensuite, après avoir "coincé" la lanière autour de la paume, on prend la Téfilah de la tête et on la pose, en prenant soin que le bas du boîtier soit sur les cheveux et non sur le front ainsi que directement au-dessus des yeux. La lanière entoure la tête et s'attache par un nœud qui doit se situer à l'arrière et au centre de la tête et non sur la nuque (le Téfilah de tête ne repose que sur le crâne). On récite en le mettant la bénédiction pour la pose de Téfilines. 3.On "décoince" la lanière de la paume et l'entoure une seule fois sur la paume puis on l'enroule de cette façon autour du majeur : une fois sur la phalange inférieure et deux fois sur la phalange supérieure et l'on continue à l'enrouler autour de la paume. 4.Après l'office, on retire dans l'ordre inverse de leurs poses les Téfilines.
Les Rabbins enseignent que l'homme ayant été créé avec plusieurs dimensions doit s'efforcer en permanence de cultiver en lui la cohérence. Les éléments fondamentaux qui composent l'homme et qui articulent ses attitudes et agissements sont : sa pensée, ses sentiments (ou émotions), et ses actes. Lorsque l'homme veut agir, il envisage un projet dans sa pensée, puis celui-ci prend forme par le désir que l'homme ressente de le réaliser et, enfin, l'homme le met en pratique concrètement. Selon la conception du Judaïsme rabbinique, ces trois éléments sont indissociables, ou tout au moins visent à le devenir. En d'autres termes, ce qui est réfléchi doit être ressenti puis mis en pratique. S'il n'y a pas de réalisation concrète de ses bonnes intentions, l'objectif n'est pas atteint. De même, ce qui ne doit pas être mis en pratique (pour cause d'immoralité ou d'indélicatesse par exemple) ne doit pas non plus être envisagé ou contenu en son cœur. C'est en ce sens que les Téfilines posés à la fois sur la tête (siège de la pensée), orientés vers le cœur (siège des sentiments) et placés sur le bras (symbole de l'action concrète) sont un appel à la cohérence de l'ensemble des forces vives qui composent l'homme. [Réf. nécessaire]
Judaïsme Libéral
Dans le Judaïsme Libéral,Les Téfilines sont portés dans la communauté, à un détail près, les femmes les portent elles aussi, si elles le désirent, car selon le verset du Chema, on doit les prescrire à ses enfants, et pas seulement à son fils.
Karaïsme
Les Karaïtes, tout comme les Sadducéens avant eux,ne reconnaissent pas l'usage des Tefilines, et n'en portent donc pas car le commandement biblique que les Rabbins interprètent comme une référence aux Téfilines est prise comme une métaphore qui souligne l'importance de se souvenir et à chérir la Torah.
Pour les Karaïtes,le mot en hébreux letotafot לְטֹטָפֹת, dans le Chema,traduit par Phylactère/bandeau, a une autre signification, ils le traduisent comme un synonyme du mot Zikarone זכרון signifiant souvenir/mémoire, ce qui donne une autre dimension de la loi et de la pratique.
Une légende populaire veut que les Karaïtes, et les Sadducéens avant eux, ont interprété littéralement les mots « les porteras entre tes yeux» en attachant les Téfilines sur les poteaux et sur les murs pour qu'ils soient juste au-dessus de leur yeux. Bien évidemment, ce mythe est complètement faux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9filine
Dans la Torah, Moïse récita aux fils d'Israël, sous l'ordre de Dieu, le commandement suivant:
«Ecoute Israël, l’Eternel est notre Dieu, L’Eternel est un. »
« Et tu aimeras l’Eternel ton Dieu de tout ton cœur, et de tout ton âme et de toute ta force. Que les commandements que je te prescris aujourd'hui soient gravés dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras constamment, dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant. Tu les attacheras en signe sur ta main, et les porteras en fronteau (letotafot) entre tes yeux et tu les inscriras sur les linteaux de ta maison et de tes portes.» (Deutéronome 6:4-9); Ce verset est communément appelé le Chema.
La Torah ne parle pas des Téfilines à proprement parler et ne donne pas d'instructions quant à leur fabrication ; les détails furent précisés par les Rabbins dans le Talmud (Menahot, 34a-37b) après la destruction du temple de Jérusalem, aux alentours du Ier siècle.
Avant cet évènement, les Téfilines n’étaient portés que par les Pharisiens et non par les Sadducéens. Des désaccords étaient quotidiens entres les deux groupes à ce sujet, mais après la destruction du temple en 70 après J.C, les Pharisiens devenaient plus influents pour ne devenir que la seule pensée juive, le rabbinisme.
Judaïsme Rabbinique
Pour le Judaïsme Rabbinique,c'est une Mitsvah, un commandement, pour les hommes juifs de les porter chaque jour (sauf Chabbat et jours de fête), à partir de la Bar Mitzvah. On y habituera le jeune homme un mois avant cette date. Les Rabbins stipulent qu’on portait les Téfilines toute la journée. La Téfilah (prière) du bras contient un seul parchemin sur lequel un scribe a écrit les quatre morceaux de la Torah qui évoquent cette Mitsvah. La Téfilah de la tête contient quatre parchemins (un pour chacune des citations), placés dans quatre compartiments séparés. Deux opinions existent quant à l'ordre d'insertion de ces quatre parchemins : celle de Rachi et celle de son petit-fils Rabbenou Tam. Leur discussion se trouve dans les commentaires au traité de Mena'hot du Talmud. La Halakha requiert de porter les Téfilines de Rachi, et suggère aux plus méticuleux de porter aussi ceux de Rabbénou Tam. Il existe d'autres opinions telles que les Téfilines de Shimousha Rabba mais les deux précédentes sont les principales. Voici la façon de les mettre (aucune parole ne doit être prononcée pendant leur pose et aucun temps d'arrêt ne doit être observé) :
Un soldat de l'Armée de défense d'Israël porte des Téfiline
1.On prend la Téfilah du bras, que l'on pose sur le muscle interne du bras gauche, orienté vers le cœur. On récite alors la bénédiction se terminant par "poser les Téfilines". On l'entoure sept fois autour du bras, le premier passage n'étant qu'un demi-tour (en s'assurant que la lanière soit du côté de la peinture noire). 2.Ensuite, après avoir "coincé" la lanière autour de la paume, on prend la Téfilah de la tête et on la pose, en prenant soin que le bas du boîtier soit sur les cheveux et non sur le front ainsi que directement au-dessus des yeux. La lanière entoure la tête et s'attache par un nœud qui doit se situer à l'arrière et au centre de la tête et non sur la nuque (le Téfilah de tête ne repose que sur le crâne). On récite en le mettant la bénédiction pour la pose de Téfilines. 3.On "décoince" la lanière de la paume et l'entoure une seule fois sur la paume puis on l'enroule de cette façon autour du majeur : une fois sur la phalange inférieure et deux fois sur la phalange supérieure et l'on continue à l'enrouler autour de la paume. 4.Après l'office, on retire dans l'ordre inverse de leurs poses les Téfilines.
Les Rabbins enseignent que l'homme ayant été créé avec plusieurs dimensions doit s'efforcer en permanence de cultiver en lui la cohérence. Les éléments fondamentaux qui composent l'homme et qui articulent ses attitudes et agissements sont : sa pensée, ses sentiments (ou émotions), et ses actes. Lorsque l'homme veut agir, il envisage un projet dans sa pensée, puis celui-ci prend forme par le désir que l'homme ressente de le réaliser et, enfin, l'homme le met en pratique concrètement. Selon la conception du Judaïsme rabbinique, ces trois éléments sont indissociables, ou tout au moins visent à le devenir. En d'autres termes, ce qui est réfléchi doit être ressenti puis mis en pratique. S'il n'y a pas de réalisation concrète de ses bonnes intentions, l'objectif n'est pas atteint. De même, ce qui ne doit pas être mis en pratique (pour cause d'immoralité ou d'indélicatesse par exemple) ne doit pas non plus être envisagé ou contenu en son cœur. C'est en ce sens que les Téfilines posés à la fois sur la tête (siège de la pensée), orientés vers le cœur (siège des sentiments) et placés sur le bras (symbole de l'action concrète) sont un appel à la cohérence de l'ensemble des forces vives qui composent l'homme. [Réf. nécessaire]
Judaïsme Libéral
Dans le Judaïsme Libéral,Les Téfilines sont portés dans la communauté, à un détail près, les femmes les portent elles aussi, si elles le désirent, car selon le verset du Chema, on doit les prescrire à ses enfants, et pas seulement à son fils.
Karaïsme
Les Karaïtes, tout comme les Sadducéens avant eux,ne reconnaissent pas l'usage des Tefilines, et n'en portent donc pas car le commandement biblique que les Rabbins interprètent comme une référence aux Téfilines est prise comme une métaphore qui souligne l'importance de se souvenir et à chérir la Torah.
Pour les Karaïtes,le mot en hébreux letotafot לְטֹטָפֹת, dans le Chema,traduit par Phylactère/bandeau, a une autre signification, ils le traduisent comme un synonyme du mot Zikarone זכרון signifiant souvenir/mémoire, ce qui donne une autre dimension de la loi et de la pratique.
Une légende populaire veut que les Karaïtes, et les Sadducéens avant eux, ont interprété littéralement les mots « les porteras entre tes yeux» en attachant les Téfilines sur les poteaux et sur les murs pour qu'ils soient juste au-dessus de leur yeux. Bien évidemment, ce mythe est complètement faux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9filine
benjamin-j-m- Nombre de messages : 398
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La ménorah (hébreu : מְּנוֹרָה IPA -mnoː'ɾa
La ménorah (hébreu : מְּנוֹרָה IPA [mnoː'ɾaː]) est le chandelier (ou candélabre, autre acception conventionnelle) à sept branches des Hébreux, dont la construction fut prescrite en Exode 31 à 40 pour devenir un des outils du Tabernacle et plus tard du Temple de Jérusalem. Ce mot « Menorah » provient du préfixe « Mé » indiquant la provenance d'une chose, associé à la racine hébraïque Norah, Nourah, de Nour, Nor (flamme) au féminin. MéNoRah signifie donc « de la Flamme », « qui provient de la Flamme » ; cette flamme, selon la Kabbale, n'est autre que la Schékhinah ou présence de Dieu.
La forme de la ménorah, telle qu'elle est représentée sur l'Arc de Titus, ou encore sur la mosaïque de la synagogue "Shalom Al Yisrael" de Jéricho (Ve siècle), est inspirée d'une variété de sauge très aromatique de la famille de la menthe qui pousse en Judée, la "SALVIA PALESTINAE" appelée aussi sauge d'israël. La description biblique qui se trouve en Exode 25:31-36, utilise des termes botaniques tels que : branches, fleurs, pétales, calices, ... On remarquera à ce sujet que la sauge se dit "Marva" en hébreu et "Moriah" en araméen, qui est également le nom du Mont du Temple (2Ch 3:1), et le lieu du sacrifice d'Isaac (Genèse 22:2). Selon certaines interprétations, le mot "Mor" (מָר) désignant l'un des ingrédients composant l'encens qui était utilisé dans le Temple, et qui est souvent traduit par myrrhe, pourrait être l'abréviation de Moriah1.
Une variante en Y de cette forme fut dessinée par Maïmonide dans l'un de ses traités midrashiques : trois branches droites à l'est, trois à l'ouest et une au centre. Cette forme en Y, selon la Kabbale, devait rappeler les Sept branches du delta du Nil ; et son huile sainte, les eaux sacrées du Nil qui ne devaient jamais manquer. La forme en Y a également été adoptée par le mouvement Loubavitch pour sa Hanoukkia.
Selon Zacharie, ces sept lampes sont les yeux de Dieu qui veillent sur toute la Terre. Toujours selon Zacharie, le chandelier à sept branches est encadré de deux oliviers qui fournissent l’huile aux lampes. Victor Klagsbald a rédigé une analyse symbolique de l'objet dans son article « La menorah et le vêtement de Dieu » in A l'ombre de Dieu : dix essais sur la symbolique dans l'art juif, paru en 1997 aux Éditions Peeters.
Mais le chandelier à sept branches serait aussi un équivalent, et un héritier, de l’« arbre babylonien de la lumière » (cf. aussi l'étude de Léon Yarden sur le sujet). Certains se demandent aussi si la Menorah ne dérive pas d’un antique « arbre sacré », ce qui expliquerait sa forme arrondie dans le Temple détruit par Titus. Contrairement à la forme plus fréquente de la Ménorah, la tradition juive (Maïmonide dans son célèbre dessin et Rachi dans son commentaire à Exode 25, 32) suggère plutôt une forme selon laquelle les six branches seraient des diagonales droites.
Rachi a écrit : "Sortent de ses côtés: De part et d’autre et en oblique, s’étirant en longueur jusqu’au niveau de la menora elle-même, à savoir de sa tige centrale. Elles prenaient naissance sur la tige centrale, l’une au-dessus de l’autre, celle du dessous étant la plus longue et celle du dessus la plus courte. Il fallait en effet que tous leurs sommets se situent à la même hauteur que celui de la tige centrale, la septième, d’où sortaient les six autres branches".
Flavius Josèphe écrit : « On lui a donné autant de branches qu’on compte de planètes avec le soleil ». C’est une « imitation de la sphère céleste archétype » selon Philon.
Clément d'Alexandrie considérait le chandelier à sept branches comme un équivalent de la croix du Christ.
Aujourd'hui, la ménorah est aussi l'emblème de l'état d'Israël. Car comme l'étoile de David, la ménorah est un symbole de l'identité juive.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Menorah
La forme de la ménorah, telle qu'elle est représentée sur l'Arc de Titus, ou encore sur la mosaïque de la synagogue "Shalom Al Yisrael" de Jéricho (Ve siècle), est inspirée d'une variété de sauge très aromatique de la famille de la menthe qui pousse en Judée, la "SALVIA PALESTINAE" appelée aussi sauge d'israël. La description biblique qui se trouve en Exode 25:31-36, utilise des termes botaniques tels que : branches, fleurs, pétales, calices, ... On remarquera à ce sujet que la sauge se dit "Marva" en hébreu et "Moriah" en araméen, qui est également le nom du Mont du Temple (2Ch 3:1), et le lieu du sacrifice d'Isaac (Genèse 22:2). Selon certaines interprétations, le mot "Mor" (מָר) désignant l'un des ingrédients composant l'encens qui était utilisé dans le Temple, et qui est souvent traduit par myrrhe, pourrait être l'abréviation de Moriah1.
Une variante en Y de cette forme fut dessinée par Maïmonide dans l'un de ses traités midrashiques : trois branches droites à l'est, trois à l'ouest et une au centre. Cette forme en Y, selon la Kabbale, devait rappeler les Sept branches du delta du Nil ; et son huile sainte, les eaux sacrées du Nil qui ne devaient jamais manquer. La forme en Y a également été adoptée par le mouvement Loubavitch pour sa Hanoukkia.
Selon Zacharie, ces sept lampes sont les yeux de Dieu qui veillent sur toute la Terre. Toujours selon Zacharie, le chandelier à sept branches est encadré de deux oliviers qui fournissent l’huile aux lampes. Victor Klagsbald a rédigé une analyse symbolique de l'objet dans son article « La menorah et le vêtement de Dieu » in A l'ombre de Dieu : dix essais sur la symbolique dans l'art juif, paru en 1997 aux Éditions Peeters.
Mais le chandelier à sept branches serait aussi un équivalent, et un héritier, de l’« arbre babylonien de la lumière » (cf. aussi l'étude de Léon Yarden sur le sujet). Certains se demandent aussi si la Menorah ne dérive pas d’un antique « arbre sacré », ce qui expliquerait sa forme arrondie dans le Temple détruit par Titus. Contrairement à la forme plus fréquente de la Ménorah, la tradition juive (Maïmonide dans son célèbre dessin et Rachi dans son commentaire à Exode 25, 32) suggère plutôt une forme selon laquelle les six branches seraient des diagonales droites.
Rachi a écrit : "Sortent de ses côtés: De part et d’autre et en oblique, s’étirant en longueur jusqu’au niveau de la menora elle-même, à savoir de sa tige centrale. Elles prenaient naissance sur la tige centrale, l’une au-dessus de l’autre, celle du dessous étant la plus longue et celle du dessus la plus courte. Il fallait en effet que tous leurs sommets se situent à la même hauteur que celui de la tige centrale, la septième, d’où sortaient les six autres branches".
Flavius Josèphe écrit : « On lui a donné autant de branches qu’on compte de planètes avec le soleil ». C’est une « imitation de la sphère céleste archétype » selon Philon.
Clément d'Alexandrie considérait le chandelier à sept branches comme un équivalent de la croix du Christ.
Aujourd'hui, la ménorah est aussi l'emblème de l'état d'Israël. Car comme l'étoile de David, la ménorah est un symbole de l'identité juive.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Menorah
benjamin-j-m- Nombre de messages : 398
Date d'inscription : 27/02/2011
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